Photo Alix Lerman Enriquez
Photo Alix Lerman Enriquez
Photo choisie par l’auteur
©Alix Lerman Enriquez
Proposée par l’auteur, une bio express que je publie très volontiers en la remerciant chaleureusement !
Biobibliographie
La poétesse Alix Lerman Enriquez est née à Paris le 5 mai 1972 et a déjà publié une quinzaine de recueils de poésie comme Météores (Editions La Bartavelle 2005), A-Contre-jour (Hervé Roth Editeur 2013), Les territoires de la nuit pourpre (Do Bentzinger Editeur 2012), Herbier d’errances (Editions Flammes Vives 2016), Au-delà de la nuit (Editions Les poètes français 2016), Tessons et miroir (Editions Vox Scriba 2017), Estuaire de l’espoir (Editions flammes vives 2018), La morsure du jour sur la mer (éditions les poètes français 2018), Bribes du jour, éclats de nuit, (Editions Stellamaris, 2019), Solstices et saisons (Editions Stellamaris 2020) Tombée du ciel (Editions Les poètes français 2021). Elle est également l’auteur de proses poétiques sur le site de l’éditeur Hervé Roth et anime elle-même deux blogs poétiques Perles de poésie et Aphorismes et petits riens .
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Photo Alix Lerman Enriquez
Après la neige lumineuse,
Voici la bruine qui mouille
les branches nues des arbres.
Après la blancheur étoilée
des nuages de décembre,
voici les plaines roses et sombres
de ce début d’année.
Après les guirlandes d'or,
les façades festonnées,
les brillantes festivités,
voici la longue marche aride
vers la nudité de janvier.
©Alix Lerman Enriquez
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Les feuilles blondes tombent de l’arbre.
Sciure d'automne frissonne sous le ciel,
sous le pas des rares passants,
parmi le croassement des corbeaux
qui fend le silence de novembre.
Ce silence d’or capable de rompre les étoiles,
de tordre les troncs burinés des érables,
capable de mordre les nuages,
d’effrayer le cœur tendre
des abeilles d’or encore écloses.
Ce silence de novembre
capable d'ensevelir
les fragiles souvenirs du soir,
de briser l'or des feuilles d’automne,
d’assombrir le bronze des meules de blé,
de piétiner l’argent des éteules.
Ce silence qui s’accroche aux étoiles,
froisse l’infini de mon ciel d’enfance.
©Alix Lerman Enriquez
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Un oiseau se pose
sur le rebord d'une fenêtre,
une mouette sans doute,
qui crisse dans le silence,
dans la béance de ce jour creux,
dans ce jour lourd de bleu,
d'un feu sans soleil, sans rose,
sans fleur éclose sur le sol.
Un oiseau se pose.
Son cri déchire l'air bleu
comme le chant d'une sirène
échouée sur le sable et sa solitude.
Un oiseau se pose,
sur un rayon de soleil cette fois-ci,
sur la circonférence d'une fleur morte,
sur son calice qu'a sucé l'abeille éclose
qui à butiné cette pluie d'or
pour en faire un miel
de lumière imprescriptible,
un miel à la saveur d’un soleil au zénith,
au parfum d’azur inaccessible
au son des cigales qui crépitent.
©Alix Lerman Enriquez
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Il y a très peu de lecteurs actuellement... A quoi est-ce dû ? Guerre, covid, présidentielles en France ? Comment savoir ? Mais j’ai la joie d’accueillir une nouvelle poétesse, Alix Lerman Enrique, membre, notamment, de la Société des Poètes Français ! J’espère que vous lui réserverez un bel accueil ! Bienvenue à vous, Alix !!
La bouilloire siffle
à côté des oranges amères.
dans l’odeur du pain noir,
des feuilles de menthe
qui parfument mon chagrin.
La cloche sonne :
Huit heures à l’horloge
tandis que le soleil
monte haut
dans le ciel d’avril.
Et cette rose émiettée
qui poudroie
comme un ciel d’enfance
dans son verre ébréché,
rose sans parole
assoiffée de silence.
Ā mes doigts,
quelques perles d’eau,
quelques gouttes de miel
qui suintent comme
un nectar de jouvence.
L’heure n’est plus à l’enfance,
pourtant, mais au soir
d’une vie éraillée de rires
faite de chuchotements,
parfois de pleurs à peine tus.
©Alix Lerman Enriquez
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits