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22 octobre 2020 4 22 /10 /octobre /2020 05:56
Photo JDornac©

 

 
C’est un souffle étrange
Et paisible qui s’instaure,
Ébauchant un paysage
Sur le ruban d’argent du canal,
Se transformant en miroir
Pour conter aux nuages
Des histoires d’eau.
Un silence règne
Sous une mystérieuse ambiance
Où se pressent la part des rêves.
Comme pour officier
La nature a revêtu
Son étole d’apparat,
Les ramures des saules
Qui caressent l’onde deviennent
Des calames incisant
Sur la brillance limpide,
Un poème d’amour et de paix
Adressé aux hommes
D’une terre en déviance.
 
©Michel Bénard.
 
 

 
 

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21 octobre 2020 3 21 /10 /octobre /2020 06:31
Photo : www.quebecviachalets.com

Suite du 22 juillet

25 juillet

Un oiseau allège mon ennui
Mon Fleuve me console des vagues à l’âme
Un oiseau me dit l’espérance
Mon Fleuve porte l’oiseau

~*~

Un voilier à la mer passe et divague
Sur mon île bleue je médite
Le temps file et se jette dans l’océan
Le soleil se cache derrière les nuages

~*~

Le silence est d’eau
Les jours m’envahissent
Mes nuits sont sommeil d’attentes
Mes matins sont recommencement

~*~

Je me coucherai au creux de tes mains
Pour me sentir au chaud de mes étés
Aux chairs humides de la renaissance
Boucle de l’éternel recommencement

~*~

Je suis à bout de souffle
Il vente trop fort en ma tête
J’ai besoin d’une épaule
Pour m’y reposer

~*~

Et je larguerai mes amarres
Pour fuir sur les grandes eaux
Le vent dans mes cheveux et mes voiles
Goût de sel et de liberté

~*~

29 juillet

Rêveries d'un petit matin
Je me ferai petite
Pour ne pas contrer ta course
Je me ferai immense
Afin qu’elle cesse
 
Je te submergerai de mon amour
Je t’envahirai corps et âme
Ainsi se cicatriseront tes plaies
Et ton esprit assiégé ne te trahira plus
 
Tu t’abandonneras à la douceur
Tu renaîtras dans mes aires
Tu ne voudras plus quitter notre île
Et le Grand Héron soignera ses blessures
 
Jamais, non jamais il ne faut renoncer
Il n’est nul temps, pour revivre, nul âge
Le vent de mon Fleuve t’apportera mon message
Et je t’ouvre mes bras pour que tu viennes y pleurer
 
Je t’attendrai pour célébrer la noce
Nous épouserons nos sens
Mêlerons nos sangs
Montera de la terre, un parfum d’encens  
 
Tu laisseras tomber ton armure de soie
Ton treillis de lumière
Je t’offrirai ce lien si précieux
Mon bel Oiseau, ce fil de l’eau tendu du Fleuve
 
Oh mon frère, comme il sera doux et chaud
Ce feu attisé par l’ouest
Sera à nous, juste retour d'éternité
O mon amour, O ma vie
 
Et je surgirai hors de ma chair
Tes appétits trouveront mon pain d’épeautre
Tu es le frère de la beauté, je suis ta mie
Je te veux toi et aucun autre

à suivre

 

Ode©


http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/carnet_05_2.htm


 
 
 
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20 octobre 2020 2 20 /10 /octobre /2020 06:37

 

                                                 Dédié à ma petite-fille née le 19 octobre 2020 dans la matinée...
 
 
Depuis plus de cent ans
Les hommes de ma famille
T’attendaient, ô petite fille
Nous qui ne savions
Faire que des garçons !
 
Tes parents t’ont choisi un prénom
Qui est parfait selon mon cœur
Tu t’appelleras joliment Clémence
C’est doux comme les plus belles romances !
Tu ne peux pas encore imaginer ton importance !
 
Oui, depuis plus de cent ans
Nous autres hommes de ma famille
Nous espérions une petite fille
Et te voilà, tu arrives !
Tu viens saluer le monde et sourire
A nous tous avec tes petits rires !
 
Nous n’avons pas regretté
Nous, les gars de ma lignée
Les garçons qui sont arrivés
D’eux nous étions fiers et heureux
Mais tous nous aurions tant espéré
Découvrir enfin dans son berceau
Le sourire d’une jolie petite fille !
 
Tu vas naître très loin de ton papy
Et si Lyon rime avec Breton
Et si covid rime avec vide
Je devrais découvrir bientôt
Ta petite frimousse souriante
Grâce aux écrans d’aujourd’hui
Et je serai fier de toi
Ma merveilleuse petite-fille !
 
A l’existence, je devrai reconnaissance
De t’avoir donné la vie, douce Clémence !
Dans mon âme, dans mon cœur
C’est la fête et les réjouissances
Comme ton petit cousin
Tu es aussi un « ti-bout »
Mais tu es de la vie l’espérance
Car tu seras femme ma chère Clémence !
 
©Jean Dornac
Lannion, le 11 octobre 2020

 
 
 
 
 

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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 06:29


 

 


La main de grand-père est une plage de chair
Où mon petit doigt fébrilement se promène ;
Là, c’est une crevasse, une blessure ancienne
Et là-bas des rochers qui surplombent la mer.

 

Il y a si longtemps c’était du bois vert,
Si longtemps qu’on portait de petites mitaines ;
On ignorait alors qu’il s’agissait d’un chêne,
On se moquait par mal des pincées du pivert.

 

Mais aujourd’hui l’on sent la morsure du ver ;
Dans le milan du coeur on découvre les veines :
C’est le travail des ans, c’est l’atteinte des peines
Et la lente métamorphose des hivers.

 

Sur la main de l’aïeul sont des sentiers amers
Mais aussi, quelque part, une route sereine
Qui évite les heurts et la mauvaise graine,
Toute bordée d’enfants qui poussent de travers.

 

Il y a des marins qui savent les vieux airs
Et de blonds paysans qui chantent leur rengaine ;
Quelquefois un gros sou que l’on baptise étrenne,
Une poignée de fruits pris au diable vauvert.

 

C’est là que j’ai mes champs, mes antres, mes déserts
Je tire sur les doigts qui sont pourvus de rênes
Et je n’en finis pas d’arpenter mon domaine
Car la main de l’aïeul est tout un univers.

 

©Louis Delorme  
 
Extrait du recueil « La Criée – Les Vagissements » de 1974. Recueil imprimé et gravé par l’Auteur sur sa presse artisanale.
 
 
 
 
 

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18 octobre 2020 7 18 /10 /octobre /2020 06:35

 

Les traductions en occitan limousin et en italien sont de Béatrice Gaudy
 
 
Un jeune homme marcha dans le fleuve
longtemps
longtemps
si longtemps qu’à la fin épuisé
il s’endormit
Lorsqu’il se réveilla
il n’était par un poisson
il était le remords
des mauvais garçons
qui avaient causé sa noyade
 
©Béatrice GAUDY
 
 
             * * *
                *
 
 
Un jóune ome marhè din lou flum
loungtèms
loungtèms
tant lougtèms qu’à lo fi eipuisa
s’endurmi
Quouro se revelhè
o n’erio pa un peissoun
èrio lou remors
daù mauva garçoun
que avian causa so negado
 
 
             * * *
                *
 
 
Un giovanotto camminò nel fium
molto tempo
molto tempo
tanto tempo che alla fine spossato
si addormentò
Quando si svegliò
non era un pesce
era il rimorso
delle cattive persone
che avevano causato il suo annegamento
 
©Béatrice GAUDY
 
 
 
 
 
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17 octobre 2020 6 17 /10 /octobre /2020 06:22
Voyage Grand-Tournesol - Recension de Jeanne Champel Grenier

De Murielle COMPERE-DEMARCY
& Khaled YOUSSEF

                Embarquons pour ce tour du monde poétique, grand ouvert à la découverte des autres dans l'esprit du respect et du partage : Tunisie, Colombie, Ethiopie, Zanzibar, Jordanie, Iran, Myanmar, Ouzbékistan, Liban, Géorgie, Sardaigne, Andalousie, Angleterre, Montréal, Cuba...nous ouvrent leur cœur. Laissons-nous charmer par ces rencontres qui nous grandissent et nous agrandissent puisque nous voici momentanément condamnés au confinement et au repli.
''Vivre dans la poésie, c'est dérailler des routes habituelles pour suivre les chemins inaccessibles d'un pélerinage à la recherche de la vérité, même si cela l'emmène vers l'incertitude de l'inconnu.''
nous dit Chiara DE LUCA dans sa préface, et c'est ce que mettent en pratique les deux auteurs de ce livre : Murielle COMPERE DEMARCY et Khaled YOUSSEF.
                Dès réception de ce lumineux ouvrage, je l'ai qualifié de ''brique de soleil'', ''brique'' au sens de richesse en or et aussi au sens de construction, car, son contenu monté à deux, tel un mur de fondation, devient vite un abri face au danger d'égoïsme que chacun porte en soi et dont la triste et  monstrueuse apothéose est le racisme.
                Tout comme un grand nombre d'écrivains et poètes connus, entre autres : Rimbaud, Cendras, Edgar Poe, Sthendal, Stevenson, Serstevens, nombreux sont ceux qui pourraient dire comme Murielle COMPERE DEMARCY :
« Notre chemin est une conversation, les bonnes actions se trouvent seulement dans une communication mutuelle, et non pas dans l'isolement'' et plus direct et plus fort encore : La mer bien que morte roule sa cargaison d'espoirs ./.Que chaque homme soit une terre promise ./. Où tendre la main aux égarés de l'exil ./.Donnez asile ./. Un horizon libre ./.aux naufragés de l'histoire
                À l'heure sombre et néfaste où se ferment les frontières, où se claquemurent les vies devant le danger, il est réconfortant de lire les mots de Khaled YOUSSEF, ce poète chirurgien et photographe, cet éternel voyageur que nous connaissons par ses photos originales de lieux, de monuments ou bien de magnifiques visages capturés dans des bulles de pure poésie :
 ''Les visages cubains... Blancs, noirs et mulâtres, les traits de ces visages où fusionnent les caractéristiques humaines des différents continents, effacent toutes les distances et font tomber tous les murs de la peur obsolète de l'autre, grâce à la beauté renouvelée par les mélanges et par l'indéniable pouvoir pacifiant de l'échange...Dans les rues, la beauté est à fleur des regards.''
Je me garderai de paraphaser ce livre, encore moins d'en faire une étude ; il doit rester cette offrande  solaire de grande qualité poétique, pleine de surprise et d'éclats de lumière partagée, que ces deux auteurs bien connus et appréciés des revues de poésie nous offrent en témoignage : une bonne idée de cadeau culturel pour éclairer les jours à venir !

© Jeanne CHAMPEL GRENIER
 

Voyage Grand-Tournesol
Murielle COMPERE DEMARCY
& Khaled YOUSSEF
Z4 EDITIONS

 
 
 
 

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Voyage Grand-Tournesol - Recension de Jeanne Champel Grenier
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16 octobre 2020 5 16 /10 /octobre /2020 06:30
Peinture de David Olère, survivant d’Auschwitz-Birkenau



 

 

goutte à goutte
leur sang
ne cesse
de ruisseler
jusqu'à nous

encre indélébile
encre
toujours
vive

encre à jamais
rouge
malgré les fours
crématoires

chairs
décharnées
regards

à travers
les pages d'Histoire
ces visages
me dévisagent

concentré
inhumain
tellement humain
de désespoir

alter ego
que l'on massacre
au nom d'une race
dite pure

comment prétendre
désormais
faire partie
du clan
homo sapiens ?

stalactite
leur regard
jusqu'à moi
ruisselle

©Claude Luezior

 in : Jusqu'à la cendre, Ed. Librairie-Galerie Racine, Paris, 2018
https://editions-lgr.fr/claude-luezior/  

 
 
 
 

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15 octobre 2020 4 15 /10 /octobre /2020 06:29
Dieu et les pleurs de la terre - André Martins De Barros



                    

                                                       À Jean-Michel Sananès

 

Le feu de l’aube
doit-il s’emparer
de mes poèmes nocturnes
et réduire à « Néant »
mes errances de mots ?…
Face au silence troublant
l’astre de ma lampe veille
sur mon espace d’encre
dessinant un cercle d’or
où se brise l’obscur
tandis que j’ouvre le regard
ensemencé de « Signes »
et tel un chasseur invisible
Je pénètre la clairière
d’un monde incroyable
caché dans « la chair mirage »
d’un réel multiple…
J’avance et le décor
chancelle sous ma plume…
Serais-je à deux doigts de comprendre
l’invraisemblable Fontaine
où naissent les univers ?…
Les mots que je connais…
les mots si gauches… si lourds
au bout de leurs tiges
apparaissent ici
venus de nulle part
bien plus légers que l’air
plus souriants que le jour…
ce sont des chants célestes
des miracles de vies
des mains tendues
à tous les coeurs ouverts…
… mais je ne peux les saisir
et pourtant ils sont si proches…
… si proches de mon âme…
L’heure presse le rythme
de la douce ténèbres
éparpillant les images
livrées à la poussière…
La nuit se referme
sur la chambre secrète
où les métamorphoses
retiennent mon devenir…
Ce soir j’ouvrirai la porte
et franchirai le seuil
à la rencontre des mots
fruits de l’éternel
et mélangerai mon sang
à la source des anges
transformant l’écriture
en « Soleil levant » !…

© Victor Varjac
Antibes, 21 novembre  2012
 
Extrait du recueil « Les fiançailles de l’aube » aux éditions Chemins de Plume

 
 
 
 
 

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14 octobre 2020 3 14 /10 /octobre /2020 06:46
Image : www.realite-virtuelle.com

 

             dédié à Jean Dornac
 
 
 
Comment aurais-je pu imaginer qu’Internet
m’inspire un jour la moindre ligne,
si ce n’est les mots du deuil de l’Ecrit ?
Il a fallu que vienne le temps de la solitude,
que commence à se faire sentir le poids des années
pour que le numérique me devienne oiseau messager.
Et voilà que les mots osent enfin concurrencer l’image.
Ils me font vivre toutes leurs nuances d’amitiés et d’amour,
tous leurs éclats passionnés et foudroyants,
révélant des sentiments inattendus dans l’univers virtuel.
Parodiant Gilbert Bécaud, j’aurais envie de dire :
« La solitude, ça n’existe pas. C’est pas fait pour les chiens... »
les blogs, les sites et les messageries…
Au lieu de prétendre remplacer l’écrit,
l’image demande souvent à se parer de mots
afin de mieux survivre dans nos mémoires.
Il lui arrive d’être carrément délaissée quand s’installe le dialogue,
un dialogue entre deux âmes empreintes d’amitié ou d’amour.
Ouvrir la messagerie rend alors fébrile
comme ouvrir l’enveloppe d’une lettre attendue.
Les mots viennent d’aussi loin mais plus vite que sur le papier
et sans la plume ni l’encre, nous touchent avec autant de force.
N’est-il pas jusqu’aux livres eux-mêmes,
ces ouvrages solides construits en pierres de mots
dont on prédisait la disparition prochaine,
qui offrent l’image de leurs façades sur les sites.
Et maintenant quel futur pour nos mots ?
Puissent-ils ne pas être emportés par un flot numérique
aussi destructeurs que certaines rivières à la saison des pluies…
 
©Kathleen HYDEN-DAVID
 

 
 
 
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13 octobre 2020 2 13 /10 /octobre /2020 06:30

 

J’ai le plaisir d’accueillir, ce jour, un auteur de plus, très connu, très apprécié ! J’espère que vous lui réserverez un très bon accueil ! Jean Dornac

* * *

 

À propos du poète Gérard PARIS et de ses écrits poétiques intitulés FRAGMENTS...

 

Voici une lecture ( extrait) de Philippe LEUCKX, chroniqueur de la revue BLEU D'ENCRE :

« Les FRAGMENTS de Gérard PARIS sont des concentrés de textes : une formule, un aphorisme, un paradoxe, une allitération, une assonance, simplement quelques mots pour dire l'essentiel sur un sujet que l'auteur ne développe pas ; il laisse le développement dans des points de suspension que le lecteur devra remplir en fonction des impressions personnelles qu'il tirera de la lecture.../...

Gérard Paris distille ses mots, les agence pour qu'en une brève formule, ils conduisent le lecteur là où il voulait le conduire... »)

 

Présentation de Gérard PARIS par Patrick PICORNOT, directeur de la revue ROSE DES TEMPS :

« En plus de son incontestable talent poétique, rappelons que Gérard PARIS figure parmi les meilleurs critiques de poésie contemporaine. Grand connaisseur des poètes du XX ème et du XXI ème siècles, il a publié un nombre impressionnant de notes de lectures dans de multiples revues et coordonné de nombreuses études sur différents poètes. Il est aujourd'hui un des principaux contributeurs de la revue ROSE DES TEMPS, avec publication de poèmes inédits, notes de lecture, études des poètes, présentations de maisons d'éditions, de revues...Il est particulièrement présent dans le numéro 33 de ROSE DES TEMPS ( janv-Avril 2019) avec un note sur son dernier recueil( FRAGMENT 5). »

 

* * *

 
                                                                                                             pour Jeanne C.
 
 
                                       Des voix  ,   des bruissements  ,   des palpitations  :
 
                                                  C'est l'être dans tous ses états...
 
                                                  Cette parole en nous    :   unique...
 
                    Du dedans au dehors   :   de minces pellicules transparentes...
 
                                 L'accroissement ,   l'élévation ,   l'élargissement :   notre
 
                                                             vitrail bariolé...
 
                                     Le regard  ,     l'écoute,    la houle intérieure...
 
                                          Soyez ou devenez vous même  ...
 
                                        Du flux au reflux     ( les chevauchées de l'être)...
 
                                     Infrangible  ,  incassable  :  mise à jour d'une pépite  ...
 
                                       Les vivants s'esclaffent , les morts murmurent  ...
 
                                           Sceller , céler  :  de l'obscur en nous  …
 
 
                                                                             ©Gérard PARIS
 
 
 
 

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