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3 novembre 2020 2 03 /11 /novembre /2020 07:54
Dessin de Jeanne Champel Grenier©


 

 

Des cerveaux à zéro
Qui sont téléguidés
Par des illuminés
Veulent éteindre nos vies ?
C'est du mauvais Devos !
On a franchi les bornes :
Décapiter les gens
Pour un dessin de trop ?
Mais quel dieu indigent
Nourrit un tel terreau !

Certains hommes ratés
Veulent créer un dieu
Qui soit à leur image
Histoire de s'aimer
Aujourd'hui plus qu'hier
Et toujours davantage
Voilà que ce Landru
Créé de toutes pièces
Justifie les ravages
de ces cerveaux perdus !

France, terre d'asile,
Laisse entrer tous les peuples
Mais non pas les débiles
Qui s'entraînent en civil
À la tuerie des villes !
Abrite les errants
Mais forme les esprits
Depuis qu'ils sont petits :
Fraternité, partage
Depuis le plus jeune âge !

Que les cerveaux fumeux
Ces bombes ambulantes
Ne puissent se nourrir
Ni se croire ''élus''
Pour des vierges en attente
Et ne confondent plus
Vivre ensemble et mourir

© Jeanne CHAMPEL GRENIER      

 

 

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2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 07:34
Photo J.Dornac© - Grande mosquée al-Nouri à Mossoul, détruite par Daech

Diapositive prise en 1970. Elle a beaucoup souffert de mes divers déménagements et elle a tout de même 50 ans !!! 

 


Il y a celui qui aime la Lumière
Et celui qui aime les ténèbres...
Le premier aime la vie
L’autre adore la mort !

Le premier respecte
Les choix de chacun
Même s’ils sont différents
De ceux qui lui tiennent à cœur

L’autre maudit
Tous ceux qui ne s’alignent pas
Sur sa foi, ses croyances et ses errements
Il vit d’obsession et de meurtres !

Celui qui aime
Est un être discret
Celui qui hait
Ne sait que hurler !

Celui qui aime
Sert Dieu
Même si très souvent
Il n’est pas croyant…

Celui qui hait
Sert les légions de l’enfer
Et lui, il sait au service de quoi il est !
Même s’il prétend servir Dieu

Comment peut-on
Tuer au nom de Dieu ?
Comment peut-on prétendre le servir
En détruisant des vies, ces œuvres de Dieu ?

J’ai connu des musulmans
Dans la ville martyr de Mossoul
C’étaient de vrais croyants
Respectueux et sachant aimer !
Des exemples vivants !

Ils étaient tout le contraire
Des monstres qui, ici, tuent !
Ceux de Mossoul m’ont inspiré
Le respect de leur foi !

Alors que les hordes fanatiques
Sorties tout droit
Des flammes de l’Enfer
Ne m’inspirent que dégoût !

Ils montrent par leurs crimes
Que leur foi est pitoyable
Fausse et mensongère !
Que leurs noms soient effacés !
Ils ne sont que les enfants du Mal !


Note explicative :
Je dois dire, à propos de ce poème, ma tristesse de voir combien des âmes peuvent s’égarer. J’ai vécu, alors que je n’avais que 19 ans, durant 9 mois à Mossoul, ville martyrisée il y a peu d’années par l’état islamique. J’étais apprenti monteur pour une entreprise de Mulhouse, la SACM, et nous équipions une usine textile dans la banlieue de la grande ville irakienne.

Les ouvriers irakiens avec qui je travaillais m’ont permis de voir la beauté de leur foi, leur générosité, leur ouverture d’esprit et leur qualité d’accueil. Je n’ai jamais oublié et je n’oublierai jamais ! Ceux-là étaient des serviteurs de leur Dieu alors que les membres de l’état islamique sont les « adorateurs de la mort » car c’est elle qu’ils aiment et non pas la vie ! Comme l’a dit un évêque après le troisième attentat de Nice : « En tuant au nom de Dieu, ils commettent le véritable blasphème ! » et ça, c’est bien la signature de leur folie.

J’ai la conviction que les musulmans vivant en France, la plus grande partie d’entre eux, sont des gens parfaitement civilisés et fiers d’appartenir à la Nation ! Mon poème, bien entendu, ne les vise en aucun cas, il ne vise que les fourbes qui, sous prétextes religieux, s’adonnent à leur vice favori, l’assassinat des innocents, l’assassinat de toutes celles et ceux qui n’ont aucun moyen de se défendre, ce qui est la marque de la lâcheté ! Leur bannière, c’est la mort, jamais la vie !…

©Jean Dornac
Le 1 novembre 2020

 
 
 
 
 

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 07:54


 

Que vaut un poème
Quand l’impensable
L‘inacceptable ignominie,
Triste litanie,
Déshonore la terre des Lumières,
Celle de Voltaire
Qui guerroya pour le droit au blasphème,
Quand l’ivraie fanatique s’immisçant
Ose écimer la pensée    
Au cœur des gemmes de la Liberté ?
Que vaut un poème
Contre ceux qui pliant l’échine
Par tolérance aveugle
Et allégeance
Ont légitimé l’appel à la haine ?
Que vaut un poème
Sauf à lever
Les mots en armée serrée
À l’assaut d’une sanglante ignorance
Avant que nos ronds de fumée
N’éteignent sur les ailes
Des moulins à vent
L’Espérance d’un jeune soleil
Corrigeant les erreurs des dieux.

©Nicole Portay
 


 
 
 

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31 octobre 2020 6 31 /10 /octobre /2020 07:37
Photo www.lalsace.fr


 

 

Bien à l’abri
Dans son écrin doré
Il nous attend
Entouré d’une myriade d’étoiles
Il est là
Il n’est pas dépourvu de charme
Invisible il est partout
Règne en maître
Fait fermer portes et activités
Il est là.

Il nous accorde malgré tout
Ce moment privilégié
Celui de prendre le temps
Le temps de vivre
Le temps d’aimer
D’admirer les arbres en fleurs
D’écouter le chant des oiseaux
De pouvoir rouvrir
Le grand livre du temps
Monde imaginaire de l’artiste.
Il est là.

Après la pluie
Vient le beau temps dit-on,
L’aube a toujours recouvert
Le malheur d’un tapis de roses
Ce terrifiant virus
Un jour disparaîtra
Mais nous aurons beaucoup appris de lui
Il ne sera plus là.

©Eliane Hurtado
 
 
 
 
 

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30 octobre 2020 5 30 /10 /octobre /2020 07:43
Photo : pixnio.com


 

 

Viendras-tu le matin
Quand le matin viendra ?
Le ciel est ocre à l'horizon,
Qui a peint ce dieu terne ?
Elle, la voleuse du matin,
Ou le matin qui ne se décide
Pour une lumière d'un Orient heureux ?
De la femme ou du matin ocre
Qui décide de l'horizon couleur ocre
Du ciel, l'une et l'autre
Nous couvrant d'habits brumeux ?
Une femme sans désir, un matin qui ne veut ?
Bois l'eau ocre ciel sans merci,
Bois l'eau ocre dieu qui oublie le lumineux
Qui ne se donne et la femme qu'on oublie !
Qui, dites-moi, qui nous afflige
En ce début d'Octobre, le dieu ténébreux,
La femme qui nous refuse
Ou le matin qui ne veut plus de lumière
Heureuse bienfaisante, dites-moi, dites-le moi !

©MILOUD KEDDAR
 
Extrait de « Ma compagne »
Ed. Parole & Poésie
Collection de l'Églantier

 
 
 
 

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29 octobre 2020 4 29 /10 /octobre /2020 07:35
Dessin de Xavier Delucq, huffingtonpost.fr


 

Bienvenue à Stephen Blanchard, Président de Poètes Sans Frontières, Dijon. Réservons-lui un très bon accueil !


* * *
*


Nous voilà confinés, face à l’épidémie,
Le virus se répand, il faudra patienter,
Nous n’avons plus le temps de tout argumenter,
Les français sont touchés, c’est une pandémie.

Chacun panique à bord, la porte refermée,
La guerre est déclarée en absence de choix,
L’amour est en danger quand l’horizon sans voix
Nous prive de l’espoir d’une visite aimée.

Je regarde la vie en perte de lien,
À l’heure où vont s’enfuir les ailes de mes rêves,
Le vide et l’abandon sont de mortelles sèves
Me transperçant le cœur d’un doute kafkaïen.

Mais l’homme tend ses bras vers la belle espérance,
La solidarité sur un même chemin,
Car le devoir l’appelle à se faire devin
Pour sauver notre monde aux jardins de l’errance.

© Stephen BLANCHARD

http://poetesdelamitie.blog4ever.com/


 
 

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28 octobre 2020 3 28 /10 /octobre /2020 07:41

 

 

Tu leur diras que je n'étais pas heureuse,
Que mes attentes étaient beaucoup trop ambitieuses,
Tu leur parleras de mes  espoirs vains,
Dis leur que mes rêves étaient incertains,
Que même si ces derniers ont nourri mon bien-être,
Souvent, je n'ai fait que laisser paraître,

Tu leur raconteras comment je me suis battue,
Et  combien je l'ai regretté et m'en suis voulue,
Parle des risques que je n'ai jamais pris,
Et de ceux que j'ai tentés peu importe le prix,

Dis bien que mes intentions ont toujours été louables,
Mais que mes choix étaient juste "préférables",
Tu diras que j'ai toujours gardé le sourire
Même quand tant de fois j'ai senti mon cœur mourir,

Raconte mes larmes raconte bien toutes mes larmes,
Ils comprendront comment s'est envolée mon âme,
N'oublie pas de dire que j'avais un bon fond
Que j'ai fait mes prières et m'en suis remise au tout puissant,
Je n'ai jamais nui à quiconque
Même si j'ai beaucoup opté pour la vengeance,

Décris-leur mes blessures les plus profondes,
Ainsi ils jugeront moins ils sauront comprendre,
Dis leur que je n'étais pas malveillante,
Même si parfois je me suis montrée méchante,
Explique bien que j'avais mes raisons
Que quelque part la vie m'a prise en dérision,
Me plongeant dans de sombres dépressions...

Alors dis leur que l'existence a fait défaut d’un important droit !
Dis leur que survivre était ma seule foi !

©Djida Cherfi
24/10/2020

 
 

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27 octobre 2020 2 27 /10 /octobre /2020 07:34
Le gladiateur, sculpture d’Etienne Fatras ©

 

 
 
Le gladiateur blessé
Il attend
Sa blessure à la poitrine n'est pas mortelle,
Il ne peut plus se servir de son bras.
Il attend
Il avait toujours gagné ses combats,
Sa vaillance n'est pas éternelle.
Il attend
De la foule, il a les faveurs,
Les pouces se lèvent pour le sauver.
Il attend
Sa mort serait rapide, il n'a pas peur,
Impotent, il sera vite oublié.
Il attend
La foule, l'empereur la suivra-t-elle ?
Ou montrera-t-il, qu'il est le plus fort ?
Il attend
Le destin peut nous être infidèle,
Ainsi va notre sort.
Il attend
Il attend que quelqu'un vienne le sauver.
Vous qui lisez, vous le pouvez.
Ainsi vous donnerez de l'espoir
En écrivant la fin de l'histoire.
 
©Etienne Fatras
 
 
 
 
 
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26 octobre 2020 1 26 /10 /octobre /2020 07:30
Mot à mot comme goutte à goutte…

 
 
 
Le premier mot appartient au pur hasard,
le deuxième à un choix généralement audacieux,
le troisième à l’humeur du moment,
le quatrième au mode opératoire,
le cinquième au sens de l’humour,
les vingt suivants,
y compris ceux qui ne sont compris qu’à demi,
à un tempo qui déchire.
Quant au dernier, il est à moi, rien qu’à moi.
Si, si, j’insiste.
Il n’est pas question de changer la donne :
ajoutez-le sur mon ardoise.
Faites-moi confiance,
on réglera bientôt ça entre nous
dès qu’une autre opportunité
se présentera
dans de meilleures conditions.
 
©Michel Duprez
 
 
 
 
 

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 07:30
Photo site lapressegalactique.com

 

 
 
Elle m’a dit
Revenez dans un quart d’heure
Je dois finir avec une cliente
Alors je suis sorti dans la rue criblée de soleil
Et je t’ai cherché aux terrasses
Mais aucune femme n’avait ton visage
Ni ton beau sourire d’aube d’été
Et comme je ne savais pas quoi faire
Je suis entré dans la librairie
Direction rayon poésie
Et j’ai feuilleté les meilleurs poètes
Les femmes surtout
Louise Labé
Emily Dickinson
Elisabeth Browning
Anna Akhmatova
Et toutes parlaient d’amour
Et je continuais de penser à toi
Revoyant ton visage dans les mots des autres
Et quand je suis sorti de la librairie
J’ai vraiment cru que tu étais avec moi
Et j’ai souri à tous les gens que je croisais
Et je trouvais bon de vivre comme ça
Avec des mots dans mon cœur
Qui me rapprochaient de toi
Tandis que la coiffeuse m’attendait
En fumant une cigarette
Sur le bord du trottoir.
 
©Pascal Hérault
 
 
 
 

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