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15 octobre 2022 6 15 /10 /octobre /2022 06:40

Recension : Ara Alexandre Shishmanian – Orphée lunaire
Edition L’Harmattan. Collection -Accent tonique- Poésie. Novembre 2021.
Préface et traduction du roumain Dana Shishmanian.
Illustrations : 1ère de couverture. Jean Delville. Orphée mort. Huile sur toile 1893
                         4ème de couverture. Autoportrait 1981
Format 13 ½ X 21 ½.  Nombre de pages 96.

 

Comme tous les poètes, philosophes, écrivains, épris de liberté et de la défense des droits de l’homme, Ara Alexandre Shishmanian a connu les persécutions de la terrible police politique roumaine, sombre époque du communisme sous le joug implacable de Nicolae Ceausescu. Précautions impératives de survie, il lui fallut quitter son pays.    


Cependant, la philosophie, l’histoire des religions, la poésie, lui permirent de maintenir la tête hors de l’eau et de poursuivre son chemin de vie intellectuelle par des publications, colloques, conférences, en de nombreux pays. Sous l’égide de l’ INALCO il organise à Paris le colloque international d’histoire des religions « Psychanodia.»   


Aujourd’hui je découvre un de ses derniers recueils « Orphée lunaire. » Il s’agit ici d’une œuvre reposant sur le socle des hautes traditions, mais très éclectique et ouverte à la modernité, à la vision de son temps où l’esprit de l’immense, penseur, philosophe et écrivain roumain Mircea Eliade véritable référant n’est jamais bien loin.


L’œuvre d’Ara Alexandre Shishmanian révèle une poésie qu’il ne faut pas forcer, qui impose d’être lue en filigrane et dans laquelle nous devons nous laisser porter, lâcher prise pour être transporté par notre imaginaire et les images qui y naissent.


Proche de l’esprit cistercien, notre poète a besoin de rigueur, de sobriété, de dépouillement, dans cette crise de modernité en total étiolement, une nécessité s’impose à lui, la renaissance des mythes fondateurs et le retour au sacré dans la ligne conductrice de Mircea Eliade dont la vison gnoséologique, fit de lui un restaurateur et fondateur de l’histoire contemporaine des religions.


A ce propos d’un retour au sacré, je serai tenté d’en associer l’œuvre d’un immense artiste roumain, Silviu Oravitzan, dont l’œuvre côtoie la transcendance.    


Le poète porte en lui tout le chaos du monde, il en subit les variations, comme une secousse dans le cœur et une déchirure dans l’âme. Il place sur l’abécédaire de son orgue à senteurs, toutes le nuances qui le conduiront au parfum de l’âme, celui que l’on voudrait absolu, proche du Divin. C’est une poésie qui impose la réflexion et s’estompe dans l’ombre d’Orphée.


Ara Alexandre Shishmanian compose des poèmes qui prennent la forme d’un requiem. Il porte un regard sur notre société en sa folie un peu comme son compatriote le grand peintre Corneliu Baba. D’ailleurs ne nous rapprochons nous pas ici de « L’éloge de la folie » d’Erasme.


Notre poète est dans l’observance de l’humanité et voit les dangers de la folie des hommes, dont nous sommes actuellement au cœur, il y voit une sorte de tsunami en haillons, des anges anxieux, des rêves crucifiés. Le poète a parfois ce sentiment d’être perdu, d’être en situation d’absence, alors il se met en quête des valeurs fondamentales oubliées : « .../...mon indifférence vomit le désert de l’exode où j’ai grandi.../... »


Toujours très délicat que de vouloir poser un regard sur la poésie d’un philosophe, de surcroît un gnostique où le béotien se heurte le plus souvent à la barrière de la connaissance.


Il est vrai que l’œuvre d’Ara Alexandre Shishmanian peut paraitre parfois quelque peu hermétique, cependant, il faut savoir doucement en franchir le seuil et s’en imprégner.
Le mythe d’Orphée est le fil d’argent de ce recueil, dont l’auteur voit en la poésie un rayonnement universel, un chemin de vie qui pourrait améliorer la destinée humaine, où tout est fugitif, temporaire, fragile et évanescent.    


Par la pensée orphique, qui fut également début XXème siècle un mouvement artistique cher à Apollinaire, notre poète tente lui aussi, d’ouvrir les portes du mystère, sans doute est-ce la raison pour laquelle il use de formules alchimiques et place dans son athanor l’alphabet de la connaissance, pour peut-être y transmuter le poème d’or.


La poésie est un énigmatique voyage, : « .../... je fabrique des barques à traverser le Styx.../... » une périlleuse traversée qui n’est pas sans nous évoquer l’œuvre fameuse d’Arnold Böcklin « L’ile des morts».


En compagnie de la poésie d’Ara Alexandre Shishmanian, nous traversons des espaces dignes du plus pur surréalisme où : « Les chiens se dessinent tout seuls en disparaissant ../... » Ce qui d’ailleurs me fait songer au film surréaliste de Luis Buñuel : « Le chien andalou. »


Par la poésie notre poète, transforme les mains jointes en coupe sacrée, pour y préserver le sang de la vérité et pourquoi pas métaphoriquement celui du Graal. Il s’interroge sur lui-même au risque de se perdre de nouveau, car après une chute avec les « .../...avalanches ténébreuses des soleils » il est toujours délicat de remonter vers la lumière face aux « .../...avalanches des ombres avec leur noir lent » qu’on boit « en des coupes extatiques ».


Ara Alexandre Shishmanian, fait le constat lucide de notre société où nous ne percevons qu’une sorte de chaos permanent, les leçons des expériences passées ne servant à rien : « Rien n’est plus près du néant qui l’illusion.../... »


Le poète éveillé, initié, oscille entre l’espérance personnelle et l’aliénation où se profile le spectre de la pensée unique


Le constat est irrévocable, pertinent et amer, le fil d’espoir attribué à l’homme est ténu !


La poésie d’Ara Alexandre Shishmanian nous entraine dans un tourbillon d’images rivalisant avec l’insolite : « .../... l’invisible assassine les mirages.../... »


Par le sourire de son intimité, Ariane serait-elle la passeuse du mystère des syllabes, la porteuse d’espoir au sourire enjôleur, celle pour qui le poète prend conscience que l’amour ne doit pas se faire pesanteur, mais bien au contraire devenir un état de grâce. : « Un souvenir qui caresse les cheveux. »

 

Michel Bénard.  

 

 

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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 06:35


 


Si peu de temps dans ce corps Si longtemps dans l’esprit Si peu de temps pour t’attendre Viens vite je t’en prie Je suis la Terre Tu es le Ciel Jumeaux primordiaux Recommençons le Monde...


~*~


Così poco tempo in questo corpo Così a lungo nello spirito Così poco tempo per aspettarti Vieni presto ti prego Io sono la Terra Tu sei il Cielo Gemelli primordiali Ricominciamo il Mondo...

 

~*~~*~


Ode©
Extrait du nouveau recueil de ODE : Médaillons Poétiques, français et italien – Traduction de Mario Selvaggio  
 
 

 

 

 

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13 octobre 2022 4 13 /10 /octobre /2022 07:04


 

 

le feu du ciel
engendre l’enfer
sur notre terre

même les plus fanatiques adorateurs
cherchent des parcelles d’ombres
pour se protéger un peu

l’astre du jour
tant vénéré et attendu
petit à petit nous tue

il brûle nos forêts
assèche nos rivières
massacre nos cultures

il transforme en pyromanes
des êtres qu’on ne pouvait soupçonner
mais qui se réveillent briquet en main

Ce soleil rend fous les plus sages
et rend sages les plus vieux
épuisés par les rayons mortels

Hélios se venge
de notre orgueil
et de nos folies

Rê d’Egypte
va nous effacer
d’un seul trait

certains croient encore
sauver le monde
par plus de technologie

oubliant que celle-ci
est en partie
la cause de la tragédie

sans parler des dieux
ne pas écouter les cris de la nature
finira par tuer toute vie sur terre…

il suffit de quelque dictateur fou
pour achever le travail
et effacer toute trace de vie…

Nous avons vus
sur l’île de beauté
le cataclysme déchaîné

emportant des vies
pas plus coupables
que nous tous

la fureur du ciel
n’a d’égale
que son abominable cruauté

dans son absolue injustice
dans son total aveuglement
et sa complète surdité…

est-il encore temps
d’aider Dame Nature
pour espérer un futur ?…

la réponse
dépend
de chacun de nous

 

©Jean Dornac

Lannion, le 12 octobre 2022            

 

 

 

 

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12 octobre 2022 3 12 /10 /octobre /2022 06:48
Dieu le Père, peinture de Giovanni Francesco Barbieri dit Le Guerchin (1591-1666). Galleria Sabauda Turin/Aurimages


Plainte immédiate à personne en danger

 

 

J'ai semé des miettes aux oiseaux
mais auparavant, j'ai nourri
le chat et le chien qui guettaient,
ventre aux aguets...
Providence et Vigilance, une absurdité ?

« On est responsable de ceux qu'on a apprivoisés »
a dit le Renard de sagesse futée
du seul Saint célèbre
capable de voler en avion:
le grand Saint Exupéry !
Et je voudrais savoir à partir de quand
cette loi entre en application chez les humains,
et quels en sont les bénéficiaires et récipiendaires

Car, si je jette un coup d'oeil alentour de l'homme
je vois beaucoup de laisser aller, de désastres
et beaucoup d'irresponsables addicts au hasard
qui fait si bien les choses, au ''C'était écrit''
ou ''Dieu pourvoira'',''Chacun pour soi'',
''pas de souci, l'humanité s'autorégule''
''l'Apocalypse est prévue pour ça''... etc etc...
Ô marasme civil et religieux de compensation !

 Il faut vraiment prier ventre à terre, pour ceux qui y croient
et disent avoir, par leurs prières
et leur ''sainteté désintéressée'',
la main sur les commandes pour
restaurer la ''Divine Providence'',
l'armée des anges bénévoles,
les anges gardiens, la ''Bonne Etoile'' pour tous
et le pain quotidien sonnant d'urgence
et trébuchant sur le pallier de chacun !

Car des questions se posent...et creusent de grands cratères
dans la foi en l'humain aussi bien qu'en Dieu
Le Grand patron n'a-t-il pas mis la clé sous la porte ?
Ma parole, n'aurait-il pas délocalisé son entreprise
sur d'autres planètes où la main d'oeuvre serait plus souple
et coûterait moins cher à éduquer ?

Avec humilité, en toute innocence, mais en urgence totale,
je demande poliment, le cœur battant de l'aile,
au Grand patron pressenti de cette multinationale illimitée
de revoir de toute urgence son programme
d'investissement sur la planète Terre,
de relire avec attention Saint Exupéry
et de nous faire ''une fleur'' :
de semer la poésie et le partage dans tous les esprits
avant que ne se St-Exupérissent en rêve
en avion ou en fusée interplanétaire
tous les innocents affamés du monde,
aussi nombreux que les grains de sable du désert,
sommés de se sacrifier pour des Logos
qui projettent d'aller ''faire leur blé''
Ailleurs où n'existent ni oiseau, ni renard, ni fleur
 

© Jeanne CHAMPEL GRENIER                          
 
 

 

 

 

 

 

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11 octobre 2022 2 11 /10 /octobre /2022 06:51


 

 

Pour bientôt le dernier choc
le dernier point sur la ligne
que l’on pensait prolonger
un petit bout de siècle encore

C’était pourtant prévisible
mais on avait de l’encre plein les yeux
écrire éloigne vers le rêve

Alors on enjolive les oeillères
on les décore on les colore
on les guilloche on les cisèle
on en peint même l’intérieur
on veut que ce qu’on voit
ne le soit pas sous un jour triste

 
©Louis Delorme  
 
Extrait du recueil imprimé par Louis Delorme lui-même, recueil nommé : « Le point de rupture »

 


 
 
 

 

 

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10 octobre 2022 1 10 /10 /octobre /2022 07:56


 

 

  Poèmes Lauréats Concours Jeunesse SPF 2022

 

A la table de la connaissance siège l’enseignement
Lors de ce festin mondain on sert dans des coupes richement
Décorées une subtile boisson. Le breuvage qui coule à flots
Sans déborder est l’instruction et il a la noirceur de l’encre et des mots.

Pour ce grandiose dîner, le maître s’est improvisé échanson
Il sert à tous l’hydromel d’instruction et, oubliant les chansons
Qui résonnent dans la salle, il fixe les livres éparpillés
Sur la table : Hugo, Rimbaud et tant d’autres se dressent en tours dépareillées.

Mais déjà le maître disparaît, retourne à sa vie austère :
Son travail est loin d’être achevé, il doit encore verser de la matière
Cette fois, l’instruction emplira des êtres ; et non plus des verres
Et c’est grâce à l’école que le jeune est à lui-même découvert.

L’école n’est-elle pas une merveille ? Un don de chaque instant ?
L’instructeur n’est-il pas si honorable, de donner tant,
De faire réceptacle de la connaissance grandiose un autre ?
Alors l’élève doit regarder son maître avec respect : il nous rend nôtre !
 

©Sophie STRUILLOU--SMYRNELIS

– 1ère – 75013 PARIS
1er PRIX SECTION 2des- 1ères
                 
 
 
 

 

 

 

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9 octobre 2022 7 09 /10 /octobre /2022 08:42


 


Je porte au coeur
l’éclat de ton regard…

Il plante ses racines
comme des flèches d’or
avec la patience
d’une sauvage douceur…

Chaque chose s’épuise
en écoutant la mort
naître de son destin…
… mais sous la cendre
encore fraîche de tes pas
s’élève une splendeur
plus vive et plus tenace
que la joie de surprendre
les fleurs du quotidien
plus obstinée
que le balancement
des heures
plus insaisissable
que notre devenir…

Ah ! cette flamme de velours
vibrante comme une image
au volcan des couleurs
s’est jetée sans violence
dans l’ombre de ma chair
et ma voix suspendue
aux doigts de tes accords
soudain se penche
et se métamorphose
en silence d’étoiles…

© Victor Varjac

Antibes, 20 novembre 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS

 
 
 
 

 


 
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8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 05:12


Tableau :
© Monique Thomassettie, Le Temps, huile, 1985
Tableau exposé à Bruxelles en 1986.
Collection particulière.


 

Plus perplexe qu’inquiète, elle considérait les barreaux qui lignaient le soleil, lui donnaient une apparence rayée, alors que c’est elle qui était prisonnière.
Non, elle ne se tracassait pas. Elle acceptait au contraire sa situation avec une philosophie qui lui sembla d’emblée la suite pratique et naturelle à cet idéal de sagesse auquel aboutissaient invariablement ses récurrentes et abstraites questions existentielles.
Si, jusqu’ici, sa sagesse avait été intuitive et pensée, il était enfin donné à cette potentialité de se manifester.
Cependant, une fatigue la gagna peu à peu, ses paupières luttant pour ne pas se fermer.
C’est dans ce battement de cils, dans le flou de cette entrouverture, que les barres lui parurent onduler.
Entre veille et sommeil, l’ondulation lui semblait tantôt glisser entre les barreaux rigides, tantôt être ces mêmes barres assouplies.
À la fois, elle voyait un serpent traverser aisément la barrière et elle voyait vibrer les durs degrés de celle-ci tandis que tombait leur peau métallique.
Il lui semblait comprendre que ce serpent qui se faufilait tout en dynamisant le grillage pouvait être lui-même celui-ci. D’autre part, elle se demandait vaguement si ce serpent n’avait pas pour maître ce soleil devenu pour elle inaccessible.
Enfin, avec une acuité paradoxalement réconfortante, elle réalisait que cette inaccessibilité constituait l’issue du dédale.
Qu’elle était sa propre issue.
Et que, en définitive, elle était et demeurait l’issue de notre condition !
Son réconfort venait d’avoir pu cerner et surtout accepter cette condition. De mieux savoir, et d’en tirer la leçon.
Ainsi, elle revenait à cette vieille Genèse. À un savoir qui ne lui barrait pas le chemin, mais qui le lui montrait arrivé à une certaine limite.


Extrait : Première page de :

© Monique Thomassettie

Le fruit d’Éden, c’est une bonté divine
poussée sur un arbre humaniste
au bout d’un souple bras

Roman serpentuel
philosophique et philopsychique

Éditions M o n é v e i L
Collection Niveaux de Conscience

(Écrit en 2008, publié en avril 2009)

 
 ©Monique Thomassettie
         
 
 

 

 

 

 

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7 octobre 2022 5 07 /10 /octobre /2022 06:57


 


serais-tu de ces voyageurs
qui n’admirent que
les oiseaux de paradis

 

est-ce pour cela
que tu n’as jamais bâti de maison
ni fermé de cage

 

©Hafid Gafaïti 1       

1 Hafid Gafaïti, Les braises de l’aube, Éditions Al-Amar (Alain Gorius), Paris, 2017, p. 22.    
 
 

 

 

 

 

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6 octobre 2022 4 06 /10 /octobre /2022 06:34

Photo : Kathleen Hyden-David

 


Humanité révélée
araignée
ou monstre grimaçant

Bouche
pour haranguer
les hommes
ou chanter des refrains
d’oiseau

Lèvres
pour goûter la rosée
ou embrasser
les fées

Dents
pour croquer la vie
ou dévorer
les oisillons égarés

©Kathleen HYDEN-DAVID  

Extrait du recueil « Ecorce » aux éditions France Libris          
 
 

 

 

 

 

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