1 novembre 2011
2
01
/11
/novembre
/2011
09:04
http://encrelarme.blogspot.com/2011/01
Et glisseront les perséides sur les ciels de mes nuits
Le temps filera encor entre mes mains de lunes
Oh ! Je n'ai pas peur du temps qui passe
Il me raconte ses histoires dont il est le témoin
Me rappelle aussi les miennes
Et me raconte celles que je n'ai pas encore vécues
Me dit ces cœurs, ces corps perdus, silencieux
Des âmes sœurs qui se cherchent, se trouveront
Qu'elle est longue l'odyssée de la vie
Vaste comme l'univers et sa course
Il est un port des rendez-vous
Au temps de la rencontre du voyage des désirs
Pourquoi attendre les demain abstraits
Qui s'empilent dans le tiroir des âmes
Je voudrais partir, mes bagages sont trop lourds
Seule je ne peux et il n'est pas encore arrivé
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions Les Poètes
Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Ode
31 octobre 2011
1
31
/10
/octobre
/2011
08:56
Le penseur de Rodin (TheGirlsNY/Flickr/CC)
Vivre, je ne l’ai pas demandé
Ce n’est qu’un cadeau empoisonné
On dit pourtant, qu’il faut tenir bon
Qu’il s’agit d’un devoir d’Homme
Que l’honneur et le courage l’exigent
Honte à qui abandonne
Cette barque commune
Qu’il souffre ou soit damné
Pauvre et reclus
Jamais considéré
Souffrir, je ne l’ai pas demandé
Ô douleurs, dernières compagnes
De mes noires aurores
Ne pourriez-vous pas m’oublier ?
Soyez donc infidèles
Laissez-moi un filet de paix
Une ombre d’espérance
Même courte, même fragile
Laissez entrer en mon âme
Une esquisse de joie
Mourir, je ne l’ai pas demandé
Mais les spectres de l’au-delà
Ne m’épargneront pas
Eux qui s’amusent
De mon corps affaibli
Le torturant à toutes heures
Pour mieux rire de mon malheur
Tels des vautours affamés
Ils attendent l’heure finale
Pour déchiqueter mon souvenir
J’aurais aimé pouvoir choisir
De vivre ou de mourir
De la lucarne de mon âme
J’observe, mélancolique
Les terres noires de ma vie
L’espérance est enfermée au dehors
Dans les palais des gens heureux
D’où le poète reste toujours exclu
A lui, les plaines arides
Et les cieux sans chrysalides
Vivre, je ne l’ai pas demandé
Souffrir, je ne l’ai pas voulu
Mourir, reste-t-il le seul choix
Pour qui sait que le bonheur existe
Et que jamais il n’en aura sa part ?
S’envoler avec les innocents
Reste-t-il le seul choix
De l’amoureux des vies et des mots ?
Je rêve d’un monde sans pouvoirs
Une planète célébrant l’Amour…
© Jean Dornac
Paris, le 21 juin 2011
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Jean Dornac
30 octobre 2011
7
30
/10
/octobre
/2011
07:51
© Gustav Klimt : La Vie et la Mort
Appartenir
les yeux ouverts
à ce corps
insaisissable et mortel
qui chaque jour
nous quitte un peu plus
et prépare notre cœur
au sacrifice étrange
de l’ultime Passage…
N’est-ce pas accepter
un pacte misérable
où notre pauvre vie
ne sert que de proie
à la mort triomphante
et toujours affamée ?...
© Victor Varjac
Antibes, le 18 juillet 2001
Extrait du recueil « Le Dragon de Poussière » aux éditions
MELIS
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Victor Varjac
29 octobre 2011
6
29
/10
/octobre
/2011
08:54
Tortueux automnal (A.F.T.)©
Bel été est passé, l'automne tombe à nos pieds,
Tout habillé de feuilles couleurs "mélancolie".
L'écureuil casse noisettes, marmotte dans son terrier.
Les oiseaux disparaissent, me reste nostalgie.
Dans ce désert naissant, solitude m'envahit.
Les rayons lumineux ne me viennent plus du ciel.
Feuilles mortes se replient, arbres perdent leurs habits.
Mes rêves prennent le frais, ma carte devient vermeil !
Le temps n'est plus compté, mais il devient léger.
La vie devient miroir comme un étang glacé,
Mais la sagesse m'apporte plus de sérénité.
L'hiver, parfois, peut être début d'éternité.
Qu'importe la durée d'une vie ensablée
Dans la vile recherche d'un inutile avoir.
L'être ne se trouve pas dans la vie endiablée.
Amour et Paix sur terre comptent plus que la gloire.
Pierfetz©
( Automne 2011)
Extrait du site ARCIEL88 ( Section "Poésie" )
http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/VII%20-%205-%20Serenite%20automne.htm
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Pierfetz
28 octobre 2011
5
28
/10
/octobre
/2011
07:33
Infographie © Thierry Deschamps
Urine ton âme en un torrent de haine
Brûle à jamais ton cœur
Abjure la pitié.
Renie l'amour et ses futiles chaînes
Repais-toi de la peur
Et oublie l'amitié.
Aussi froid que le marbre
Et forgé dans l'acier,
Aussi tranchant qu'un sabre,
Un regard d'épervier,
Le doigt accusateur
Et l'air triomphateur.
Ne sois jamais Humain, cela serait faiblesse.
Comporte-toi en loup,
Soit beau comme un SS.
Fils du Ku-Klux-Clan, d'Hitler ou de Satan
Règne au-dessus de tous,
Du bourgeois au manant...
Tu t'prends pour un surhomme !
Mais tu n'es rien qu'un dingue !
Tu n'as plus rien de l'homme,
Tu peux sortir ton flingue,
T'éclater la cervelle
Au dessus d'une poubelle.
©Thierry Deschamps
http://www.le-spleen-de-zarathoustra.fr/0100-sommaire.html
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Thierry Deschamps
27 octobre 2011
4
27
/10
/octobre
/2011
08:04
http://lemondedecawouette.blogspace.fr/1868976
Le poète les fait chanter « A la douleur du mal amour »
Les amants « A l’amour triomphant… »
Le philosophe les enferme en termes alambiqués,
Le paysan les tait,
Le marchand hèle le chaland,
L'homme heureux les fait rire.
L’homme d’affaires les compte et les recompte,
Le curé les susurre,
Le muezzin les annone,
Le journaliste en fait la vérité, plutôt la sienne d’ailleurs.
Les politiques les tordent à leur faire perdre leur identité.
Ils sont à hurler parfois, désespérément,
Quand il est intolérable de soutenir le regard
vide de l'homme qui s’échine en un travail ingrat,
de ceux qui grignotent la dignité jour après jour.
Poème griffonné dans la nuit,
Seule à mon bureau,
Enfermée dans une tour de mots qui débordent mon âme.
Quand, enfin je loue les amours
Platoniques,
Physiques,
Epiques,
Hystériques,
Magiques ...
Ils trouvent leur chemin
Par mes sens aiguisés à t’écouter.
Je survis à travers chacun d’eux,
Je m’épuise parfois à les faire couler de ma plume.
Ils caressent chacune de tes formes,
Te ferment les yeux et croisent nos mains,
Mots murmurés à l’oreille,
Echoués là sur ton épaule.
Entre nos corps ils glissent,
Victoire à chacune de nos nuits
de conquête.
Nous avons alors et pour nous seuls,
Tous les bonheurs du monde en un seul cri.
Passent les heures, les jours et les années,
Passent le temps et la vie,
Les mots font bien fait leur chemin.
Ils m’apaisent enfin.
Ecrire, entre bonheur et souffrance,
Fébrilité et certitude apaisante.
Qu'est-ce que la vie peut apporter de plus ?
Ecrire, bercée par la musique.
Tout ceci finit toujours par m'emporter
dans une tourmente intérieure, violente.
Sans mots, imprégnée d'images de refus,
de l'impossibilité de dire, de contradictions étouffantes.
Paix, j'entends son pas.
N’y touchez pas, il est à moi.
Mots apaisants et tendres,
A vous de jouer.
© Dominique Dupuy
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Dominique Dupuy
26 octobre 2011
3
26
/10
/octobre
/2011
07:31
© Marc Dalle – La pesée des âmes
Sur les hauts degrés
De l’échelle du temps,
Pèlerins d’espérance,
Buveurs de brumes,
Nous croisons des mirages
En cocons d’illusions,
Nous accostons aux berges
Des sphères de lumière
Perlant des vitraux du silence.
Mystérieusement guidés
Par les chants de la terre
Et les frémissements d’archets
Des ailes d’anges.
Une émotion nous enveloppe,
D’une intense transcendance
Imprégné du bleu lapis-lazuli
Des nuances passionnelles.
© Michel Bénard.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Michel Bénard
25 octobre 2011
2
25
/10
/octobre
/2011
08:38
http://skycanada.blogspot.com/2009_03_01_archive.html
Derrière les portes closes des interdits
Dans la sphère nouvelle brodée d'étoiles filantes
Sur la planète bleue
Transformée en strates de feux
Le silence crie
Les cris se taisent
Sur ces jours sans étreintes
De la haine qui couve
Il faut semer l'Amour
Paré de perles de rosées
Aux symphonies réinventées
Comme herbe tendre
Sourire de la Source
Déchirant les voiles de la chair,
Du désir, des mensonges
Et des maquillages
Le vent emportera le malheur
À la dérive de l'infini
Le ciel ouvrira ses écluses
Et l'eau céleste le délavera
Jusqu'à la tombée du bonheur
Le soleil asséchera les nuages
Jusqu'au sourire de l'enfant
Qui oubliera ses chagrins
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Ode
24 octobre 2011
1
24
/10
/octobre
/2011
07:53
http://venus-vannoussa.blogspot.com/2011/08
Dans la nuit étoilée
Je cherche avec cœur
Celle qui oserait m'aimer
M’offrant sa liqueur
Seule la solitude
M’entoure de sollicitude
Mais mon corps
Rejette cette étrange mort...
Dans mes rêves fous
Tu es là, avec ton regard si doux
Et sans pudeur
Tu te dévêts avec chaleur
Mais ce n’est qu’un rêve
S’il s’arrête, je souffre sans trêve
Je cris dans la nuit noire
Hurlant tout mon désespoir
Je poursuis mon chemin solitaire
Mes jours sont mes bréviaires
Tout se répète inlassablement
Je murmure mon cauchemar tristement
Où es-tu, toi mon Eve
Mon soleil qui se lève ?
Ne tarde pas à me rejoindre
La nuit va bientôt poindre…
Viens avant que le désir de la fin
Ne me gagne dans mes draps de lin
Vient avant qu’un mortel poison
Ne m’empêche de voir une autre saison…
Tu seras ma renaissance
Ou tu signeras mon trépas
Selon ta divine présence
Ou ton absence avant l’au-delà…
© Jean Dornac
Paris, le 10 septembre 2011
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Jean Dornac
23 octobre 2011
7
23
/10
/octobre
/2011
08:03
© Gérard Beaulieu
Tu es l’éperon sauvage
qui pousse ma plume
sur la neige du papier…
Je sens ton regard
fixer l’incendie
dans le creux de mes reins…
Ton souffle saisit mon corps
qui se cabre dans l’ombre
tandis que tes mains
comme des oiseaux
sèment la braise du désir
sur les cris de ma chair…
Ah ! n’être qu’une torche
dans les bras de la nuit !...
Le destin sans comprendre
accroche le silence
à notre course folle
et pousse les volets
de l’heure importune…
Puis-je refuser la lumière
lorsqu’elle s’offre à genoux
à mon âme éperdue ?...
Qu’importe l’éraflure
et son gémissement
la passion dévaste
le chagrin de l’hiver…
Même touché à mort
je traverserai sans faiblesse
les jardins éternels
où ta candeur d’enfant
telle une source pure
tresse déjà mon cœur
en un serment d’amour…
© Victor Varjac
Antibes, le 17 juillet 2001
Extrait du recueil « Le Dragon de Poussière » aux éditions
MELIS
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
Published by jdor
-
dans
Victor Varjac