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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 08:01

 

nuages.jpg

http://guesswhoandwhere.typepad.fr/carnets_de_poesie/pascoli_giovanni/



Le souffle bleu du ciel
Effeuille des lambeaux de nuages.
Par-delà la clarté
Au cœur des hauts abîmes
Des crépuscules migrateurs
Vers la brisure de l’horizon
S’éparpillent dans la courbure du silence.
Ciel, antre du rêve
Des myriades de poussières d’étoiles,
Présence foisonnante,
Naissent au feuillage de la nuit.
Dans le néant disséminé,
L’immensité s’ébauche
Vers des nuits d’âmes closes.

© Jacques-François Dussottier



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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 08:26

 

peinturesurfeuille.jpg




Quand apparaît "Brumaire"*,

Quand les grands froids reviennent,

Novembre devient "Frimaire",

Chacun ferme ses persiennes.


Je me recroqueville

Sur mes "étés" passés;

Courses aux fines chevilles

Des amours dépassées.


Un feu de Souvenirs

Réchauffe tout mon être.

Vents froids de l'avenir

Peuvent bien disparaître,

Si le feu de tes yeux

Reste à jamais présent,

Mon rêve merveilleux

Passe au-delà du temps.


Le temps d'aimer encore,

Le temps d'aimer toujours

D'aimer toujours plus fort,

Toujours du même Amour.


J'irai peindre en hiver

Les feuilles de mon automne;

Le flamboyant automne

De nos émois d'hier.


Il suffit d'une feuille,

Dans mon herbier, séchée

Pour clore le Recueil

De toutes nos chevauchées.


Pierfetz ©



Calendrier de la Révolution Française :
 Brumaire = du 22 octobre au 21 novembre

Frimaire = du 21 novembre au 20 décembre.



*



L'automne se veut souvent flamboyant de couleurs chaudes...

Comme si la VIE s'en allait en habit de noces,
perlé de matins frais...

Des perles de cristal qui s'éclatent au vent froid de la pluie,

pour se briser sur une terre devenue aride.

Henri de Toulouse-lautrec le disait bien, 
tout autant qu'il fixait sur toile :

"L"automne sest le prinyemps de l'hiver"



Pierfetz


Extrait du recueil "LA CLEF DES SONGES"



http://plumarlequin.blogspace.fr/
http://arciel88.fr/



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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 08:43

 

purcell.jpg

A Valeriy Sokolov, violoniste de génie

« Deus nobis haec otia fecit »
(« C'est à un dieu que je dois cette tranquillité. »)

Virgile



HENRY PURCELL

Ami des Anges, Seigneur des seringas,
Toi qui reposes près des orgues
De Westminster,
Toi dont la musique astrale
A su défaire les nœuds solennels de l’oubli.

La nuit, émerveillé,
Je bois le chuchotis de tes notes,
Moi, l’anonyme poète
Aux 41 recueils de poésies,
Moi, l’exilé des saisons
A la trempe coriace des désespérés !

Mon cœur imprégné
Du parfum sacré de tes mélodies,
Se meut comme une étoile dans l’obscurité,
Vêtu de la clarté des mots purs
Comme Shiva dansait
Dans les flammes
Qui détruisent et recréent le monde.

Attentif à l’éternité, je veille tard, très tard,
Attendant le chant du vent frais
Qui m’apporte des collines
De l’huile pour ma lampe,
Et un peu de la beauté de ton âme divine
Changée en harmonie délicieuse !

© Athanase Vantchev de Thracy
Paris, le 30 novembre 2011


Glose :

Henry Purcell (1659-1695) : musicien et compositeur de musique baroque, né et mort à Westminster (quartier de Londres). On admet généralement que Purcell a été le plus grand compositeur anglais de naissance (Haendel ayant été britannique par naturalisation). Purcell a incorporé à sa musique des éléments des styles français et italien, mais a développé un style anglais particulier.

Shiva, transcrit parfois par Siva ou Çiva, « le bon, le gentil, qui porte bonheur », est un dieu hindou, un des membres de la Trimoûrti avec Brahmâ et Vishnou.




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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 08:23

 

Frac_35---copie.jpg

© JacquesFrançois Dussottier



Arpenteur d’utopie,
Orfèvre de mirage,
Ciseleur de silence,
J’imagine la féerie des couleurs,
L’intime transparence
Des métamorphoses paysagées,
J’effleure les parcelles éblouies,
Les éclats fragmentés,
Etonnante alchimie !
Par ce poème en dissidence
Je traduis la divine parodie,
Au travers d’un tulle
Diaphane et léger
Porteur d’un doux mystère.
Je rêve d’une cité idéale,
D’une Jérusalem céleste,
De la pierre du premier architecte.

© Michel Bénard.



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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 08:48

 

romeo-juliet-2.jpg

John-William Waterhouse



Ma main sera pour toi

La plus tendre des caresses

Mon ventre, ton couffin

Les vagues de la mer

Tanguent au rythme

De mes hanches

Au rythme de ton corps



Ta chevelure est ma forêt

Ton cou est un tronc d'arbre

Tes bras en sont les branches 

Je m'y agrippe



Mon âme est pour toi le bateau

Dans lequel tu te réfugies

Je suis ton Vaisseau d'Or

Tu es mon Capitaine

Lorsque le Soleil d'Orient se lève

C'est toi qui m'accueilles

J'avance vers toi

Portant dans ma main

Le Chiffre Unique

J'ai vu se lever la Lumière

Elle ne s'éteindra jamais

Tu es Présence

Tu donnes vie aux Rites

Tu es ma joie païenne

Mes encens...

© Ode


Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions Les Poètes Français – Paris


Prix Alain Lefeuvre 2010



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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 08:45

 

grand-mere.jpg

http://monia2009.centerblog.net/rub-retraites--3.html



Ouvrir ma vie sur ton sourire,
Savoir que dans l’arceau de tes bras,
Semblable à nul autre cache,
Tu bercerais mon frêle corps,
Et, par ta voix si caressante,
Tu m’offrirais tes poèmes,
Etait l’absolu de mon bonheur
Au cours de mes primes aurores.

Mais comment imaginer
Que ton cœur d’ardente bonté
Bâtissait, déjà, dès l’aube,
L’adulte que je suis devenu ?
Comment deviner, grand-mère,
Que ton amour sans borne
Serait le terreau de ma vie,
Qu’il ferait mon bonheur
Tout autant que ma faiblesse ?

Sous ton aspect modeste,
Ton allure de brave paysanne,
Ne parlant pas même ma langue,
C’est tout un monde de culture
Que tu m’offrais au portique de mes jours.
Toi, l’Alsacienne, c’est de Napoléon,
De la Révolution et de La Fontaine
Que tu peuplais mes jeudis.

Lorsque tu me parlais de grand-père
Emue, l’océan de l’amour
Débordant ton cœur,
Lorsque tu racontais mes oncles
Emportés par la fureur
D’une guerre atroce,
Et, plus tard, ravivant papa,
Que la vie, trop tôt m’enleva,
Mon âme saignait avec toi.

Souffle de mes premiers pas,
Gardienne de mon sommeil,
Nourricière de mes allégresses,
Tu étais la femme aimante qui veillait
Le gamin à la santé trop précaire…
Tu étais le cœur nécessaire,
Ma sève enfantine,
Tu étais l’amour vivant.

Je te revois encore
Sur une chaise, assoupie,
Cœur et âme apaisés,
Entourée de ta postérité.
Je me souviens encore,
Du temps fou de nos délices,
Tu perdais volontiers aux jeux,
Respirant la joie de tes petits-enfants
Si belle de tendresse donnée…

Un sombre jour de début juin,
Seule sur ton lit d’hôpital,
Tu m’as quitté abruptement !
Ce matin-là, je ne sais pourquoi,
Mon cœur était en fête
Avant que je n’apprenne
L’écrasante nouvelle.
Jamais plus, je ne verrai ton sourire…

Tu es partie, douce grand-mère,
Et tu as emporté, en d’étranges contrées,
Ma trop courte enfance.
Le ciel n’avait plus la même couleur,
La vie plus la même saveur,
Cœur brisé, homme-enfant,
Je quittais l’école, savoirs envolés,
Âme défaite, pour une vie d’usine
Loin, si loin, de ton flamboyant amour…

Mais à jamais, au-delà des heurts,
Tu règnes dans mon cœur.
Parfois, tu me visites
Lors de mes plus beaux songes…
Et je retrouve alors,
La tendresse et l’innocence,
Tes sourires et ton cœur aimant.
Un jour, je te retrouverai…

© Jean Dornac
Paris, le 23 février 2010



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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 09:09

 

yvavel-0061.jpg

© Yvanel



L’heure appartient à la brume
et le jour qui se cherche
n’a pas encore trouvé
la forme de son âme…
Les signes de lumière
s’approchent de la rive…
Quelle étrange beauté
se dresse devant moi
juste au milieu des arbres
où l’herbe triste et noire
semble envahir la plaine ?...
Le souffle de l’écho
s’enroule autour
de mon étonnement…
La naissance d’un visage
appartient tout entier
à la source du rêve
et sa métamorphose
est un baiser du ciel…
Hâtons-nous… hâtons-nous
la nuit n’a plus de voix
le grand livre de l’ombre
doucement se referme…
Il faut sortir du silence
et affronter le décor
sans se perdre soi-même…

© Victor Varjac
Antibes, le 12 mars 2002


Extrait du recueil « Le Dragon de Poussière » aux éditions MELIS



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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 09:17

 

sensation_91.jpg

© Sensation - Jacques-François Dussottier



Par des soleils féconds
Je m’épuise en survivance
Dans un chant de lumière.

Cimes de l’instant
Vers le feu des libres horizons
Dans la dérive de l’espace.

Cueillir les traces
Épuiser les signes
Dire, crier, murmurer.

Dans le vide épiant l’inutile
Je sème des regards
Dans la mémoire du temps.

© JACQUES-FRANÇOIS DUSSOTTIER



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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 08:53

 

fond-ecran-crepuscule.jpg

http://www.memoclic.com



Le corps sous perfusion
Le cœur tâtait son congé
L’esprit sans illusion
Je ne voulais pas déranger.

L’un écrit puis on efface
L’autre dénature la vérité
Tout se dit, tout passe
Sauf respect et sincérité.

Ecrire quelques mots
Sur un lit d’hôpital
Nul vers n’est de trop
Pour décrire le mal.

Ecrire ses vers si courts
Pour saluer les docteurs
Je ne fais pas de détours
J’avais froid, j’avais peur.

Ecrire, c’est reconnaître,
Vers ou encore phrases
Sauvé je dois l’admettre
L’amitié était bien la base.

A chacun sa lecture
Blanc, tel un suaire
Le lit sans couverture
Tous dans la même galère.

Seuls les yeux, visitent
Le souffle bien lourd
Assis, couché, hésite
Le malade est au four.

Comment suis-je entré
A vous de me le dire
Sorti, debout je le sais
Enfants, le même sourire.

Comment suis-je entré
Cerner pour mieux voir
Sorti, je vais me recentrer
Madame, mon histoire.

Comment suis-je entré
A vous de chercher
Sur moi vous concentrer
Je sais, j’ai trébuché.

Que dieu garde mes amis
Jean dornac et Adeline
Athanase, Joël et Jessye
Ils m’ont fait bien de signes.

© Mouloudi Mustapha
Le 27/11/2011



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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 08:47

 

0615-le-gout-de-la-vie.jpg

Infographie © Thierry Deschamps



Que la vie est absurde, quand on a oublié,
Que le monde devient rude, si l'on ne sait aimer.
Que la vie est bien triste, quand on y a banni
La folie de l'artiste, pour plus de profit.

Que la vie devient sombre, si l'on ne sait donner,
Si l'autre n'est plus qu'une ombre qu'on ne veut écouter.
Que la vie est amère, quand tels des zombies,
On est que "tas de chair" dont les rêves sont partis.

Que la vie est stupide, si l'on a plus d'espoir,
Si le futur est vide car on ne peut y croire.
Que la vie est cruelle, quand elle est sans amour,
Et que nulle étincelle, ne réchauffe les jours.

Que la vie serait belle, si tels des enfants,
Nous restions naturels et aimions sincèrement.
Que la vie serait douce, si tels des amants,
Nous n'avions plus la frousse, de voir passer le temps.

©Thierry Deschamps


http://www.le-spleen-de-zarathoustra.fr/0100-sommaire.html



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  • : Ce blog est dédié à la poésie actuelle, aux poètes connus ou inconnus et vivants.
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