8 décembre 2013
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http://alayce666.skyrock.com/2127100857-Petit-mot-d-amour-a-mon-cheri-et-ma-cess-Tryo.html
Dans cette ville où tout se meurt
Ma mélopée veut envoûter un baiser d’arc -en –ciel
Épousant la croisée des chemins neufs
Maîtresse de mes désirs et de mes scarifications
Je danse la valse du vent
Fébrile et consentante déjà
Je t’attends dans la frénésie de l’hyménée réinventée
Là où nous jouons si souvent
à nous faire croire que le bonheur se conjugue au présent
de tous les temps
Colmatant les bleus faits à l’empreinte de nos âmes,
Nous pouvons rêver de vivre au-delà de nos souffles
Pour nous chanter un petit mot d’amour,
Mon amour
© Marie Alice Theard
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Marie Alice Theard
7 décembre 2013
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© Joachim Patenier
Douleur macabre
derrière le dos
avec le soleil malade
en pleine fièvre typhoïde.
Causerie de pluie sur les débris
par peur d’être évaporée
par le vent d’une bouche de femme.
je m’adapte à la vie
je m’extrais de mon passé
je fais mon devoir de passeur
de l’autre monde
ou de moi-même.
Je retrouve petit à petit
mon pays sous les décombres
de la vie
avec l’angoisse, l’ennui, l’envie
et la gravité de dire la vérité à l’autre
avec la porte ouverte sur le jour.
On se cherche péniblement
de la perte d’une victime
à la mort habituelle de l’autre,
avec des pleurs primitifs
pour inonder les rêves.
© Yves Romel Toussaint
Poète - Hinche HaitiPoème
Poème extrait du recueil « Tremblements de cœur » écrit à deux plumes par Denise Bernhardt et Yves
Romel Toussaint. Éditeur : Le Vert-Galant. Ce recueil est né à la suite du tremblement de terre du 12 janvier 2010.
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Yves Romel Toussaint
6 décembre 2013
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© Jean-Claude Bemben
Mon Dieu
«Cherche au fond de ma pensée
Homme libre pour la liberté
Élevé assidu de la fierté.
Grand, de cœur et d’esprit
Un seul sens dans la vie
Elu, par l’illustre vérité.
Voyageur du devoir
Ami du droit de l’espoir
Regard, lit de la fierté.
A toi, honneur et gloire. »
Mon Dieu quel langage
Du respect que sait-il ?
Le poète est un sage
Qui ne quitte pas à la file.
Mon Dieu quelle analyse
De la plume que sait-il ?
Les écrivains canalisent
Sans froncer les sourcils.
Mon Dieu quelle conduite
De la culture que sait-il ?
Ses mensonges s’ébruitent
Il perdra bien ses cils.
Mon Dieu quelle arrogance
Du désespoir que sait-il ?
Son lit couve l’ignorance
Sa couverture tient à un fil.
Mon Dieu, est-il un humain
Une tête ne veut rien dire
Quand s’absente le train
On peut toujours courir.
Que le vent vienne de loin
Le bébé n’a qu’une mère
Dieu, du pur prendra soins
Que de tyrans sous terre
© Mouloudi Mustapha
Alger le 25/11/2013
Pouvons-nous encore parler de révolution ou de démocratie alors qu’il y a toujours et de plus en plus des barons qui ont le
monopole de ceci et de cela même celui de mentir laissant ainsi le monopole de cette multitude maux de société à cette couche jadis qualifiée de foyer de l’indigénat …
De nos jours le seul révolutionnaire qui n’a pas usurpé son titre n’est autre que le martyr de la cause humaine Che Guevara.
Pour le reste à quelques exceptions prêtes ils ne sont pas ce qu’ils veulent nous faire croire… (Mouloudi Mustapha)
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Mouloudi Mustapha
5 décembre 2013
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Infographie © Thierry Deschamps
Prenons le temps à bras-le-corps,
Prenons nos corps envers le temps !
Laissons en nous brûler la flamme,
Que crée la fusion de nos âmes.
Je t'aime !
C'est
Tout, c'est Nous...
Ta seule pensée m'emplie d'ivresse,
M'enveloppe d'une douce tendresse.
À chaque seconde le temps me presse,
De t'abreuver sous mes caresses...
Je t'aime !
C'est
Nous, c'est Doux...
Je veux te donner le bonheur,
T'emplir de douceur de chaleur,
Que tu t'épanouisses telle la fleur
Qui a su découvrir mon cœur.
Je t'aime !
C'est
Doux, c'est Fou...
Laisse moi t'amener au plaisir.
Que vivre, se conjugue avec jouir !
Partons dans le plus beau délire,
Laissons l'Amour nous épanouir...
Je t'aime !
C'est
Fou, c'est Tout...
~~*~~
©Thierry Deschamps
http://www.desir.le-spleen-de-zarathoustra.fr/je-t-aime.html
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Thierry Deschamps
4 décembre 2013
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© Jean-Claude Bemben
Si tu voulais faire vivre
Cette idée de l’amour
Qui exalte mon âme
À en mourir,
Si tu te livrais
Dans la vérité de l’être
Pour me faire renaître
À moi-même…
Alors jaillirait le poème
Des neiges sublimées par le feu,
Des laves en fusion
Embrassant l’Océan,
Et du Sel qui se fige
En un lac aveuglant.
Car nous serions enfin
Dans la nudité de la nuit,
Le Sel, l’Eau, et le Feu
L’un pour l’autre.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le
chasseur abstrait.
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Denise Bernhardt
3 décembre 2013
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10:23
http://www.blogg.org/blog-17202-themes-___au_programme-174081.html
On a besoin du merveilleux,
Le demi-songe nous héberge,
La demi-teinte est un refuge.
Nous voilà sains et saufs,
Comme autrefois, quand nous courions
Vers le tablier de Maman…
Les vastes plis nous protégeaient,
Nous enroulaient en chrysalides
Pour renaître enfin papillons !
© Luce Péclard
Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux
éditions du Madrier
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Luce Péclard
2 décembre 2013
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08:46
© Alfred Stevens
Qu’y a-t-il de plus émouvant
Qu’une femme qui s’abandonne
A l’amour de son bel amant
Qui de son cœur la couronne ?
J’ai hâte de lire dans tes yeux
Ce désir de tous les amoureux
Afin que l’amour s’accomplisse
Et que le bonheur s’esquisse
Je sais la force de ton regard
Je sais l’attrait qu’exerce ton corps
Ton cœur est ton étendard
Et je le cueille comme un trésor
Viens te lover dans mes bras
Glane la chaleur de mon torse
Goûte ma passion sans entorses
Vivons notre tendre opéra…
Chasse enfin toutes tes peurs
Pour que s’éloignent tes pleurs
Savoure la tendresse du moment
Qui nous rapproche du firmament
Abandonne-toi, ô mon amour
A la voix de ton troubadour
Il chante ta sublime beauté
Par son cœur émerveillé
Accepte toute ma douceur
Partageons notre tendresse
Vivons-les dans l’allégresse
Loin des fausses pudeurs
A nous deux, créons l’espace
D’une félicité sans carapace
Dans le tendre abandon
D’un amour tout en don…
© Jean Dornac
Paris, le 21 septembre 2012
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Jean Dornac
1 décembre 2013
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http://cdi.gannat.over-blog.com/
Marchant sur une scène
émoussé… imprécise… délavée…
l’homme apprend un rôle…
Entre la haine et la mort
il quémande les applaudissements
d’une bien pâle réalité
que le temps solitaire
ne cesse de pourfendre…
Ah ! Ce jeu grotesque
reconnaissable seulement
à nos présences insouciantes
disparaît tout à coup
quand nous plongeons
nos visages inquiets
dans la beauté vivante
de ce rêve perdu
et pourtant toujours proche
contenu dans l’espace !
© Victor Varjac
Antibes, novembre 1999
Extrait de « LE CHEMIN DES RÊVES » aux éditions Chemins de
Plume
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Victor Varjac
30 novembre 2013
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http://michelplaisir-peintremaxirealiste.blogspot.fr/2012_12_01_archive.html
S’envolent les mouches
Bruissent
Bourdonnent
Au sol se couchent
Le long des friches
Aux creux des niches
Chatoyantes bleutées
Vertes irisées.
Elles cherchent le miel
L’odeur vermeille
Le sang des corps
La sueur des morts.
Et sur les lèvres les bouches
S’agitent
S’affolent
S’accouplent les mouches.
© Béatrice Pailler
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Béatrice Pailler
29 novembre 2013
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http://talent.paperblog.fr/6156843/le-livre-de-la-vie/
Quand j’ai l’âme sous vide,
Je sens bien que ma voix voyage à contre-voie.
L’écho correspondant se répand alors si vite
Que les pages se propagent
Avant que l’apparent nous sépare,
Laissant passer entre toi et moi
Tant d’incertitudes concernant ce bonheur
Tellement prodigieux qu’on le croirait illusoire.
Je sais que l’on nous a toujours menti,
Que le ciel a seulement la couleur qu’on lui donne
Et qu’il en va de même pour la beauté des formes,
L’avenir inventé au jour le jour,
Les pages tournées et celles qui restent encore à lire ou écrire,
Pour toute la vie en somme
Que seules nos mains et nos pensées,
Passé le mur du sens,
Ont réellement le pouvoir de façonner.
© Michel Duprez
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Michel Duprez