21 février 2014
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08:38
http://www.lenouveleconomiste.fr/idiot-utile-12480/
Dans le monde de la course pour atteindre tel ou tel record les organisateurs utilisent pour cela des lièvres. En politique
les décideurs utilisent les idiots utiles…
(pour mon frère Athanase Vantchev de Thracy)
Pour lui, idiot utile
Le monde est bien petit
Cesse de faire le reptile
L’humain n’a qu’une vie.
Que vaut-il ce prix
Concave des malheurs
Anges et saints te fuient
Idiot, la tombe te fait peur.
Pour lui, idiot utile
Menteur de surcroît
La rue avec ses piles
Vomissent ses lois.
Que vaut-il ce titre
La vérité chez Dieu
Derrière cette vitre
Rien n’est de ce lieu.
Tu as détruit ton nom
L’idiotie ta culture
Tu t’es fait un surnom
Qui cadre tes mesures.
A chaque jour son matin
Inconscient, tu te détruis
Croyant être plus malin
Dans l’engrenage tu es pris.
© Mouloudi Mustapha
Alger le 12/02/2014
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Mouloudi Mustapha
20 février 2014
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08:30
Infographie © Thierry Deschamps
Je voudrais faire frémir ton corps sous mes caresses
Je voudrais t'enflammer de baisers, de tendresse
Te faire frissonner sous les ondes du plaisir,
T'inonder de bonheur, te voir t'épanouir.
Je voudrais m'enivrer de ton corps de déesse
Je voudrais oublier toute idée de sagesse,
Titiller de ma langue tes petits seins sublimes
Avant de m'abreuver en tes lèvres intimes.
Je voudrais que l'Amour soit pour nous une messe
Je voudrais succomber à toutes tes faiblesses,
Te pénétrer enfin, t'amener au plaisir,
Exploser en ton sein, tout en te faisant Jouir.
~~*~~
©Thierry Deschamps
http://www.desir.le-spleen-de-zarathoustra.fr/desir.html
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Thierry Deschamps
19 février 2014
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08:41
http://fr.wiktionary.org/wiki/braise
Tu es trop près de moi, mon âme
Comme un oiseau posé.
Dans le creux de ma main
Et qu’un souffle
Suffirait à faire s’envoler.
Si proche que je n’ose
Délier mon chant
Pareil à ceux des cours d’amour.
Mon cœur est trop rempli de toi,
Tel une coupe débordante
Déversant sa lumière
Dans la flaque du jour.
Plus rien n’existe,
Le monde m’enveloppe
De brumes insensées,
De lambeaux de silence,
De murmures,
Me laissant toute entière
Ravie en ta pensée.
Tandis que des tisons de l’attente,
Naît la braise précieuse
Qui sommeille pour toi
Dans la nuit amoureuse.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le
chasseur abstrait.
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Denise Bernhardt
18 février 2014
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08:34
http://nextdid79.blogspot.fr/2011_08_01_archive.html
Je vis dans un espace ouvert,
L’air y entre et sort à loisir
Tous les miasmes sont balayés,
Tous les aspects renouvelés.
Chaque moment est une aubaine,
Chaque lumière un flot divin.
Rien ne rebute le regard
Ni n’empêche de contempler.
J’évolue en passage libre
Où l’esprit se meut à sa guise.
Je prends la main de qui la donne,
J’offre la mienne à qui l’attend.
© Luce Péclard
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Luce Péclard
17 février 2014
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08:20
http://entre-val-et-foret.over-blog.com/5-categorie-11053651.html
Un oiseau a chanté sur les bords de ma fenêtre
Et je voyage ce soir à bord d’un voilier
C’est le panorama singulier
Où l’on observe les songes merveilleux
Sur les écrans inconnus…
La mer est d’indigo
Une peinture bleue ruisselle dans les cheveux de la nuit
La lune sourit de toutes ses dents
Des anges m’enroulent dans un drap blanc neuf
Une chandelle magique s’allume dans les airs
Mais non loin des frontières sidérales de l’Orient
Un triste vent chevauche à mille brasses
Sur le rivage des naufragés épuisés…
© Raynaldo Pierre Louis
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Raynaldo PIERRE LOUIS
16 février 2014
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09:14
© Caspar David Friedrich
Je connais cet instant
éphémère et mobile
en équilibre sur le trait
où l’ombre se recroqueville
sous les yeux étonnés
de la jeune lumière…
Je connais cet instant
où la rosée frissonne
quand la brise caresse
la joue de l’herbe folle
et que les fleurs des champs
se faufilent et tournent
en valses de couleurs…
Rien n’existe encore…
… à peine une apparence
dans la brume…
une esquisse promise
à la gloire du jour
qui monte en secret
le destrier du monde…
Voici l’instant où l’aube
offre son corps d’ombre
et la magie des lieux…
Alchimie ancestrale
où le sommeil perdu
titube et disparaît
tandis que la candeur
de ce mirage étrange
donne à l’espace
les premiers traits
de son nouveau visage…
© Victor Varjac
Antibes, le 6 juillet 2009
Extrait du nouveau recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube »
aux Editions Chemins de Plume
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Victor Varjac
15 février 2014
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08:27
© Alexandre Cabanel
Repose dans le ressac infini de la mer,
Un ondoyant baiser de chair.
Et la caresse humide salée trace son chemin
Par les vagues bercées au cœur des falaises d’airain.
Lentement, saintement vers ces lieux d’ombre,
Où sommeil alanguies les âmes sombres.
Ce corps à corps rougeoyant
Sur la grève nous laisse pantelant.
Les embruns de l’amour baignent nos corps si fidèles,
Et sous l’écume du ciel au creux des sables,
Nos souffles mêlés s’envolent tendres et désirables.
Alors respire, le suave et voluptueux parfum,
La douce et riche moiteur de mon aisselle
Qui frisonne fleur de peau en son écrin.
© Béatrice Pailler
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Béatrice Pailler
14 février 2014
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08:40
© Toulouse-Lautrec
Je n’écris plus, je respire.
Ton souffle mêlé au mien,
Tu ne peux savoir combien
Je voudrais être la lyre
Qui fera frémir ton âme.
Et c’est ta voix que j’entends,
Ton chant qui résonne en moi,
Toi qui as force de loi
Quand dansent nos mots tremblants
Au cœur d’une même flamme.
Tu es la goutte de sang
Qui draine la poésie
Hors des veines de ma vie,
La messagère du vent
Amoureuse des marées.
C’est toi qui me réinventes
Quand plus rien n’a l’air sérieux
Et que je ferme les yeux,
Toutes paroles cessantes,
Dans la nuit de tes pensées.
© Michel Duprez
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Michel Duprez
13 février 2014
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08:35
http://www.rouja.fr/illustration/basse-cour-sur-le-chemein-de-la-ferme
Je connais un vieux coq clopinant sur ses serres,
De-ci de-là traînant, en quête de son grain,
Sont couchés les soleils qui couronnaient ses guerres,
L'air ne vibrera plus de ses clameurs d'airain.
Nul soir ne le voit plus, sur la plus haute branche
Préméditant de nuit, dans l'attente du jour,
Une expédition virile et nette et franche :
Dilater à loisir ses intérêts en Cour.
Il tient plutôt le sol parmi poulets, gallines,
Les uns encor niais, les secondes couvant,
Tandis que des pigeons revenus de collines,
Le narguent ingénus, chacun à tout venant.
Amer il cherche l’ombre, y range ses oracles,
Ce qu’ils avaient de gloire et d’ardeurs et de fers,
S’il lisse sa rémige il en fait un spectacle,
Façon d’exorciser sa descente aux enfers.
Viendra bien un moment au cœur de la journée,
Où tiédeurs aidant lui reviendront ses chairs,
Au point qu’il tentera car de race bien née,
L’exercice royal de brasser haut les airs.
Ce sera juste assez pour atteindre la cruche
Ebréchée où se niche un regain d’escargots,
Cherchera qu’il n’est plus susceptible d’atteindre,
Son célèbre contre-ut perché sur ses ergots.
Passeront de la sorte et les heures saumâtres,
Les manèges du jour que berce son ennui,
A d’autres de jouer, crédules, les bellâtres,
S’imaginant l’avoir de leur fait éconduit.
Il a bien quelques fois avec force marmailles,
Fils des fils de ses fils, un semblant de caquets,
Mais ça ne va pas loin, non plus chez les volailles :
Un vermisseau surgit et dévient leurs acquêts.
Ainsi dans le cortège inexorable ou glousse,
Pépie, éclate et chante un peuple en mal de quoi ?
Chacun s'affaire et pense à va comme l’on pousse,
Circonvenir un sort qui le laissera coi.
Aussi l'aimè-je bien ce morceau d'infortunes
Vainqueur, sans écarter de finir aux rancarts,
Me plaît de consoler qui vécut pour des prunes :
Génie irrésolu qui coiffe tous les arts.
© Claude Gauthier
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Claude Gauthier
12 février 2014
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08:25
© Paul Landowski
Dans la caresse du vent
Et la fuite du temps,
Tenter de saisir l’invisible,
Tenter de capter l’indicible,
Tenter de cueillir la vibration
D’une fleur de lumière.
Au cœur des ténèbres.
Arpenteur de l’étrange,
Glaneur de l’ineffable,
Interroger l’éphémère des mirages,
Sculpter les frissons du vent.
Chaman de la révélation
Dévoiler les portraits singuliers,
Conjurer les sortilèges,
Et transmuter le mystère
En poème de pierre.
© Miche Bénard.
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Michel Bénard