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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 07:12

 

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http://coeurdesamesmagiques.forumgratuit.org/t46-le-bien-et-le-mal



Dans cette jungle qu’est devenu mon monde, je préfère celui qui me fait cauchemarder à cet autre qui veut me faire rêver.


Te souviens-tu de l’autre jour
Chuchotant à mes oreilles
Tu jurais honneur et amour
Nos têtes sous le même soleil ?

Vices et maux abondent
Qui n’a pas soif a faim
N’oublie pas l’autre monde
La fin peut être demain.

Rends-nous l’ascenseur
Ne le garde pas pour toi
Ta conduite fait peur
Même la gravité a ses lois.

Ouvre-toi à l’ensemble
Il n’y a pas que tel et tel
Qui croit rassemble
Et la vie ne sera que belle.

Ouvre, esprit et cœur
Hier, relève de l’histoire
Gare à tous ses pleurs
Qu’engendre l’enfer du noir.

© Mouloudi Mustapha
Alger le 27/03/2014



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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:29

 

espoir.jpg

Infographie © Thierry Deschamps



Écrire !
Écrire, avec ces mots si vains !
Écrire, de beaux alexandrins ?
Écrire, sur un vieux parchemin ?
Écrire, cet amour qui m'étreint !

Brûler !
Brûler, dans la chaleur de la vie.
Brûler, lumière du phare d'Alexandrie.
Brûler, de découvrir enfin la vie !
Brûler, de cet amour qui m'envahit !

Ouvrir !
Ouvrir, la porte de ton cœur,
Ouvrir, mon âme à l'extérieur
Ouvrir, ta vulve comme une fleur
Ouvrir, à l'amour, au bonheur.

Vivre !
Vivre, sur de nouvelles bases,
Vivre, te mener à l'extase
Vivre, libre, sans oukase !
Vivre, cet amour qui nous embrase !

~~*~~

© Thierry Deschamps


http://www.desir.le-spleen-de-zarathoustra.fr/espoir.html



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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 07:46

 

76703656_o.jpg

http://lesatcdetiffany.canalblog.com/archives/p50-10.html



Je serai ta secrète,
Ta souterraine,
Ta Mauresque voilée,
Ta Berbère faisant jouer
Sur ta peau en feu les anneaux d’or.
Je serai la parole qui naît
A la source de ton silence.
L’écriture donnée
Le poème naufragé
Pour quelques signes de toi
Hâtivement tracés.
Je serai cette fleur
Que tu avais tendrement scellée
Dans les pages d’un livre…

© Denise Bernhardt


Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.



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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 07:19

 

movie-modern-times-still-mask9.jpg

http://www.mask9.com/node/36152



C’est sans nous que se fait l’histoire.
J’entends : l’effrayante machine
Qui construit ses rouages
Au-dessus de nos têtes,
Qui produit des tyrans
Et décime des peuples.

Cette histoire n’est pas la nôtre.
Nous refusons ses engrenages,
Ses transmissions et ses poulies.

D’un côté solidaires
A l’égard des victimes,
De l’autre poursuivant
Le destin séparé
Qui nous engage ailleurs,
Sur nos propres terrains
Et nos chantiers de vie,
En parfaite rupture.

© Luce Péclard


Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier



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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 07:23

 

Croisee-des-chemins.jpg

http://www.syndicpro.fr/2013/08/12/syndic-le-metier-a-la-croisee-des-chemins/



Au carrefour de la vie
Au carrefour de ma vie
Poudrée de rêve
Poudrée d’espoir
Mon âme qui jadis
Ne connaissant que des douleurs
Dans son noir manteau désespéré
A pu voir dans un miroir de fange
La silhouette reflétée
En sculpture mouvante
L’apparition de l’espoir
Plein de rictus sur le visage
Les mains tremblantes
La peau ridée au printemps de ma vie
L’espoir revigore mon âme
Mon allégresse combat le silence
Mon cœur accepte un bruit ordonné
Et d’un courage effréné
Mon âme est levée d’écrou
L’espérance en tenue étoilée
Chante les funérailles du désespoir

© Jean Frantz PHILIPPE


Texte tiré de « Bouffées Entremêlées », coécrit avec Monique Mérabet, Editions Regards en France, troisième trimestre 2013.

 

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 07:46

 

94788883_o.jpg

http://www.lumieresdelombre.com/archives/2014/03/22/29497766.html



Avril enflamme ses talus
de mèches écarlates
semences d’éveil
où toute vie cachée
se livre à la promesse
d’un rêve de plaisir…
La sève toute neuve
verse le Printemps
dans la gorge des racines…
La renaissance efface
les plus grandes blessures…
L’aventure à présent
a le goût de la terre
qui se donne sans réserve
à l’orgie de lumière
où chacun brûle ses ailes…
L’hiver s’évanouit
dans la magie des fleurs !...

© Victor Varjac
Antibes, le 6 juillet 2009


Extrait du nouveau recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume



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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:31

 

nb-fantome.jpg

© sébastien déchamps http://photo.deloscampos.org/black-and-white-fr.htm



Tout geste sera vain quand tombera ma plume,
Il ne restera plus qu’une simple éraflure
Dans la chair du silence où je posais mes lèvres
Sans jamais prendre garde aux ronces qui pointaient.

Je serai mort de moi, homme à titre posthume,
Comme fleur desséchée en proie à la froidure,
Avec le souvenir d’avoir connu des fièvres
Plus terribles encor que des raz de marée.

Je n’aurai plus dès lors que le nom de cet être,
Celui qui le désigne en tant que race humaine,
Jouant avec le feu, la vie, l’amour, la haine,
Sans jamais voir venir la nuit qui me pénètre.

Mais pour l’instant nulle ombre à l’horizon n’aspire
A plonger dans mon sang sous le ciel du langage,
Je rêve que je suis un oiseau sans rivage,
Le seul goéland bleu qui parle et sache écrire.

© Michel Duprez



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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 08:41

 

Coq-1.jpg

http://minisite.catho.be/echosdesclochers/2013/01/29/etre-reveille-par-le-chant-du-coq



Il se dit qu’une race asphyxiée en ville,
A compris non sans mal cette idée entre mille,
Qu’un bercail bienfaisant peut exister ailleurs,
Sûr asile longtemps moqué par les railleurs.
Nul n’y a, j’en conviens, jamais pêché la lune
Ne sut rien de Babel, si peu de Pampelune,
Mais dont les sains climats reniflent la santé,
Exit depuis longtemps des flancs de la Cité.
Après avoir cru trop, aux chants de ses sirènes,
Qu’une science aseptique au jeu de ses alènes
A cousu dans les tours de froids appartements,
L’homo sapiens tissa de sombres firmaments,
Ayant mis bout à bout kyrielles d’astuces
Mais, dans le même temps qu’il s’épargnait les puces,
Il empoisonnait l’air et goudronnait le sol,
Chacun de ses exploits générant un bémol.
Puis à force de temps, sevré de la nature,
Il ressentit de maux l’inexorable allure,
Au point que son instinct pour aller un peu mieux,
L’entraîna derechef vers de champêtres cieux.
Hélas, en transportant sa carcasse au village,
Pour se refaire un cœur, à peu près, un plumage,
Le quidam toujours plein de son programme urbain,
Vécut mal le transfert d’aller changer de bain.
Au point qu’il récusa, curieuse phobie,
Les évidents bonheurs des règles de la vie
Tous ces mille et un rien qui tissent champs et près,
Rameutant par réflexe, en somme, les progrès
D’un environnement dont on sait ce qu’il coûte !
Tout lui devient rival et le mit en déroute,
Les bruits et les odeurs de toute antiquité,
Leur préférant les mœurs de sa modernité…
C’est dire ses émois quand devançant l’aurore,
Selon son habitude et toujours et encore,
Fidèle à ses aïeux, juché sur un fatras,
Le coq de son voisin le sortit de ses draps.
Fini le vide abstrait d’une chambre insipide,
Le silence apeuré de son lever livide,
L’homme urbain n’aura plus de ses levers pâteux
Qui n’en finissent plus, qu’on soit jeune ou gâteux !
A tout instant ici, chaque chose se nomme,
Que ce soit en hiver, été, printemps, automne,
Le gallinacé n’a, visiblement qu’un but :
Brandir aube naissante un éclatant contre-ut !
Casqué comme un soldat cramponné sur sa terre,
Aussi haut qu’il le pousse, il rameute naguère,
C’est la glèbe qui corne et veut pour son réveil,
Que l’assiste et le coiffe un éternel soleil.
Au diable citadin ! Perclus comme aphasique,
Un nystagmus pour seule aventure athlétique,
Il ne saurait falloir que la moindre saison,
S’invalide et se plie à son diapason !
Oh ! vous, qui trop longtemps méprisâtes l’espace,
Vous recroquevillant dans votre urbaine nasse,
N’allez pas disputer avec le Coq gaulois,
Superbissime héros qu’inventèrent nos lois !
Si la Cité vous prit jusques à vous défaire,
Vous aurez pour guérir, à réapprendre à braire
Et souffrir sur vos seuils de mon âne l’encan,
Pour mieux accompagner de Chanteclerc le chant.

© Claude Gauthier



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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:26

 

arbre-voyageur-26800715.jpg

http://apadrefeijooonparlefrancais.blogspot.fr/2013_04_01_archive.html



Sous l’arbre du voyageur
Bruissent des eaux pacifiées
Où s’éveillent des ondes de lumière.
Dans l’instant tout n’est plus
Que fluides évanescences,
Frissonnantes transparences,
Ne suggérant discrètement
Que le chemin de l’essentiel,
Serti de silence et d’émotion,
Avec pour simple ornement
Une voix cristalline,
Peut-être descendue du ciel.

© Michel Bénard.



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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:39

 

love.jpg

Infographie de Ode©



L’amour chante les lunes du printemps
Au retour des oiseaux migrateurs
Cueillette de bonheurs, fleurs de nuit
Dans le vase des passions

Les amours sont fragiles
Jaillissant des mystères de la nuit
Dans les sueurs de la rosée
Aux promesses de fêtes

Là-haut, les marées se font grosses
Appellent le passeur de l’été
Ainsi les roseaux de sables
Épuisés sur des roses sauvages

Et chanteront sur les pierres délavés
Que le sillon du temps traverse
Écho entendu jusqu’aux horizons
Des civilisations perdues

Viens donc à ma fontaine, te laisse aller et bois
Il n’est d’autre séjour pour retrouver la paix

Attendre demain où dans l’aurore
Danseront des lapins
Sous l’œil charmé de biches

Quand le reste on s’en fiche…

~*~

Je laisse aller l'eau du fleuve
m'y trempe et fais peau neuve...

Et dans le doux mélange
Des brumes d'un baiser
J'entends rire cet ange
Qui vient m'apaiser

~*~

Ode©



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  • : Ce blog est dédié à la poésie actuelle, aux poètes connus ou inconnus et vivants.
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