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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 07:16
Scintillement – Denise Bernhardt

http://www.afrik53.com/USA-Ils-font-l-amour-en-plein-milieu-d-un-supermarche_a11009.html

 

Où vivons-nous mon cœur,

Sur ce fil d’argent qui se balance

De l’un à l’autre.

Quand ma pensée t’effleure

En ton lointain.

Quand on ne sait rien encore

Du souffle qui va naître,

Ni de cet élan

Qui vient m’envelopper

D’une volée de baisers.

La nuit de toute part

Pose ses mains sur nous,

Et tu t’étends sur moi

Comme l’aube première

Ruisselant sur la mer.

© Denise Bernhardt


Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.



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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:02
ICI-MÊME – Luce Péclard
ICI-MÊME – Luce Péclard

http://photos.linternaute.com/p-au-coeur-de-la-rose-1588319

 

 

 

Pourquoi courir au bout du monde ?
C’est ici qu’il me faut choisir
Entre destin et providence.
Ici que mes pas dirigés
Peuvent passer du sable au roc.

Et pourtant je reste nomade
A l’intérieur de mon espace.
Je l’observe sous tous les angles,
De loin, de près, d’en haut, d’en bas.

Jamais je n’ai tant voyagé,
Autant connu de paysages
Qu’ici dans mon lieu d’élection.

Jamais je n’ai tant circulé
Autour des questions primordiales,
Autant dardé mes éclairages
Sur le centre où dort la réponse.

© Luce Péclard


Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier



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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 07:05
CAFE – Carmen
CAFE – Carmen

http://www.djibcenter.com/lifestyle/elle/le-guide-de-la-bonne-epouse

 

 

Plus de café pour le petit déjeuner! ?


Comment... comment éveiller d'une si longue nuit, mes sens engourdis ?

Paupières mi-closes, sur l'interne fantasmagorie


Œils gonflés...


Visage fripé..., à repasser pour le pire... ou le meilleur

Cheveux ébouriffés, comme après la tempête

Corps rouillé, « grippé », à lessiver, rincer, sécher, à apprêter

En pyjama rayé


Désirant seulement retrouver son lit


Pieds en charentaises, glissant sur le parquet ciré

Au rythme de « La Javanaise »

De si bonne heure... irai-je ainsi... à la porte voisine... ?

Si je chante à son huis : « Nuit câline, nuit de Chine »

Obtiendrai-je d'elle, du café... ?

 

© Carmen

20/03/2014
 

 

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 07:24
Les yeux sans mesure – Victor Varjac
Les yeux sans mesure – Victor Varjac

© Paul Delvaux

 

 

 

Les yeux sans mesure

du jour qui se renverse

volatilisent l’espace

d’un décor bien trop frêle…

L’heure devient friable

et se laisse troubler

par la disparition

des images qui se penchent

et vident leurs secrets

jusqu’à devenir

le rendez-vous suprême

où même l’apparence

devient invisible…

Voici l’instant unique

où l’amante franchit

la fenêtre du soir

et cherche le chemin

de mes pas dans le noir…

 

© Victor Varjac

Santiago de Grasse, le 16 août 2011


Extrait du nouveau recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume

 

 

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 07:49
Au gîte du jaguar – Béatrice Pailler

 

http://the-world-fauve.skyrock.com/2.html

 

 

Au gîte du jaguar forêt d’émeraude luxuriante,

Frémit, s’agite, vocifère, le gibier surpris

Dans les lourdes senteurs d’humus et la flore exubérante ;

Par le feulement du félin soumettant sa femelle enhardie.

 

Les ombres vespérales enlacent, bercent les antiques pierres

Du vieux temple délabré, lugubre, empli de tristesse.

Dans le silence claustral s’élève une supplique solitaire,

Et la lune bienveillante souligne les  monumentales silhouettes des déesses.

 

L’asphodèle embaume l’air nocturne et la suppliante fidèle sanglote prostrée.

Un long frissonnement parcourt l’éther glacé d’un pesant sommeil,

Les lamentations et les parfums ravivent les souvenirs éteints des idoles figées.

 

Paupières scellées, elles songent au passé, aux effluves des gerbes de lys,

Aux volutes d’encens qui glissent sur le marbre poli de leurs grands corps lisses.

L’amande de leurs yeux s’anime, luit, et les poitrines muettes frémissent sous le miel.

 

© Béatrice Pailler 

 

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 08:12
Brûlure – Michel Duprez
Brûlure – Michel Duprez

http://franceftars.us/news/Pomme+et+HISTOIRE+La

 

 

 

J'écris d'abord pour moi,

l'enfant qui dort en l'homme

sans penser à la pomme

venue dicter sa loi.

 

Ma gravité fait foi,

brûlure que je nomme

sous l’œil d'un métronome

déguisé en émoi.

 

Toutes ces étincelles

jaillies de mes semelles

ne rêvant que d'amour,

 

hélas, combien sont mortes

juste en disant bonjour

sur le pas de vos portes ?

 

© Michel DUPREZ  

 

 

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 07:39
CHE GUEVARA - Athanase Vantchev de Thracy
CHE GUEVARA - Athanase Vantchev de Thracy

http://www.museedumontparnasse.net/L-etoile-du-Che-a-Paris.html

 

 

                                                          “Ab igne ignem capere”

                                                                                 (« Laisser prendre un feu à son feu. »)

 

 

Le temps solaire fleurit et marque de sa splendeur

Les immortels héros de l’Amérique heureuse,

Parmi les hautes Pléiades des âmes bienheureuses

Luit l’image de Che marquée par sa grandeur ! 

 

Ô Muse, soutiens mon chant et dis au monde cruel

Quel Homme divin il fut, comment son cœur ému

Aima avec fureur ses frères muets et nus

Battus par le destin, frappés par les cartels !

 

Dis, dis-moi, ô Muse, comment adolescent,

Il déplora le sort des peuples écrasés

Jetés dans la misère, étiques et affamés !

 

Dis, dis sa lutte ardente, ses faits flamboyants,

Sa mort de Prométhée et son courage sublime

Et sa tendresse limpide et pure pour les victimes !

 

© Athanase Vantchev de Thracy

Paris, le 6 avril 2014  

 

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 07:42
Surprenante beauté – Michel Bénard
Surprenante beauté – Michel Bénard

http://www.sudariumchristi.com/img/fiction/search_3.jpg

 

 

 

 

Surprenante beauté

D’une fresque en rosace

Patinée, corrodée, érodée,

Sous l’arche gothique,

Dans le feu des vitraux

Fragmentant de lumière

Le voile de Véronique.

Fascinante beauté

D’une fresque entrevue

Juste le temps d’un orage

Au-dessus du tourment profond

De l’arbre aux corbeaux.

 

© Michel Bénard.

 

 

 

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 07:18
Poésie de l'Aimer II - Ode
Poésie de l'Aimer II - Ode

Infographie de Ode©

 

 

Qui a raison
Certains ont inventé
La plaisanterie atroce
Le rire funèbre
La gaieté convulsive
La joie hystérique
Que ne puis-je ajouter
Le soleil aidant
Le ciel de chez moi 

 

L'esprit et plus encore
Le cœur, sont vases
Où il est tellement difficile de puiser
Sans éclaboussures
Sans rien ébrécher
Me dénonce sans au-delà
Ne rien revendiquer

 

Une pendule arrêtée
N'a-t-elle quand même pas raison
Deux fois dans la journée

 

~*~

 


C’est l’immobilité
Dans le moment qui dure
Chaude, la fixité
De la moindre posture…

 

Ainsi, l’Amour venu
Abandonne la lice
Qu’à souffle retenu
Revisite un délice…

 

C’est le réel abstrait
L’instant flou sans mélange
Qui sur l’ombre distrait
Comme des ailes d’ange…

 

Ce qui reste du don,
S’inscrit en le message
Du suave abandon
Candide, presque sage…

 

C’est l’immobilité
Qui cache à s’y méprendre,
L’acte d’intimité
Puis en laisse un trait tendre…

 

~*~

 


Ce que j’ignorais de toi, avais oublié de moi
C'est que tu es notre grenier, ma grange
Et ces eaux qui ruissellent sur moi
Tes mots couleront sur moi
Frais, chauds, parfumés, lumineux
Touchant mon âme jusqu'à ma chair

 

~*~

 


Nous aimer à la lampe de la lune
fanal lumineux
qui éclaire nos nuits
et installe les jours

 

Sentir monter la marée
à bout de ciel
à bout de souffle
à goût de sel

 

La nuit est de braise
le jour est de cendres

 

Rêvons de la renaissance
à la source de l'enfance

 

 

~*~


Ode©



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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 07:21

 

http://magaleriedart.files.wordpress.com/2010/02/le-penseur.jpg

 

 

Ô combien faut-il aimer la vie pour en arriver à écrire ce poème qui semble désespéré, mais qui est une ode à la vie en dépit des apparences…

 

Parcourir les rives de la folie

Sans recherche ni envies

Au bout de nombreuses années

Se pose le sens de façon innée

 

La mort, à pas lents ou rapides

Se rapproche chaque jour

Au point de trouver la vie stupide

Car même se meurent les amours

 

                           Peu me chaut le dieu des hommes                              

Il n’est qu’illusion, que grandiloquent fétiche

Juste bon pour les bonnes pommes

Et les maîtres qui vivent de triche

 

S’il en existe un, il est trop différent

À tel point que nul ne peut l’imaginer

Sans être totalement incohérent

Et tellement loin de toute vérité…

 

Nos dieux des cieux et des enfers

Admirables inventions pour mettre aux fers

Tous les humains trop rebelles

Sont une bien grosse ficelle…

 

Chaque jour, je vois s’approcher une nuit

Faite des ténèbres d’un cruel néant

Je voudrais m’accrocher, mais ma vie s’enfuit

Par tous les pores de mon corps s’écroulant

 

Chaque jour s’aggrave ma frustration

À la pensée de l’atroce obligation

Avoir vécu et devoir mourir

C’est à s’écrouler de tristesse… ou de rire…

 

Ai-je le droit, messieurs les censeurs

De trouver vraiment idiote notre destinée

Vivre et souffrir avant de mourir, demain ou tout à l’heure

Valait-il vraiment la peine, un jour, d’être né ?

 

© Jean Dornac

Lyon, le 26 mars 2014 

 

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