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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 08:45

 

Love.jpg

© Dormeuse - Balthus



Lové

dans la douceur du rêve
je n'ose t'éveiller
au milieu d’un sourire…
En cette éternité
que je vois en toi
j'oublie
tout ce qui me déchire…
Aventurier de l'existence
j'étonne mon être
en cette aurore
qui ne s'éteindra pas…
Gardons je t'en supplie
le secret de ce lieu
qu'il demeure sans visage
à peine une silhouette
un voyage d'écume
dans l'artère du cœur…
La pourpre de l'amour
étourdit l'impatience
de ce nouvel espace
où le corps devient chant
et le geste une danse…
Ne laissons pas de traces
la saison est féroce
et j'ai besoin de vivre
loin des choses inutiles
qui dévorent les hommes…
Dans cette trinité
soumise à la matière
ils ont banni les dieux
sacrifié la lumière
défiguré la joie…
… Le monde est orphelin
le ciel n'a plus de père…
… La richesse et la gloire
se nourrissent du sang
des pauvres faméliques
qui meurent en silence
le ventre et les mains vides…
Émergeons telle une île
un élan de la terre
loin de l'aveuglement
blasphème de l'enfance
qui bâillonne les jours
d'une étoffe de haine…
Face à tant d'impostures
de souffrances et de morts
peut-on encore aimer
au-delà des blessures
la première voyelle
que l'ange prononça ?...
Demeurons le mystère
de cette vie à naître
pour offrir à l'hiver
de ce monde qui souffre
la fièvre du désir
et dans les yeux de l'âme
l'éternel souvenir
du bonheur qui s'approche
lorsque le jour se lève !

© Victor Varjac
Extrait de « La Rouille des Jours »
Antibes, le 28 décembre 2008



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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 10:18

 

ange.jpg

Création Ode - Québec © 2004



Je ne vends pas du vent,
Je ne donne que du rêve.
Accepte ce présent,
Ta vie sera moins brève.

Psyché, je suis plus que ton frère.
Enchante-moi en toutes saisons.
Ton ami aime en toi la mère,
Et l'amant devient Cupidon.

Je t'emmènerai tout là-haut
Sur un nuage de lumière,
J'y peindrai ton corps en rehaut,
En amazone, ma Cavalière !

Nous boirons le filtre d'amour,
Transfigurés comme des soleils.
En ton temple, mes nuits seront jour,
Notre fusion sera vermeil.

Sur ce tableau je tracerai
Une longue traînée d'étoiles,
Et mille oiseaux j'ajouterai
Pour chanter VIE sur notre toile.

Je ne vends pas du vent,
Je ne donne que du rêve...
Réalité se vend,
Mais souvent on en crève !

Du rêve à la réalité,
La descente est souvent amère...
Si l'Amour nous a transportés,
Le paradis nous suit sur terre.

Lorsque mes rêves volent au vent,
Bien attachés à leurs fils d'ange,
Les nuages cachent moins souvent
Le soleil, et notre vie change.

Je ne vends pas du vent,
Funambule, troubadour,
Fou rêveur bien souvent,
Je transporte l'Amour !

Pierfetz © 2004

Source : http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/I-5fildange.htm



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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 09:54

 

William-Bouguereau---Dear-Bird-_1867_.jpg

© William Bouguereau



Oiseau du Nord,
oiseau du sud,
chant-mêlé
promu d'abord langage
avant d'être écriture
et qui restera langage
jusqu'à ce que le cœur du monde
lui-même se soit tu.

Oiseau qu'un homme ou une femme
attrape au vol avec des yeux d'amour,
défendant sa vie bec et ongles
contre vents et marées.

Oiseau-lyre
sur les balançoires du vent,
les enfléchures de branches.

Respiration profonde
au-delà de toute pensée
qui tombe au pouvoir de la voix
quand l'instant vibre,
atteint tantôt par le tonnerre,
tantôt par la douceur d'un duvet.

Oiseau des bois,
oiseau des mers...

Et si Oiseau,
en fin de compte,
était tout simplement
son nom de plume ?

© Michel Duprez



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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 09:20

 

DSCN8175.jpg

http://ventsdouest.over-blog.com/categorie-12149548.html



Savoir ce que vaut l’aune,
Craindre l’élan trompeur que masque un vain émoi,
Et quelque fort douteuse soit la faune :
Se méfier, d’abord de soi.

- Mon oncle, la nature, est vraiment merveilleuse -
Dit le jeune persan - accomplie en tous points,
Tant la Providence a, soucieuse
Voulut, nous prodiguer de soins !
Je viens, dans l’air léger d’en goûter la caresse,
D’en humer les parfums, chaviré par l’ivresse
D’exister. Ebloui dès le petit matin,
Par un décor fait de rosée ;
De chants d’oiseaux… lors me vint la visée,
De m’aller à la terre investir à temps plein !
-Si je t’ai bien compris, séduit par la campagne,
De vendange en moisson s’y veut fixer ton cœur ?
Je formule des vœux, que le ciel t’accompagne,
Dès lors qu’être manant doit assurer ton heur.
L’enfant ravi s’en va, d’autant qu’aucune alerte
De la part du parent n’en tempéra l’esprit,
Au prétexte possible d’une perte.
Ainsi, mektoub… c’était écrit !

Or, faut-il y voir un signe
Le même jour, à ciel couchant,
L’enfant pubère et dans la même ligne,
Se porte chez son oncle et confesse touchant :
- Ô frère de mon père,
Toi qui depuis toujours recueilles ces secrets,
Cachés à mes parents - ce qui ne leur va guère –
Avec mes sentiments je me trouve en procès
Tant un événement vient de changer ma vie… !
- Tu renonces aux champs, ce n’était que lubie… ?
- Non pas ! Mais écoute plutôt. Dans ce bazar
Où nos familles font couramment leurs emplettes,
Inimitable lys parmi mille toilettes
Je l’aperçus. Ô le charmant hasard,
Juste-là, fille du ciel tombée, et si belle,
Plus que ne fût jamais l’aimable tourterelle,
J’en tremble encor, mon oncle… prends mes mains,
Son aisance, son tour, d’épices ses parfums,
M’ont imprégné sans que je puisse
M’en défaire et cet émoi
Qui me chantourne au cœur, n’y vois pas caprice !
Je la devine assez, toute faite pour moi !
Est-ce un aval nouveau, celui d’une autre chance ?
Quand dans le même jour, matin naissant,
La nature m’émeut, puis à peu de distance,
Mon âme voit, se trouble et bouillonne mon sang !

L’homme d’âge sourit, qu’amuse le jeune homme,
Tout en lui fait théâtre ; en somme
Sa peau deux fois s’éprend, six heures ont suffit,
Flanquant l’avant, l’après, du soleil au zénith,
Pour qu’un charivari dupe l’âme immature.
Elle s’engage à fond sans n’avoir rien pesé,
Et l’absente raison fait déjà forfaiture…
L’aîné sait qu’en l’état, pour le moins abusé,
Ne servira de rien de tempérer le drôle,
Sachant depuis toujours que plus rien ne contrôle
Les fulgurances de l’humeur,
Quand un leurre pourvoit pour piéger un cœur.
Trop de serments d’une heure à l’autre,
Laisse à penser que l’étourdi
Fut-il loyal, le bel apôtre,
Aurait besoin des bons conseils d’un efendi.

L’oncle prudent : - Sans t’aller faire offenses :
Quelle heure était-il donc t’égayant dans les près,
De la même façon quand celle à qui tu penses,
S’empara de tes vœux… Que leurs apprêts,
Aient su par la grâce de francs mystères,
Subordonner d’un coup pour jamais tes repères,
Semble-t-il, c’est à l’aune d’un rien
Que je te recommande et sans perte de bien,
De filtrer ces amours neuves, au temps,
Dont le tamis d’un jour prévient les imprudents.
– Tout va… - Ecoute-moi, pour ta gouverne,
Ce temps que je te dis n’est jamais baliverne,
De l’horaire il s’agit, qui fait ou qui défait
Le chant du rossignol pour un âne qui brait.
- La nature au matin se paraît de l’aurore,
Quand j’en goûtais la recréation
Revivre ce moment et toujours et encore,
En quoi me reprocher cette dévotion ?
Quant à celle entrevue à peine, face à face,
En cette après-midi, chatoyante au soleil,
Son aisance, son ris, en un instant fugace,
M’ont convaincu de leur vermeil !

Le seul avis que je vais me permettre,
Si tu veux sagement en visiter la lettre,
Sera, d’éprouver bien la valeur de ton choix,
Qu’à grand dam il ne tourne en un chemin de croix.
A l’heure où tu la vis, va donc à la campagne,
Où tu gagnas les champs, assiste à son lever :
Ce qui dans les deux cas, pourrait fort t’éprouver,
Car tout passe si vite au pays de cocagne !

L’on ne sait si l’enfant y trouva son profit…
Mais prévenir est l’art majeur d’un bel esprit.

© Claude Gauthier



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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 08:23

 

pas-sur-le-sable-2.jpg

http://www.fond-ecran-image.com/galerie-membre,sable,pas-sur-le-sable-2jpg.php



Au point de retrait des écumes de mer,
Ton corps drapé du rayonnement
Des parades du paon,
Dort dans les lumières d’éternité.
Désormais tu danses dans tes rêves
Sur le contre-jour d’un vitrail,
Et doucement tes pas s’effacent
Sur le miroir de sable,
Au point de retrait des écumes de mer.

© Michel Bénard.



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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 08:48

 

creux-planet.jpg

© Infographie de Ode



Tel un creux planétaire
L'éloignement le pousse
Au bord de l'abîme
Où il rejoint les abysses

Et voilà que surgit du fond du rêve
Le ciel pourpre
Qui s'éclate en émois
Et le consume

Ce vide que malgré les aimances
Il a provoqué
Tel un creux planétaire

Elle était sa Planète
Ses Aires
Son Univers

Elle a foulé ses terres
Il a joué dans les siennes
Il a frôlé son sein gamma
Son corps nacré
Sa chevelure de soie

La folie s'empare de lui
Il mange les oranges bleues
En ce matin de brume
Il hume les roses bleues du rêve
Ainsi le vent qui apporte
Les odeurs de bleuets des forêts rasées

Sur le porche des luttes
Des sans-amour
Et des âmes abattues
Les blessures au coeur
Arrachent la peau de l'âme
Et se couchent les hommes
Écorchés

La vie est à peine à portée de bras
Il prend la rose, se pique
Et fuit

Il fuit le rêve
Pourtant il aime

Pour sauvegarder ce qui reste d'eux-mêmes
Que l'Amour jamais ne meurt
Pour en garder la plus belle part

L'Éternelle

Celle qui les a fait devenir
Flammes, torrents
Qui les a emportés vers les cimes
Au Pyramidion du Monde
Jusqu'à ce qu'ils se perdent
Dans le Grand Fleuve

Heureux, amoureux
Jusqu'à ce que l'horizon
Se marie avec le ciel et la mer
Là où ils s'y sont perdus à jamais
Ensemble
Au lieu où tout se confond
Elle, lui, le jour, la nuit
Dans ce no man's land des passions
Héritiers de la Divinité
De l'Éternité, du Rêve
Et
De la Vie

Elle

Son premier et dernier Sourire
Son premier et dernier Poème
Son premier et dernier Baiser
Son premier et dernier Émoi
Son premier et dernier Rêve

Elle

Ne reviendra pas
Se perdra
Dans le creux planétaire
Qu'il a creusé
Par pur Amour

Ode©



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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 08:24

 

Ennio-Morricone_2158654b.jpg

Ennio Morricone Photo: EPA



Ô blesse mon âme
Musique céleste
Provoque les larmes
De mon cœur agreste

Tes notes me troublent
M’emportent dans un ailleurs
De tendre beauté si noble
Qu’elle frise l’absolu bonheur

Rien d’autre, sinon l’amour
Ne peut me transporter
Au pays des sublimes contours
Au charme des rêves éveillés

Qui es-tu, tendre musique
Qui puisse m’élever si haut
Au point de me rendre amnésique
Sous l’effet de tes doux assauts ?

S’il existe dans le féroce univers
Un dieu parfait et toujours harmonieux
Est-ce lui qui inspire le génie
Qui aligne les notes aux saveurs d’infinis ?

Oui, blesse mon âme
D’une langueur d’agonie
Qui est pourtant force de vie
Ouvrant les cieux tel un sésame

Et tu m’entraînes dans ta ronde
Je n’ai plus que vingt ans
Contre la laideur, je mène la fronde
Des sons mélodieux, je suis courtisan

Au jour triste ou heureux de ma mort
Que l’on m’emporte sur quelques notes
Elles m’ouvriront toutes les portes
Des chemins qui mènent au bon port…

© Jean Dornac
Lyon, le 4 novembre 2012

Poème écrit après avoir vu et entendu un concert donné par Ennio Morricone à Venise… http://www.youtube.com/playlist?list=PL9B0D245095F771AE



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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 09:06

 

guerre.jpg

www. Insolite



Je pars ce jour à la guerre
Sans savoir pourquoi je me bats
On me dit qu’il faut la faire
C’est loin d’ici c’est là-bas

Je vais combattre les afghans
Je me demande ce que je vais y faire
On dit que ce n’est pas le Morvan
Ni nos garigues buissonnières

C’est la guerre des américains
Je n’y vais pas dans la joie
Ceux qui sont morts à Verdun
Au moins ils savaient pourquoi

Je voudrais que tu me jures
Surtout de ne pas m’oublier
Je ne sais combien elle dure
Compte les jours dans le sablier

Je verrai tomber nos hommesah
Loin du pays ils seront seuls
Tu mettras dans ton album
Nos larmes ainsi que les deuils

Je verrai d’autres mourir encore
De jeunes afghans de 20 ans
Des charniers et beaucoup de corps
Leur sang mêlé à mes tourments

Si je dois mourir ma belle
Hélas ! Ce n’est pas pour le bien
La mort est chose cruelle
Surtout quand on meurt pour rien

A mon enterrement sois austère
Tu recevras une belle médaille
Tu iras au grand ministère
Pour la rendre à ces canailles

Si j’échapperai au trépas
Je te raconterai ma détresse
Je caresserai notre chat
De ma main souillée qui pèse

Je t’écris ce chant d’amour
Que je partagerai avec toi
Retiens-le et à mon retour
Je te le mettrai au doigt.

© Abderrahmane Zakad



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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 08:46

 

plume-copie-1.jpg

 



Tu pleures la fleur des printemps
Pendant que les murs blancs de l'hiver
Tapissent la maison de mes souvenirs

Mais l’hiver n’a qu’un temps
Bientôt sècheront mes larmes
Sous l’astre étincelant de ta mémoire

Tu pleures la blondeur des chevaux
De la femme des sables du désert
Les murs fauves de mai qui bientôt arriveront

Mes pleurs passeront
Avec les flamboyants chevaux de feu
Galopant sous le ciel ocre de juin

Tu pleures la couleur du blé des sables
Et du rouge de ton enfance
Qui tapissent la maison de tes souvenirs

Mais je danserai parmi les blés des champs
Et dans l’univers revêtu d’amour
Que tu m’offres par ta présence

Tu pleures la source diaphane
Qui s'infiltre dans la pierre
Avec ses yeux d'opale

Mais je me baignerai
Dans l’eau cristalline de tes yeux
Le miel de ton cœur fera renaître mon bonheur

Tu pleures le chemin tracé d'étoiles
En dédale minoen jusqu'au trône royal
Sur la poitrine d'albâtre du sans amour

L’amour naît et meurt
Mais les étoiles, toujours, demeurent
Et je renaîtrai au creux de ton cœur

Tu pleures la rose cueillie
Dans le rose de l'aurore
Recouvrant tes doigts de ses pétales
D'un velours de suie
Dans la salure de ton oubli

Vois, je ris avec l’orchidée royale
Qui à la tombée de la nuit
Ouvre mon âme et dessine mes poèmes
Couvert d’une livrée de candeur
Dans la tendre saveur de ton âme

Et tu pleures...

Mes pleurs n’ont plus d’avenir…

Ode© et Jean Dornac©
Joliette et Paris - Janvier 2010



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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 09:38

 

rever-de-soleil.jpg

http://www.unesourisetmoi.info/wallpaper_10/pages/rever-de-soleil.html



Il n'est point de chemin ou il est interdit de rêver
Quel mal y a-t-il à fuir la souffrance et tout ce qui insupporte

Conter des lunaisons ou l'enfant insouciant
tourne le nez vers la saveur des certitudes du lendemain

Boucler la boucle de la fraternité par des mains reliées dans un élan qui soit d'amitié

Se croire protégé des dieux pour toutes les initiations et les vœux de
passage

Rire jusqu'aux larmes dont le cristal irise les regards du garçon déposant un
papillon bleu
au ciel de lit de l'innocence

Jouir des coups de folie sans crainte de démériter et de faillir

Apprivoisant un monde où le geste porte vie dans un territoire habité par les
augures de la bonne fée.

© Marie Alice Théard



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