© Salvador Dali
Jamais les tyrans ne seront vainqueurs
Sous le souffle de l’Univers
Ils ne sont que péripéties de prédateurs
Qui passent tel un breuvage amer
Ils ont beau imposer leurs lois d’inhumanité
Toujours le cœur l’emportera
Créant des êtres de solidarité
Plus puissants, l’amour s’imposera
Que peuvent des lois iniques
Des expulsions massives
Face à l’Univers et ses lois ironiques
Qui d’un souffle suscite des âmes transgressives
Le seul pouvoir des rapaces
Reste l’ampleur de leurs crimes
Abominables traces
Dont la destinée reste l’abîme
Sont insignifiants aux yeux des vrais cœurs
S’ils sont cruels et méprisables
Ils sont aussi la marque des diables
Ces présidents et ministres
Aux actes et discours sinistres
Construisent leurs carrières
En condamnant l’autre à la misère
Est-il engeance plus lâche
Que l’homme profitant du pouvoir
Pour meurtrir de sa hache
Les pauvres et les jeter en mouroirs
S’il n’est rien de neuf sous le soleil
Si les pouvoirs sont scélérats
Il ne faut pas détourner l’œil
Mais combattre ce phylloxéra
© Jean Dornac
Paris, le 15 août 2010
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