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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 07:20
Sous l’œil de l’Univers - Jean Dornac

 

 

© Salvador Dali


Jamais les tyrans ne seront vainqueurs
Sous le souffle de l’Univers
Ils ne sont que péripéties de prédateurs
Qui passent tel un breuvage amer

 

Ils ont beau imposer leurs lois d’inhumanité
Toujours le cœur l’emportera
Créant des êtres de solidarité
Plus puissants, l’amour s’imposera

 

Que peuvent des lois iniques
Des expulsions massives
Face à l’Univers et ses lois ironiques
Qui d’un souffle suscite des âmes transgressives

 

Le seul pouvoir des rapaces
Reste l’ampleur de leurs crimes
Abominables traces
Dont la destinée reste l’abîme

 

Que ces plans de petits dictateurs
Sont insignifiants aux yeux des vrais cœurs
S’ils sont cruels et méprisables
Ils sont aussi la marque des diables
 

Ces présidents et ministres
Aux actes et discours sinistres
Construisent leurs carrières
En condamnant l’autre à la misère

 

Est-il engeance plus lâche
Que l’homme profitant du pouvoir
Pour meurtrir de sa hache
Les pauvres et les jeter en mouroirs

 

S’il n’est rien de neuf sous le soleil
Si les pouvoirs sont scélérats
Il ne faut pas détourner l’œil
Mais combattre ce phylloxéra

 

© Jean Dornac
Paris, le 15 août 2010



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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 07:36
Des amours qui traînent – Yves Romel Toussaint
 
 
 
Dans le couloir de mon cœur
Il y a des amours qui traînent.
 
Sur les murs de ma chambre
Qui a assassiné mes visions
Quand j’ai longtemps regardé
À travers une toile brodée
Au large d’un sourire
Épinglé de rêves
Et d’arrogances nocturnes
Il y a des amours qui traînent.
 
Plus je cherche ton visage,
Plus mes songes d’antan
M’appellent à te suivre
Là où tu es dans la paix.
 
Quand dans mon être il a plu
Aux cérémonies des yeux ivres
Et… au cœur de mes désirs insensés
Il y a des amours qui traînent.

© Yves Romel Toussaint


Extrait du recueil « La face double du rêve » écrit à deux plumes par Denise Bernhardt et Yves Romel Toussaint. Aux éditions Le Vert-Galant.



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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 07:49
DANSE DU RÊVE - Pierfetz
 
 
 
Etoile portée par fol amour
Au coeur de l'être, porte bonheur
Sans le paraître et sans atours
Le rêve est notre apesanteur.
 
L'Amour est rêve de bohème,
Léger et bien lourd à porter.
Ballerine sait combien on l'aime.
Les danseurs sont à sa portée.
 
L'usure du temps fait bien son oeuvre,
Comme un vent ensable la dune,
Recouvre le précieux chef-d'oeuvre
Et la lune se perd dans la brume.
 
Longtemps après t'avoir aimée,
Personne portée disparue,
Mes nuits je peux encore rêver
A l'amour perdu dans la rue.
 
Il ne reste que ton image
De danseuse parmi les étoiles.
Le rêve amoureux n'a pas d'âge.
Le poète soulève son voile.
 
Couple de danse, ballet d'acteurs
Se reflètent dans le miroir.
Le rêve est notre apesanteur
Un arc-en-ciel chargé d'espoir.
 
Pierfetz©
 
http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/VII%20-%204%20%20-%20Danse%20du%20reve.htm



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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 07:24
Essuie-Laisse-Pour une fois ...(1ere partie) – Mouloudi Mustapha

Eugène Delacroix – Détail de la « La mort de Sardanapale »
 
Beaucoup de nos responsables et élus oublient qu’avant qu’ils ne soient, ils étaient… Beaucoup de nos responsables et élus farouchement s’accrochent à la folie des rêves oubliant ainsi que la réalité avec toutes ces vérités les atteindra bien un jour… N’est-ce pas là deux des principales causes des malheurs qui frappent de nos jours notre génération ? Encore faut-il qu’ils sachent pourquoi les poissons finissent le plus souvent au bout d’une canne à pêche ?
 
 
Dédié à mon frère Athanase vantchev de Thracy
  (Pour le Grand Prix International de Poésie Alexandre le Grand qu’il vient de recevoir en Grèce)
 
Que sais-tu du froid ?
Aujourd’hui bien au chaud
Couvert de laine et de soie
Dans ton robinet deux eaux.
 
En toi je vois un pervers
Assoiffé tu as tout perdu
Pour toi seul ces vers
Légers et bien tendus.
 
Essuie bien ton miroir
Tu verras tous les détails
Avec ou sans accotoir
Même devant ton bobtail.
 
Essuie bien tes yeux
N’oublie pas tes oreilles
Accablées et malheureux
N’attendent que le soleil.
 
Essuie bien tes lèvres
Seul Dieu est éternel
Nul n’est pie ou lièvre
Et nul ne vit que de sel.
 
Laisse les souvenirs
Te monter à la tête
Tu saurais que souffrir
Modifie, rires et fêtes.
 
Laisse les souvenirs
Reprendre leurs cours
Tu sauras que maudire
Jouera de vilains tours.
 
Laisse les souvenirs
Envelopper ton présent
Tu saisiras que sourire
Est notre plus beau présent.
 
Laisse pour une fois
Cette folie des grandeurs
Nul n’est bar, nul n’est proie
La lumière ne fait pas peur.
 
Laisse pour une fois
Ton monde sans monde
Avec ses fausses lois
Et ses bêtes immondes.
 
Laisse pour une fois
Cette tente mensongère
Sur la haine, tire une croix
Et sois utile à ce père.
 
Laisse pour une fois
Ces rêves dépassés
Regarde sous le bois
Les mères angoissées.
 
Tu as condamné ton corps
Que Dieu sauve ton âme
Homme, sans foi, sans décor
L’enfer n’est pas une flamme.
 
Tu as condamné l’aujourd’hui
N’empoisonne pas, demain
Homme souviens-toi des nuits
De l’intolérance, de la faim.
 
Tu as condamné la culture
Détruit bien de générations
Homme, triste lit des sutures
Cesse avec tes obsessions.
 
© Mouloudi Mustapha
Alger le 04/06/2014



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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 07:25
Banlieue – Thierry Deschamps
Infographie © Thierry Deschamps
 


Brouillard du réveil un matin sans soleil,
Lendemain à hier en tout point identique
Les jours s'écoulent, toujours pareils,
Grains de sable dans l'horloge cosmique.

Anonyme dans la multitude,
Qui se dirige vers les transports.
Tout geste n'est plus qu'une habitude,
Il n'y a plus d'Homme, juste des corps.

Le train emmène son chargement,
De teints blafards et de zombies
Compressés, là, bien gentiment
Sans âme, sans force, sans énergie.

Quais immenses fourmilières,
D'où s'échappent les troupeaux noirs,
Qui se bousculent sans colère
Comme des moutons à la foire.

Bouillonnement d'une rue sans nom,
Où tous ces robots s'agitent,
Marchant vers quelque direction,
Comme s'il s'agissait, là, d'un rite.

Carte de pointage estampillée,
Bonjour laconique du matin
Toujours, les mêmes gestes saccadés,
Hier, aujourd'hui ou demain...

~~*~~
 
 ©Thierry Deschamps                                               
 
http://www.societe.le-spleen-de-zarathoustra.fr/banlieue.html



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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 07:33
Offertoire – Denise Bernhardt
La vague d’Hokusaï
 
 
 
La vague brise dans le soir
Ses filets d’argent
Qui se meurent et s’irisent
En un frissonnement.
Tandis que nos âmes se confondent
A l’astre suspendu sur la mer
S’empourprant peu à peu,
De ce baiser d’amour
Tout le jour attendu.

© Denise Bernhardt


Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.



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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 07:23
LES TROIS COUPS – Luce Péclard
 
 
 
Le bois refendu à la hache
Pour lancer le feu du matin
Et réchauffer la maisonnée…
Sont-ce là les coups du destin
Qui frappe au hasard sur la terre,
De pirouette en soubresaut ?
Ou les trois coups de nos théâtres
Dont nous sommes acteurs nous-mêmes
A chaque lever de rideau ?
Sur les scènes de nos journées,
Il nous arrive de muer
La tragédie en comédie !  

© Luce Péclard


Extrait du nouveau recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier



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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 07:16
Elle désire - Carmen
                                                                                                                                
 
 
Elle désire un baroudeur
Au grand cœur
Cérébral autant qu’animal
Fort, mais pas brutal
Âme sœur, ami, amant – aimant
Un bon vivant !
 
Mais elle ne veut pas d’une bête de somme
Ni d’un quelconque bonhomme
 
Explorant, en lui, sa part de féminin
Elle… dévoilera son côté masculin
 
Sans vulgarité, sans résumer à l’entre-jambes sa virilité
Lui… exacerbera sa sensualité
 
Puis… face à face… devant l’océan de caresses
Au flux, reflux et raz-de-marée salé-osé
Tous deux… ensemble… avec tendresse
Croqueront la pomme !
 
Célébrant l’animalité commune de l’humanité
Durant ce voyage intérieur et extérieur
Jusqu’à point d’heure, dans une noce charnelle
Avec pour témoin, le ciel…
Ils réécriront le synopsis des « Mille et une nuits »
A l’infini…
 
© Carmen
2013 Tout droits réservés
 
 
 
 
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8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 07:38
Ne suis-je pas ce papillon – Victor Varjac
 
 
 
Ne suis-je pas ce papillon
à l’existence brève
qui découvre la terre
respire et disparaît
presque aussitôt
sans même avoir été ?...
Les jours fugitifs
ne retiennent que l’amour
cette brassée de ciel
que l’on jette
au feu du cœur !...
L’enfance pourtant
avec ses yeux d’âme
devrait nous protéger
de la lumière fausse
qui trompe les adultes
et donne au chant
malicieux du Pouvoir
le mirage d’une autre vie !...
Le miracle du monde
perdu dans l’univers
ne suffit pas à retenir
la pureté de nos êtres
qui se complaisent
dans les sables mouvants
d’une « richesse illusion »
où le mensonge et le crime
se désaltèrent
en toute liberté
à l’insomnie du sang !...
Vers luisant
de cette création
je brûle mes heures
à l’ultime espérance
d’un voyage d’Amour !...  
 
© Victor Varjac
Antibes, le 23 décembre 2012


Extrait du nouveau recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume

 
 
 
 
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7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 07:37
Le Petit Clos – Béatrice Pailler
 
 
 
Translucide évanescence,
Aux lèvres de l’enfance
Les roses blanches
Ont un parfum de dimanche.
 
Un long sourire qui glisse,
Furtif. Et dans les fleurs attendries ;
La senteur suave des lys
Embaume, embellit.
 
Sous l’amandier, fleurit
Le lait de l’insouciance,
La pomme aigrelette, surie,
Et les regrets à l’amère fragrance.
 
Fleurs fanées, fruits flétris,
Alors ruisselle la parure d’oubli.
Ces joyaux de pluie, perles d’ivoire,
Ces lancinantes larmes du soir.
 
© Béatrice Pailler



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