1 septembre 2011
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© La jeune fille et l’oiseau – Berthe Morisot
Jour de soleil ou jour de pluie,
A l'avance on l'a transformée,
En princesse, comme grande fille,
Prison dorée, prison fermée.
On l'a dit bien calme et tranquille,
"C'est une enfant bien élevée"!!!
Isolée et seule dans son île,
De ses amis bien préservée.
Une Joconde sans sourire,
Les grands trouvent cela parfait.
L'enfant pourtant préfère rire,
L'amusement est son bienfait.
Elle rêve déjà d'être libre
Loin de ces grands palais d'été.
Aux pays lointains pense à vivre
Et reprendre sa liberté.
Qu'ils sont tristes tous ces dimanches
Costumés en bonne société.
Je préfèrerais "faire la manche"
Pour acheter ma liberté !
Quand je regarde les nuages
Pleurer des perles sur ma vitre,
Je pense à ces oiseaux en cage,
A la perle enfermée dans l'huître !
Pierfetz ©
http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/I-3petitefille.htm
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Pierfetz
31 août 2011
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© Christiane Bertrand – " Célestes calligraphies "
Sous un ciel en déchirure
Noyé de brumes incertaines,
Nous avons croisé, singulière rencontre
La Vierge de Notre Dame
Dont le sourire s’embellissait
Sous les feux des vitraux.
Dans l’église Saint Merri,
Nous avons parlé au Christ assis
Sous une fresque usée et patinée
Par les caresses du temps.
Sur les pierres de la mémoire
Se murmurent les légendes
Et les traces de l’histoire.
Mais déjà le miroir s’éteint,
Les légendes s’effacent
Pour rejoindre le pays des étoiles.
© Michel Bénard.
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Michel Bénard
30 août 2011
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© Isabella Poulenard
Je viens te parler de mon amour
Qui a conquis mes terres
A donné ses couleurs au printemps
A dévalé mes plaines
Avant même que je ne le connaisse
Le visage de mon amour
Est aux odeurs de mes rêves
Des hautes herbes de mon enfance
Ancré en moi avant même ma naissance
Il s'est roulé dans mes fleurs sauvages
Reposé à l'ombre de mes arbres
Il a marché mes forêts boréales
A sculpté des châteaux de sable
Dans les aires de mes sept ans
Je viens te parler de mon amour
Je l'ai rêvé avant même de le reconnaître
Venu des temps anciens
Un jour, il est venu à ma rencontre
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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Ode
29 août 2011
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http://www.souvenirs-paris.fr
Ô peuple étrange, fait de mille couleurs
Et d’une foule d’immigrant
Mariant l’eau et le feu
Mélangeant les dieux
Souvent fier de ses rois
Avant de leur décoller la tête
Ô peuple si particulier
Comment, ailleurs
Pourrait-on te comprendre ?
La vie est singulière
Qui te donna les gloires
Avant d’imposer les humiliations
Mais de ton sein est né
Ö pierre précieuse, cette langue
Si raffinée, si délicate
Qui sait si bien dire « Je t’aime »…
De ton sein, par de grands esprits
Tu as offert au monde les Lumières
Dans la roue de la vie
Petit pays dans ce vaste monde
Tu n’es certes pas le plus insignifiant
Souvent tu montras la route
De l’essentielle liberté
N’oublie pas que les peuples t’écoutent…
Accepte ce bouquet de quelques poèmes
Que son parfum soit mon hommage
Pour toi qui me vis naître
Un jour d’automne français…
© Jean Dornac
Paris, le 18 juin 2010
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Jean Dornac
28 août 2011
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http://lencredesmots.over-blog.com/article-29002208.html
De la jeunesse à l’autre rive
j’avance à tâtons
sur l’imprudence du temps…
Hélas je ne connais
que l’ignorance
et le quotidien douloureux
car l’enfant que je suis
est encore à naître…
J’ignore malgré mon âge
l’identité réelle
de l’occupant de ma chair
mais je marche encore
au bras de l’espoir
même si je me trouve
sans cesse
à deux pas de l’erreur…
L’indulgence permet
de nommer la folie
sans m’évanouir
entre ses mains…
Et dans la tiédeur du rêve
loin du vertige
de l’ombre impalpable
et terrible
je découvre l’homme que je suis…
… alors saisi d’étonnement
je frappe le soleil
de colère et de joie…
… murmure de poussière
d’un monde inconnu
qui ne m’appartient pas…
© Victor Varjac
Antibes, le 4 novembre 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions
MELIS
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Victor Varjac
27 août 2011
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J'ai le grand plaisir de vous proposer le nouveau recueil de Michel Bénard. J'espère que vous lui ferez
honneur, vous qui appréciez Michel sur ce blog. J'en profite pour le remercier de la confiance dont il ne cesse de me faire preuve.
Jean Dornac
26 août 2011
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http://guennbretagne.centerblog.net/rub-fleurs-.html
(Dédicacé à Laura Bessaoud)
Autour de toi regarde
N’oublie pas Dieu
Quiconque se hasarde
Regrettera une fois, vieux.
Décapsule ton cœur
Offre-lui la bonne voie
Sème et cultive ta sueur
Parle sans élever ta voix.
Libre, libère ton esprit
A l’écoute, soit attentif
Ne passe pas sur les cris
A chaque aube ses maladifs.
Pure, fidèle aime à l’infini
Ose, respect et droiture
On n’use qu’une seule vie
Caresse et panse les blessures.
Laisse la rose s’épanouir
La tombe sera clémente
Seul le bien doit t’éblouir
De l’aumône reste l’amante.
© Mouloudi Mustapha
Alger, le 20/08/2011
Cette dame mérite tout le respect et tous les honneurs pour l'amour qu'elle cultive pour tout humain épris
d'amour et de paix, de foi et de respect, de patience et de tolérance... Que dieu la guide sur la voie du salut et la protège et protège son mari sa mère et son père qui ont su lui insuffler le
sens du regard...
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Mouloudi Mustapha
25 août 2011
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© Les coquelicots à Argenteuil – Claude Monnet
Champ de fleurs,
Senteurs de printemps.
Le vent s’emporte pris dans les charmes
De cet océan embaumé.
Jouent les pétales si colorés.
Mais voici la cueillette
Ne restent que des trognons aux effluves éventées.
Et puis l’envie
D’un amour fou
De passions dévorantes.
Champ de blé,
Chaleur d’été.
Le vent dessine des arabesques
Sur cette mer d’épis dorés.
Brillent ses vagues pleines de gaité.
Arrive la faucheuse
Ne restent que les moignons d’une beauté déchiquetée.
Et puis l’espoir
D’une faim assouvie
D’enfants rassasiés.
Champ en friche
Couleurs d’automne.
Le vent balaie les herbes folles
De cet océan libéré.
Valsent les feuilles mordorées.
Fouille la herse
Ne restent que les sillons d’une terre déchirée.
Et puis le rêve
D’une renaissance prodige
De futurs embellis
Champ de neige
Froideur d’hiver.
Le vent caresse la peau durcie
De cette mer toute engourdie.
Dorment les feuilles congelées.
Tombe l’averse
Ne reste qu’un bouillon d’herbe et de terre amalgamées.
Et puis l’idée
D’un sommeil apaisé
De rêves d’éternité.
© Thierry Deschamps
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Thierry Deschamps
24 août 2011
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© Vincent Van Gogh - Autoportrait
Doucement je gravis l’escalier du néant
Jusqu’à la chaise esseulée,
De la chambre mansardée
Fleurant bon l’huile d’œillette.
De recueillement en étonnement
Je place mes pas dans les tiens
Jusqu’au chevet de l’église qui prie
Toujours pour les stigmates ton âme.
Tout s’ouvre alors sur les champs de blés
Où explose la folie des sèves de la vie,
Entre la fuite d’un chemin
Et le vol noir des corbeaux.
Pour toi mon Prince halluciné
Je compose ce bouquet d’héliotropes,
Dans le mystère d’une nuit étoilée.
Par le secret qui nous lie,
Ensemble buvons ce verre de l’amitié.
Chaque jour où la lumière
Ebloui à nouveau ton horizon,
Sur le fronton de l’éternité
J’écris ton nom,
Vincent !
© Michel Bénard.
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Michel Bénard
23 août 2011
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07:39
http://www.notrefamille.com/
Je viens te parler de mon amour
Du feu qui consume
Jusqu'à l'âme de la chair
Jusqu'à la chair de l'âme
Engrossé par les vents venus de loin
Ce feu dont la braise brûle
Les entrailles du cœur
Du corps et des mots
Feu de joie, de chagrins, de douleurs
Feu qui à l'ombre des longues attentes
S'essouffle au fil de l'absence
S'enflamme de nouveau
À l'approche de son regard
Ce feu qui s'éteint lorsque la mer se déchaîne
Lorsque son désert atteint mes terres
Ce feu qui me consume entière
Se fait de braises et s'éteint au petit matin
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
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Ode