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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 08:15
LA VERITE ? - Pierfetz
(Pamphlet!)
 
 
 

Nos dirigeants maîtres-chanteurs
Agissent en toute sécurité.
Maîtres à penser ou bons Pasteurs
Nous imposent leurs vérités.

Le premier qui s'en affranchit
Se retrouve vite prisonnier
Traité parfois comme un maudit,
Un malade d'urgence à soigner.

Les Institutions au pouvoir
Privatisent tous les profits
L'ÊTRE n'a plus barre sur l'Avoir
On socialise les déficits !

On parle beaucoup des "Droits de l'homme",
On n'empêche pas l'inhumain
Tout un système bancal en somme
Qui ne saurait aller bien loin

Quel Carnaval des Animaux
La Vérité est bien ailleurs.
Pour les humains un bien grand mot.
L'AMOUR seul rend le monde meilleur.

VERITE est un divin prisme
Dont nous ne sommes que les facettes...
Il me semble que plus d'humanisme
Changerait le monde en guinguettes !!!

Je crois au pouvoir de l'Amour
Je suspecte l'amour du pouvoir.
 
Pierfetz©

Ce poème a obtenu le prix « Insurrection Poétique » organisé par l’Union des Ecrivains Vosgiens et de l’Est  en 2015.
Accessible sur le site de l’auteur- http ://arciel88.fr – Recueil numérique gratuit à charger aussi « La Clef des Songes ».




 
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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 08:42
POUR TOI‎ QUI T'EN VAS - Marie Alice Theard
 
 
 
 
Elles sont belles les roses que tu m'as offertes hors saison‎
Sur les flancs de la colline de Thomassin il y a si longtemps
 
Baisers esquissés, euphorie langagière nous apprivoisons nos cœurs de vingt ans
 
Hardis et téméraires, nous nous aventurons sur les voies du temps en nous aimant follement
 
Saturant l'air de nos chansons d'amour
Embellissant nos attentes jumelles
 
Alliances, fêtes, confettis, failles et repentances vont souder notre compagnonnage
Forgeant des jours  bâtisseurs d'histoires à raconter
Turbulences en cascades, notre jeunesse vacille sur l'effritement du bonheur
 
Sur les contours de l'écritoire des passions adultères
Sont suppliciés nos serments d'hyménées
‎Jusqu'au bon sens perd ses droits dans le flux orageux des océans dévastateurs‎
 
L'enfer courtise les déchirements tus et les renoncements intimes enfantent de la douleur
Le temps coule sur les écornures de l'âge
Palissent les amours ‎passionnelles
Sombrent les rancunes dans le contre-jour des rivages de sel et de sable
 
Franchissant les hasards des souvenirs endoloris
La langueur du poème est un long sanglot sur l'amertume des fruits trop tôt mûris
 
Aujourd'hui au seuil des départs
Je garde nos enfants, semences de nos délectations et gardiens de notre souffle de vie
 
Je dépose à tes pieds les pétales fanés du bouquet que tu m'as confié il y a tant d'années
Leurs fragrances entêtantes, mêlées à leur charge d'amour, malgré le passage des vents contraires, vont franchir avec toi les sentiers menant à la gloire de l'infinie bonté de Dieu
 
©Marie Alice Theard



 
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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 07:54
Toi – Kacem Issad
 
 
 
Hier, demain et aujourd’hui,
Le jour, l’après-midi et la nuit,
Tu hantes mon corps, mon esprit,
Je te veux près de moi, je suis épris.
J’en veux encore et encore
De ce sourire qui se dessine comme l’aurore.
Tes pas, ton parfum je guette
Pour une romance à la Roméo et Juliette.
Ne me quittes pas, je t’en supplie,
Toi la beauté accomplie.  
 
©Kacem Issad



 
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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 08:00
Elle s'appelle Cerise – Michèle Freud

http://www.gifsanimes.fr/fonds-ecran/fonds-ecran/ecureuils/ecureuils-gifs-animes-1918072.jpg

 

 

 

 

Les papilles de Cerise s'émoustillent

quand elle lèche sa tartine de fromage blanc.

Le regard de Cerise s'illumine

quand il plonge dans les hampes des lupins safran.

Et Cerise, gourmande,

valse dans les bras du vent,

avec les oiseaux et les papillons.

Elle danse sur un rayon de soleil,

à petits pas de funambules.

Elle est heureuse comme un poisson

qui a quitté son bocal pour rejoindre le grand océan.

Cerise rêve : elle est amoureuse d'un écureuil

qui se lave avec de la lumière.

Et la lumière, c'est si léger, si aérien,

c'est comme une spectaculaire cascade de poudre d'or.

Puis Cerise, telle une fée, avec ses longs cheveux blonds

flottant dans l'air parfumé,

court à la fontaine qui « gouttèle » sans bruit,

au milieu de la clairière aux narcisses.

Là elle forme une conque avec ses mains

pour recevoir le précieux liquide et elle déguste,

s'imprègne de cette eau pure aux mille vertus.

Dans le creux de sa paume, il reste quelques gouttes,

qui par la magie du soleil, lui offrent un radieux arc-en-ciel.

Et Cerise exulte, chante sa joie de vivre

et puis elle disparaît tel un être immatériel

qui se volatilise dans l'air frais du matin,

tandis qu'un vent malicieux se met à rire aux éclats… 

 

©Michèle Freud





 

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 07:44
C’est tellement simple l’amour - Denise Bernhardt
 
 
 
 
Quand il vient
Avec des petites sources
Au fond des yeux,
Avec ses mots qui ne mentent pas
Pour dire
L’âpreté de l’attente.
On n’ose le reconnaître
Quand il vient
Comme la promesse du pain
Après une trop longue faim,
Comme la semence impatiente
De féconder la terre,
Quand il vient
Sûr de lui et sans inquiétude
En vous ouvrant les bras.
Alors on ne sait plus
Alors on ne sait pas.
Mais s’épanouit l’ultime rose
Et se déverse le lac
De lait et de miel.

© Denise Bernhardt

Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.




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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 07:37
L’ESSAIM  DES PAS – Luce Péclard
 
 
 
 
A mesure effacer les traces,
Chemin faisant.
Ne jamais disperser les pas,
Les rassembler autour de soi
Tel un essaim d’abeilles vives.
 
Beaucoup d’autres pas nous attendent,
Milliers d’empreintes
En vol léger.
 
Et nous allons,
Vêtus d’échos,
Environnés d’appels nouveaux
Flottant à notre épaule
Comme une houppelande.  
 
© Luce Péclard

Extrait du recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier

 


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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 07:53
LA VOIE LACTÉE DES SOUVENIRS - Nancy Turnier-Férère
 
 
 
 
 
Le séisme a démoli l’Église
où nous avons dit oui
à la visualisation de l’Avenir.
Il a aussi détruit et enterré les archives    
où nous avons signé nos noms.
Ce fut l’aphorisme absolu
de Mère Nature qui à son tour
a ciselé son jalon, et délaissé tout seul
le miracle du Crucifix debout
visionnant ce grand malheur.     
Mais le Sacré-Cœur de Jésus
dans les ruines du cataclysme
vite nous remémore nos croyances.
La poussière passe à travers les nuages,
les pensées s’égarent et s’éparpillent,
mais le Fléau des Cicatrices s’installe
dans la galaxie des souvenirs
qui rumine encore le rejet de l’oubli
dans les décombres du passé.
 
©Nancy Turnier-Férère
(2016)
 
 
 
 
 
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17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 08:04
L’aube ne trouve pas... – Victor Varjac
 
 
 
L’aube ne trouve pas
la fenêtre du ciel
les nuages retiennent
dans leurs coquilles noires
les premières lueurs
à peine éveillées…
Le paysage est si faible
face aux paupières
de la nuit qui s’attarde…
Pourtant l’ombre matinale
devient transparente
comme un souffle
effaçant les étoiles…
Les images trop frêles
sont encore enfermées
dans la chrysalide
où dorment les couleurs…
… Qui osera
en cet espace figé
qui osera
mettre au monde
le Jour Nouveau ?...  
 
©Victor Varjac
Antibes, 14 janvier 2013


Extrait du recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume

 
 
 
 
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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 07:57
L’Essaim - Béatrice Pailler
©Dirk Bouts
 
 
 
S’estompe le jour.
S’installe le silence.
Souffle morne et éphémère,
Le voile épais des ombres crépusculaires
S’étend sur la ville mourante.
Loin des sources noires malveillantes,
 Reste dans la lumière.
Car ainsi s’annonce les heures souterraines
 Ces ténébreuses meurtrières.
Souveraine, s’avance la nuit et son éternité.
Animée d’une seule pensée tourmentée,
D’une seule et même troublante faim.
Ruche sanglante qui abrite en son sein un terrible et mortel essaim.
Le chœur noir,
L’angoissante pulsation atonale de la cité foudroyée.
Sous l’empyrée funèbre se module sans fin la mélopée,
 L’appel envoûtant des possédés.
Et la ruche palpitante se gonfle d’un couvain monstrueux.
Tumeur maudite,
Bouche avide qui réclame son dû.
Du gouffre funeste des gorges assoiffées s’enfle la voix de l’essaim furieux.
Enfant vorace et exigent, il revendique les autels noyés d’encens,
Aux nimbes de sang.
Aux cieux grimaçants s’estompe le jour.
La nue grisâtre soyeuse et affamée, ploie sous l’aile des freux.
 
©Béatrice Pailler

 


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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 07:35
TOUT UN PROGRAMME - Michel DUPREZ
 
 
 
 
Mon point de vue à ce sujet ?
Grave, et pourtant, pas question de céder.
Le but n'est pas de gagner,
mais de sortir à tout prix du système
pour savoir si l'on est encore soi-même.
 
Si tu veux en avoir le cœur net,
rame.
Ta mémoire vive,
c'était hier.
Rame
et tu comprendras.
 
Je préconise au préalable un sérieux nettoyage.
 
Pour que tout ce que tu perds soit de retour demain,
que tu puisses à nouveau te remettre à niveau,
enregistre bien ce qui t'arrive
en vue de pouvoir restaurer en toi
les ressources encore exploitables
sans jamais dévoiler tes sources.
 
Sachant que tout poème défaillant
ne résiste pas à l'analyse,
rame, applique-toi sans arrêt à ramer,
pour que mémoire vive et pensée vagabonde,
suite à leur dernier entretien,
ensemble aujourd'hui survivent
en toute co-errance
et, s'il-te-plaît, accorde-moi cette faveur
de crever l'écran de fumée
qui voudrait nous faire croire
que ta flamme, essoufflée,
aurait pu s'éteindre.  
 
©Michel Duprez

 


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