Si elle est belle ? Et comment donc !
Belle à croquer, sacrebleu !
Quant à son image de marque ?
On y viendra, n’ayez crainte.
Néanmoins, auparavant, si vous voulez mon avis,
évitez de prononcer le mot « cliché » à son sujet,
y compris sur un ton familier.
Ce serait comme une insulte au bon sens
de tout ce joli monde entré en soi
pour faire en sorte qu’un rêve inaccompli
par la magie d’un cri sourd soudain se réveille
et s’achève en beauté.
à présent que j’ai annoncé la couleur,
laissez-les noircir autant de feuilles
qu’ils auront de raisons de revivre,
en d’autres termes calmement, à leur guise,
après s’être grisés à dessein
avec le vin si généreux du Verbe.
Et pour que nul d’entre nous n’ait à en rougir,
cachez ce blanc que je ne saurais voir,
ce teint de papier mâché
qui ne correspond en rien à l’idée que l’on se fait
de la chair des choses,
ma soupirante invisible,
amoureuse des sons,
chère et tendre à souhait.
©Michel Duprez
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Les chemins de la beauté
Echappent à certains esprits
Surtout aux âmes dominatrices
Qui n’écoutent plus rien ni personne…
Les assoiffés du pouvoir
Ne peuvent connaître ces chemins
Perdus qu’ils sont dans les ronces
De la jalousie, de l’envie et de l’avarice !
Les chemins de la beauté
Sont les frères des sentiers de la Liberté
Les uns ne vont pas sans les autres
Il suffit de voir la laideur de l’art chez les dictateurs !
Mais l’amour est le sommet de la beauté
Rien n’est beau sans la lumière de l’aimer
La vie n’est rien qu’horreur sans l’amour
Sans lui, elle n’est plus que le chemin de la mort !
Heureux l’humain qui a su voir la beauté
Qui a su sacrifier les honneurs pour plus d’amour !
Heureux les cœurs simples
Emus par le charme des fleurs !
Les orgueilleux rient de l’innocence
Des ceux qui préfèrent les fleurs au fusils
Les brutes voudraient condamner
Tous ces amoureux de la paix !
Et combien sont malheureux
Parfois sans le savoir et comprendre
Ces soldats et leurs chefs tueurs
Tout comme les chasseurs devant leurs victimes !
Ô pauvreté de l’âme humaine
Qui s’esbaudit face au nombre de cadavres
Sur les maudits champs d’horreur
Et la puissance de mort des armes !
Si tu aimes la beauté et l’amour
C’est aussi la vie que tu aimes
C’est encore la liberté que tu chéris
C’est aussi que tu te moques de l’orgueil des nations…
Tu ne peux que haïr la violence
Des lâches guerres menées
Par les fous des pouvoirs
Ces serviteurs de la mort
Ces pourvoyeurs indignes
Des fleuves de sang
Et des océans de larmes
Des femmes et des enfants !
Alors, que tu sois jeune ou vieux
Aime la beauté
Aime la Liberté
Aime l’Amour !
©Jean Dornac
Lyon, le 28 octobre 2018
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J’ai le plaisir et l’honneur d’accueillir un nouveau poète, Jeanne Champel Grenier, qui est également peintre. J’espère que vous lui réserverez un excellent accueil. Merci pour elle.