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Quelle inconvenance de tomber amoureux
d’une musique écrite
pour un air de violoncelle. Fascinante plongée dans le quatuor des rêves et des désirs interdits du périlleux voyage appelant de
nos vœux les illusions tapies au fond d’un regard de braise pour aller se perdre dans un fugace bonheur.
Sevrée de raison, l’âme redevenue fragile chavire
et fugue au premier bruissement d’une farandole. Et le cœur décroche en chambardant
les bonnes résolutions d’adultes avertis les narines accrochées aux suaves envolées de la séduction d’une odeur d’alambic
paressant en plein air.
Coulées de baisers furtifs emmêlés de « je t’aime aujourd’hui »-« moi aussi ». Prêts pour
l’aventure de la mer caraïbe épousant les frôlements érotiques de graves et de rondes dans la nuit blanche touchant les corps
aux bas-ventres en fournaise sur la route de tous les délires tourbillonnant le cuivre d’une peau de soie et s'emparant de toutes les chances de l’amour.
Hésitation confuse des nuances sur les allées du couche-moi juste un instant dans l’éphémère éblouissement d’une pleine lune
étrangement baroque. Vacillante beauté partout courtisant et comblant les attentes dans le jaillissement du
rire d’un jour aux éclats bleu orange voguant sur un air de violoncelle
L’heure s’attache à l’attrait sacrilège du piment de l’aventure taquinant la précarité des joies furtives tournant la tête et
chamboulant les mœurs sur l’archet des quatre cordes du souffle ondulant de l’écho chantant l’amour enfoui dans les modulations d’un air de violoncelle.
© Marie Alice Théard
Écrit à l’occasion de la Saint Valentin 2013
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