http://vuesblog.wordpress.com/2012/11/10/derives-en-rives-caraibes-vol-i/
Sur ma rive
Quand je ferme les yeux
Monte en moi l’odeur de ma terre
Les cris multicolores de la foule
Les rires des enfants à leurs jeux de marelle
Et je vois l’éclat des draps blancs
Comme des étendards dans les cours
Sur ma rive
Il fait un temps de chien
Qui aboie la grisaille des jours
Je cherche le sourire
Des femmes de mon île
Et le déhanchement
Langoureux de leur pas
Je ne peux oublier leurs parfums
Ni le goût épicé de mes nuits
Sur ma rive
Les aiguilles des heures
Rythment les impatiences de mon cœur
Et l’interminable attente
D’un train venu
De nulle part
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « Que l’espérance demeure » écrit à deux plumes par Denise
Bernhardt et Webert Charles. Éditeur : Le Vert-Galant.
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