http://givernews.com/?2009/09
Ô Nature ! Je fuguais pour conquérir ton cœur,
Qui frissonne sous les draps soyeux des nénuphars,
La révérence ailée des crapauds chanteur.
J'écoutais doucement tout un étang bavard.
Mon esprit était vide et mon cœur était plein
D'Amour. Un été blond, emplissait tout mon être
Comme un doux chatouillement le long de mes reins,
De ma tête amicale, jusqu'à mon urètre.
Je plongeai mes pieds nus, dans cette eau charmante.
Des êtres d'émeraude et une odeur de menthe,
Picoraient mes chevilles de leurs becs verdis.
Je décrochais un fruit, des branches du dessus.
Comme une araignée qui, de ses pattes velues,
Amputait le poison de l'Amour infini.
© Dionysos
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