© Liliane Caumont – Femme ailée (1)
Les signes se font nomades
Ils cherchent leurs sources,
C’est le murmure de la matière,
Le passage hors du temps,
Un éclat de lumière
En rupture d’angle,
Un œil de pierre se dessillant
Sur la féminité d’une ligne,
La douceur de la courbe
D’un sein de marbre rose
En invite à la caresse.
La partition de grès souligne
L’étreinte d’un étrange duo,
C’est l’histoire d’un destin
Qui s’inscrit aux incertaines
Transparences des veines.
C’est une chorégraphie se découpant
Dans le mystère d’une sculpture,
Que la nuit recouvre
De poussière d’étoiles.
© Michel Bénard.
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