© Edouard Manet
Quelques notes de guitare, une voix
Pour habiter le silence de la nuit
Qui m’étreint de ses bras tentaculaires...
La soirée pourrait être si douce,
S’il n’y avait l’angoisse de l’absence...
Le manque de l’Autre m’assaille,
Me lamine de bas en haut...
A la lueur pâle d’une lune séculaire,
J’attends à jamais nos retrouvailles...
J’ai beau esquisser
Quelques pas entraînants sur le papier,
Une brèche fragile s’est entr’ouverte dans le rêve !
Aux saisons insouciantes a succédé l’automne triste...
Je ne boirai plus à la source du fraternel
L’eau claire des rires et des tendresses d’enfants...
Et la peur du noir me revient subrepticement,
Lorsqu’au creux du lit... je suis seule...
Tu sais, on a beau s’aimer
Il est des blessures à taire !
A quoi bon nous abîmer de déchirures intimes ?!...
- C’est toujours au présent que l’on s’aime. -
Thalie©
11 Août 1997
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