© John William Waterhouse
Ne te hâte pas de m’aimer
Songe à la lenteur
Du crépuscule en son apothéose.
Je crains l’ultime musique
Des vagues qui se brisent
J’ai l’angoisse des étiages,
Quand toute vie se meurt
Dans l’oued asséché.
Ne hâte pas l’abîme d’un baiser,
Ni les errances de tes mains
Dans la coulée de mes cheveux.
Prends le temps de parcourir
Tous les méandres du plaisir.
Viendront alors les fulgurances,
Les insondables douceurs
Des souffles se mêlant,
Pour s’anéantir enfin
Dans le cri
D’une renaissance.
© Denise Bernhardt
extrait de la Vie en Marelle, recueil écrit avec DUCCHA
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