© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.
Aimons-nous mon amour
Sans s'occuper de ce qui se passe au-dehors
Ainsi de la mer en furie, des tornades qui grondent
Aimons-nous mon amour
Ma chevelure ne craint ni le vent, ni orages
protégée par tes bras enveloppants
Aimons-nous mon amour
Autant que nous le pouvons
le temps file,
il ne faut pas que nous le perdions
~*~
Nos amours sauvages
comme chevaux de Camargue
Blanches, blanches
comme la mouette du berger
Bleues, bleues
comme ciels sans nuages.
Ne feront que grandir
à la verdure des prés
~*~
Je suis ta conquérante aux seins de neige
ta nymphe sortie de son cocon de laine
ta muse aux nuits de veille
ton feu de bois d'érable
Je suis celle qui t'aime
à l'heure de ta chevelure argentée
~*~
Poser ma tête sur ton épaule
Me reposer sur toi
Toute ouatée dans tes poils si chaud
Ton corps sentant bon la dune
Qu'il fait bon dans tes bras entourée
Mon jardin aux essences odeurs
Ma forêt de joie et de bonheur
Mon vent si doux
Ma mer si calme
Mon phare
~*~
Mes lèvres tressaillent à tes baisers
Mes tresses se défont sous tes ardentes caresses
Tremblante dans tes bras
Tu m'emportes loin
Me fais voir des mondes inconnus
Me fais vibrer à des sons nouveaux
Me fais devenir étrangère en mon corps
Émigrée de l'extase nouvelle
~*~
J'aime ta belle folie contagieuse
tes rires d'homme enfant
Ton enthousiasme, ton ardeur,
la création est ta sœur
Tu es Amour
~*~
Telle la rose sauvage
se frayant un chemin dans le bitume,
je veux à force de vouloir,
m'épanouir au soleil, ouvrir grandes mes pétales,
offrir mon calice à la face du ciel bleu.
En liberté je veux m'ouvrir,
je suis une rose sauvage.
~*~
Tu te souviens de nos rires d'étoiles
lorsque nous étions enfants ?
Tu te souviens des mystères que nous inventions
de notre imaginaire débordant ?
Tu te souviens de nos premières amours
nous avions dix ans ?
Tu te souviens des premières ruptures
marquées au fer rouge de notre mémoire ?
Tu te souviens de nos premières créations
bercées de promesses futures ?
Tu te souviens comme nous avons été heureux
fruits mûrs dans notre verger ?
Tu te souviens du jour
où nous nous sommes perdus ?
Il n'en reste plus que murmures
et des toiles au mur
~*~
Sais-tu qu'à chaque « Je t'aime »
Tu tiens dans tes mains un poème ?
Que tu mets dans ma tête une étoile
Que mon bateau hisse ses voiles
Que ma lune devient pleine
Que ma mer se fait sereine
Que l'oiseau se fait vermeil
Que le coquelicot devient merveille
Que les bleus et les ivoires de ma toile
Deviennent tes yeux et tes paupières opale
Tu sais maintenant la magie et le pouvoir de tes
« Je t'aime »
J'en ferai des sculptures, des toiles et des poèmes
~*~
Ma vie comme désert de feu,
mon âme en bas-relief
sans trop d'ombres portées,
demandent à étancher leur soif.
Ma gorge et mes lèvres sèches
osent à peine prononcer
ton nom
Mon Oasis
Mon Amour révélé
~*~
Assis par terre devant ce festin
vin fin, nappe bordée de dentelle
mets ravissant l'œil
comme dans une toile de Manet,
odeurs de menthe
effluves sensuels,
de toi, je suis l'amante
Festoyons mon amour !
Enivrons-nous !
Que la fête commence !
~*~
L'ivresse joyeuse enflamme
comme odes antiques
Féerie d'étoiles et d'astres cosmiques
enchantement au Cantique des Cantiques
~*~
Dans le creuset de l'alchimiste,
comme métaux transmutés,
je recueillerai, jusqu'au dernier,
les mots de ce Fleuve Sacré.
~*~
L'eau murmurante de la Source
accompagne à son rythme apaisant
le dormeur du dimanche
dans ses rêves d'enfant
~*~
Tes bras comme troncs d'arbres
me bercent doucement.
Ta sève est prête
à rompre l'écorce
Aimons-nous !
~*~
© Ode
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