© Création de Ode - « Testament de Pénélope » sculpture de porcelaine.
Les mots que j'écris s'accumulent
Les mots que tu me dis aussi
Nous en ferons un opuscule
Opus de notre vie
~*~
Nos âmes ondulatoires
Nos pensées oniriques
Font de nous
Des amants complices
~*~
Tes ailes d'organdi
Légères et fragiles
Affrontent les vents
Allument le feu de mes yeux
~*~
Le déplacement ondoyant des vagues
La beauté des îles des mers du Sud
N'égaleront jamais la beauté de ton vol stylé
Mon bel oiseau aux ailes de nacre
~*~
À la croisée des ogives
Nous nous sommes rencontrés
À la croisée des chemins
Nous nous sommes aimés
~*~
Pendant que tu oeuvres à tes structures
J'œuvre à mes créations, mes sculptures
Ces mots, je les écris pour toi
Je dessine tes lèvres à la noblesse d'un baiser
~*~
Au parachèvement du jour
ma lampe allumée, penchée
sur ta photo, je t'écris ces mots :
Tendresse, tu me manques !
~*~
Comme l'oiseau en saison froide
j'émigre de mon corps
je n'ai plus faim, plus soif
que de toi, qui viendras au printemps
~*~
Sentir ton parfum sur mon cou
ton souffle sur mes lèvres
tes bras m'enveloppant
odeurs de passion et de dune
~*~
Je veux être ton Odalisque
comme dans le tableau de Ingres
Dans le portrait de ta vie
je m'abandonne entière
~*~
Tu es l'Alpha et l'Omega
tu es mon tout, mon homme à moi.
Je suis tes Amours de Ronsard,
ton Ode à toi
~*~
Tu es l'opale de ma vie
mon diamant brut
le soleil de mes nuits
ma soif infinie, mon amour
~*~
Mon bel ami de l'Intemporel
venu des grands espaces
scribe de talent
viens que je nous dresse la table
Nous ne serons que nous deux
pour convive, pour que l'on vive
notre amitié post-moderne
Vite du champagne ou un Sauternes !
De nos liens tissés depuis la Nuit des Temps
nous nous délecterons comme des amants
de l'Antique
du Paléolithique
de la Magna Dea
et de Gaia
Tout capter du cosmique
du réel
de l'irréel
du rêve, même,
pourvu que tous les deux
on continue, on s'aime
de cet amour amitié,
bonheur d'éternité
Mon âme, mon ami
~*~
Créations imaginaires
corps imaginaires
draps imaginaires
amours bien réelles !
Illimité l'imaginaire
inépuisable l'imaginaire
merveilleux l'imaginaire
je t'ai rêvé et tu es venu.
~*~
Tu te réveilles un matin
tu prends ta plume et du papier
à ta table tu t'assieds
les mots apparaissent
sur la feuille blanche
s'alignent comme par magie
plein de sens, de sensualité
d'érotisme, rempli de tes fantasmes
Tu écris si bien ami
À ton destin tu ne peux échapper
Magna Dea te surveille
te protège, t'éclaire
Elle est là ne l'oublie pas
laisse glisser ta plume
laisse couler les mots
que la Grande Déesse t'inspire
abandonne-toi pour qu'un jour
je puisse de nouveau te lire
~*~
Si peu de temps dans ce corps
Si longtemps dans l'esprit
Si peu de temps pour t'attendre
Viens vite de t'en prie
Je suis la Terre
Tu es le Ciel
Jumeaux primordiaux
Recommençons le Monde !
~*~
Du fond de la Mémoire
d'aussi loin que l'on retrace,
nos âmes se rappellent,
nos mémoires ne se souviennent.
Archétypes, mémoire collective
le disque mou, rempli de tout
et de riens, embrouillé, dépisté
codé, décodé, crypté
Nos peurs, nos craintes
nos blocages affectifs
nous empêchent d'avancer
de créer, briment notre liberté.
Les empêcheurs
les importuns, les censeurs
dehors, vite !
Débarrassez le plancher !
~*~
Quelqu'un, quelque part
pense à moi, je le sais, je le sens
Quelqu'un, quelque part
me fait cadeau de sa pensée
Merci la Vie !
Je ne souhaite que d'être aimée
~*~
Les blés ondoyaient dans les champs
Nous nous y sommes couchés
Nous nous y sommes aimés
Nus, dans l'or des blés
~*~
Nuit de pleine lune claire
Lustres milliardaires
Éclairent nos pas
De promeneurs solitaires
~*~
Que vienne le jour
avec le soleil-renaissance
et mes amours naissantes
au palier de ma vie !
~*~
© Ode
Il est strictement interdit de copier et publier ces « Petits Recueils » qui sont sous copyright
sur quelque site que ce soit.