© afp.com/Joël Saget
Quais de gare, de ciel et de berge,
Je m'y suis souvent promené...
Gros cafards noyés à l'auberge,
Les départs sont toujours pleurés.
On s'accroch(e) souvent bien longtemps
Aux "heures perdues" incomplétées
Mais la vie coule comme le sable
Engloutit tout avec le temps.
Amours perdues comm(e) des écumes
Au vent du large s'en sont allées
Il ne reste que l'amertume
De n'être pas plus tôt rentré !
C'est alors que vient la gamberge
La fée de l'imagination
Ne restons pas boire à l'auberge
Ailleurs est l'illumination.
Ne cherche plus "Lettre perdue"
Bouteille ouverte, vide, à la mer
L'exaltation tombe des nues
Et chasse tes propos amers
C'est l'horizon qu'il faut fixer
Adieu tristesse, larm(es) essuyées !
Et l'on repartira demain,
Peut-êtr(e) plus heureux que la veille,
Vers un autre quai des merveilles,
L'espoir enchassé dans l'étain
D'un monde nouveau qui s'éveille.
"Ecoute le vent du large
Et rêve face aux barges*"
P.F. © 2002
(*Barge : bateau à fond plat ou oiseau échassier)
http://arciel88.fr/bibpoesiespierrot/III-6Perdusurquais.htm
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