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Dans tes cheveux en ruche où ton œil fait l’abeille,
Poudré de ces pollens qui sentent bon l’amour,
S’affûte l’aiguillon de ton regard qui veille,
De ton regard aimant qui guette le retour
De mon prochain baiser. Il survient et se couche,
Brûlant oiseau d’ailleurs, comme un héron blessé,
Juste au creux délicat, au coin là, de ta bouche.
J’y bois tout l’imprévu de son parfum froissé
Et quand discrètement j’en goutte la fragrance
Un vœu toujours nouveau réveille mes désirs,
Me pousse à l’abandon aux termes de l’errance,
Quand ma vague à ta berge invente nos soupirs.
© Claude Gauthier
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