© Meule de foin au crépuscule – Claude Monet
Si nous étions tous les deux,
Face à face
Dans la fragilité des choses
Que resterait-il de nos chimères.
Un homme hier encore un enfant
Une femme alanguie
Dans la lumière arasée du couchant.
Il est vrai que l’eau et le feu
Parfois se confondent
Dans un embrasement
De fin du monde,
Et que le ciel n’est jamais plus beau
Que vers la fin du jour.
Ainsi nous serons
Refuge et berceau
Douceur et passion
L’un pour l’autre,
Dans la désespérance inhérente
Aux amours singulières.
© Denise Bernhardt
extrait de La vie en Marelle écrit
avec DUCCHA
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