© Katia Gobeaut
Si je t’embrasse moins, c’est que j’aime l’attente,
En quoi tel un phœnix nous revient le désir,
Puisque sans frein courir, fait notre envie absente,
Et si vous possédez trop bâillonne le plaisir.
L’appel, ne craint rien tant que cette turbulence
De la caresse offerte et prise à tout venant,
Trop de facilités engendre l’indolence
Puis ami l’on devient à force d’être amant.
Ne t’étonne ma mie, aux basques de ce rêve,
Ce n’est pas un départ, juste à peine un détour,
Fruit de quatre saisons - quand ailleurs il s’achève -
Alchimiste prudent, te reste mon Amour…
© Claude Gauthier
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