© Michel Bénard
Lorsque les songes s’effacent
Dans les premières lueurs d’aube,
Que la beauté prend naissance
Au frémissement d’un éclat de lumière,
Il nous faut prendre alors la route
Pour renouveler les nuances de l’âme,
Oublier les grisailles coutumières
D’une civilisation au seuil du néant.
L’ouverture d’un premier chemin se profile,
Le voyage vers l’inconnu du destin
D’une péniche dans les brumes,
Frète des fragments d’éternité,
Des zones d’ombres,
Des balles de sèves et de pollens.
Il nous faut poursuivre alors la route,
Oser un pas vers le bleu de l’éternité,
Deux, vers les promesses de l’ailleurs,
Ecouter la partition du silence
Et de la symphonie du monde.
Ils te diront les mystères du cœur
Et l’espérance de l’homme
Dont le corps est un temple vivant.
© Michel Bénard.
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