15 mai 2013
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http://slovar.blogspot.fr/2009_02_22_archive.html
Lorsqu’il ne reste plus
Sur les lèvres des enfants
Que le cri indigné des damnés,
Que la détresse de l’homme
Se mesure à l’aune de sa précarité,
Les illusions s’envolent en poussière
Sur les pierres du vent,
Portant en mémoire
Les stigmates d’épines
Abandonnées sur le sable
De la destinée,
Et toute la fragilité
D’une statue de sel érodée.
© Michel Bénard.
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