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Les songes symboliques de l'esprit galvaudé,
S'accrochent, terrifiants, aux cheveux des dames,
De leurs yeux rougeoyant et leurs mains boursouflées,
Ressort l'omnipotence des cantiques infâmes.
Leurs corps a l'usure des breloques enfantines,
Tout est frais et jeune, et de leurs vierges courbures,
Et de leurs cœurs ravaudeurs, chantent une comptine :
"En mon antre fleurissent, l'Amour et la luxure".
Sur la place de la gare, où l'on cueille le houx,
Le soleil rêveur les fait réapparaître,
Car sous la fraîche brise, elles peuvent transparaître,
Vertes, elles sont le feuillage qui couvre le trou,
Les boulevards chauds, de leurs charmes de méthane,
Abattent les hommes - Ô ivre courtisanes.
© Dionysos
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