15 février 2014
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© Alexandre Cabanel
Repose dans le ressac infini de la mer,
Un ondoyant baiser de chair.
Et la caresse humide salée trace son chemin
Par les vagues bercées au cœur des falaises d’airain.
Lentement, saintement vers ces lieux d’ombre,
Où sommeil alanguies les âmes sombres.
Ce corps à corps rougeoyant
Sur la grève nous laisse pantelant.
Les embruns de l’amour baignent nos corps si fidèles,
Et sous l’écume du ciel au creux des sables,
Nos souffles mêlés s’envolent tendres et désirables.
Alors respire, le suave et voluptueux parfum,
La douce et riche moiteur de mon aisselle
Qui frisonne fleur de peau en son écrin.
© Béatrice Pailler
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