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Nourris d’illusions, abreuvés de chimères
Ils vivent ou survivent
Travaillant à la demande
Juste le droit de se taire.
Submergée d’ondes inutiles
La vie se faufile
Parmi les mensonges de rues.
Pas le temps de réfléchir
Pas le temps de se poser, se reposer,
A tire d’ailes, sans fin
Comme un vol de migrateurs
Qui ne saurait pas où il va.
Quelque part les maîtres des mots
Peaufinent leurs discours
Car il ne faut pas « que le bât blesse »
Au loin la souffrance pérennise
L’innommable :
Surtout ne dites rien, surtout ne bougez pas
D’ici on n’entend pas la terre qui s’effondre
Sous les bombes des tueurs d’enfants.
Surtout ne dites rien, surtout ne bougez pas
Les loups sont entrés dans la ville
Les loups ! avec leur Dieu de pacotille
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « L’amour du Monde », Poèmes à deux plumes, éditions « Le Vert
Galant »
Ecrit par Denise Bernhardt & Duckens CHARITABLE
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