http://toutregard.blogspot.fr/2010_03_01_archive.html
Je connais un chemin de bruyère et de rêve
Qui s’enfuit sous les arbres et va je ne sais où
Je l’emprunte certains soirs lorsque le jour s’achève
Et que glisse la lune entre la nuit et nous
C’est un chemin profond fait d’ombre et de mystère
Où le jour se dilue en reflets d’améthyste
On le croit familier mais il n’est qu’éphémère
Le paradis perdu d’un monde surréaliste
Il faut en revenir quand le matin se lève
Sans parvenir jamais à savoir s’il existe
Ailleurs que dans nos songes ailleurs que dans nos rêves
Sous le pinceau d’un peintre sous les doigts d’un artiste
Je pourrais bien un soir le suivre jusqu’au bout
Et parvenir enfin au bout de mes chimères
Si je ne reviens pas ne criez pas au loup
C’est que j’aurais trouvé la clé et son mystère
© Annie Mullenbach-Nigay
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