© René Magritte
J’entre dans la lumière du jour
l’âme sanguinolente
et la mémoire éteinte...
L’exil étend ses branches nues
comme une plaie béante
apprivoisant le soleil qui saigne.
Rongés par quelques cris de vagues
mes yeux s’agrippent encore
à des barbelés lointains...
Humant les brumes des cafés
des gens de passage
s’accouplent aux tables des bistrots.
Entre l’île et la terre,
entre l’écume et le vent,
je contemple le ciel
maudissant les miroirs
qui me renvoient les mêmes yeux,...
Seuls les cris diffèrent...
© Christian Boeswillwald
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