© Franz von Stuck
Déjà la nuit s’avance
Les bras chargés de roses noires,
Dont elle vient essaimer
Nos amours de lin et de cendre.
Le silence suprême
Eut raison de nos larmes.
Ne crains pas mon amour
Nous sommes au-delà
Des rivages obscurs,
Laissant à la vie inhumaine
Le fardeau de nos peines.
Nos yeux se sont ouverts,
Et nos souffles se mêlent
Aux parfums irisés de l’astral.
Nos corps transfigurés renaissent
A la beauté des heures primordiales,
Tandis que nos âmes
Deviennent flammes,
Dans la splendeur
Des mondes annoncés.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le
chasseur abstrait.
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