© Quentin de La Tour
Qui es-tu, femme mystère,
Qui agite mes nuits,
Que dans mes délires, j’espère ?
De ton souffle, je languis…
Tu brilles dans mon cœur,
Toi l’Astre, chant de mon âme,
Tu te caches aux premières heures
Et mon jour devient infâme.
Si ton reflet ne se dessine pas
Au cœur de mon iris,
Chaque seconde est un trépas
Où vivre n’est plus qu’un caprice.
Astre singulier au cœur de ma vie,
Lorsque tu te montres à mon regard ébloui,
Mon âme danse un troublant fado,
Disparaissent tous mes fardeaux.
Alors, au long des jours, tu m’illumines,
Et qu’importe si les jaloux fulminent.
Belle étoile du matin, tu es ma force,
Si je suis arbre, tu es mon écorce.
Resteras-tu encore, demain, dès l’aube,
À me montrer le chemin des fleurs,
Par monts, par vaux, tout autour du globe,
Me mèneras-tu vers l’infini bonheur ?
© Jean Dornac
Paris, le 7 avril 2010
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits.