© Aurélie Moreau
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Je n’ai pas dit ton corps
Déroulant des nuits
Vétiver et jasmins
Tout au long de son corps.
Je n’ai pas dit tes reins serpentaires
Qui pénètrent, fauves,
L’antre de l’ultime douceur.
Ni ta bouche quémandeuse
Qui prend et déprend
En prodiguant sans fin
Les flammes du plaisir,
Dans le secret des anses offertes,
Ni tes mains effilant la soie grège des matins
En modelant l’argile rousse
De ses seins,
Tes mains emplies de jouissances
Quand s’inverse l’amour
Pour sublimer l’espace
D’un même embrasement.
© Denise Bernhardt
31 Décembre 2006
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