11 janvier 2012
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Entre les bois de deux paravents,
Dans le désordre des draps froissés,
Le corps en dissidence
Laisse l’incertitude de ses empreintes
S’imprégner de solitude.
La couleur laiteuse d’une peau exsangue
Se teinte de mauve et de rouges hématomes,
Un drame de vie s’écoule
Sous des veines trop bleues.
Entre les marbres de deux colonnes,
Il ne reste qu’un bouquet fané
Dans le lavabo encrassé.
La porte se referme,
Sur un fauteuil vide
Et une toile inachevée.
© Michel Bénard.
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