http://archives.gip-epra.fr/dossier/retraite-les-immigres-vieillissent-aussi
Gueule cassée au regard perdu
Brûlée de tabac, de lassitude
De café et de marc illusoire…..
Les travaux rêches, douze mois par an
Ont usé ta peau
Les privations aussi….. voleuses de
Sourires insouciants.
Ce petit enfant, astre rose et tardif
Dans tes bras forts
Que tu tiens d’une main puissante et rugueuse
En une étreinte sûre, presque délicate
Sonore de tes baisers, fait de toi
Au bout de toutes ces années
Un père véridique, fidèle à ton rêve.
Il te réconcilie une nouvelle fois avec le jour qui vient
Et les fastes de ta destinée.
© Djalila Dechache
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