© Salvatore Gucciardo
A l’ami et au peintre Salvatore Gucciardo
C’est le temps du passage,
L’instant frémissant de l’astre flamboyant
Où les ténèbres amorcent l’irisation
Des fragmentations du ciel.
Les yeux de lumière veillent,
Sur le sommeil de cendre fertile,
Dans le bleu de l’éther.
Le mystère originel se charge de silence,
C’est la communion naissante de l’aube
Où la destinée de l’homme émerge
Sur les fulgurances de l’attente fœtale,
C’est l’éclat d’une fusion en gésine,
Juste avant que ne sonne l’heure
De l’intemporel devoir de mémoire.
© Michel Bénard.
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