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MARIE ALICE
Mon angoisse voudrait s'enflammer à ton cri
Arracher à jamais ses oripeaux d'exil
Raccommoder les déchirures de mon coeur
Irriter le printemps à peupler mon hiver
Et, délirant, rêver de robe nuptiale
Au milieu du désert s'inventer des mirages
Laver mon front dans le Jourdain de ton regard
Il faut quand il fait tard s'associer les étoiles
Cultiver malgré tout l'espoir d'un bonheur neuf
Et de fantasmes purs peupler ma solitude
© JEAN BRIERRE (DELMAS, 14 AVRIL 1990)
REPONSE A JEAN BRIERRE
Je renais en toi, jubilant sous la caresse de ton regard
Et, impulsive, fais écho a ton chant, te donnant de mon âme comme on donne
de la voix
Au bout de la mémoire, l’amour se renouvelle, s’abreuvant au hasard de nos
désirs.
N’existant qu’à la mesure de nos attentes et en dehors du cours des choses.
Béni soit la sagesse de l’hiver et ses arabesques de cristal apprivoisant la
flamboyance du printemps.
Ressentant un singulier plaisir dans l’acceptation inconditionnelle des signes
précurseurs de ce qui ne vaut que dans l’instant.
Indomptables, libérant le geste, franchissant toutes les limites des émotions
interdites.
Ensorcelés par la magie du moment occupant l’infini de la mouvance de nos
errances.
Revenir de nulle part, passagers du temps devenu source de chemin neuf.
Refoulant vers l’exil les hoquets du départ, m’aimer en toi.
Et prête à toutes les audaces, rires en cascatelles, combler ta solitude en
t’offrant l’étoile dans le mitan du jour.
© Marie Alice Théard (21 avril
1990)
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