© Michiel Sweerts
Des gouttes d’océan frôlent l’âme des choses
Sous les ciels endormis du miroir bleu des vents,
Sur l’île de tes yeux la tristesse du temps
Couvre le matin vert de lentes ecchymoses,
Un silence de paille éparpille l’ennui
Au gré des souvenirs sur la morte-mémoire
Comme si le soleil dansait avec la nuit
Une valse de feu sur la musique noire,
L’eau-forte du chagrin dessine le hasard
En chemins morcelés dans nos rêves d’argile
Fixant sur le papier le flocon d’un regard
Dans la neige des mots devenue immobile,
L’encre muette enfin déshabille la mort,
Rien ne reste jamais que le froid de l’abîme
© Christian Boeswillwald
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