© Ode
L'Univers, la Vie et sous les Cieux
À vol d'Oiseau, la Terre
Les Océans se font taches bleues
Les Étoiles de leurs pointes les éclairent
Au grand jour, sous le Soleil sauvage et brûlant
Visions de parcelles terrestres
L'île boisée abandonnée des Amants
Là où flottent des odeurs sylvestres
Et de longs bras de sable à perte de mer
Dans le silence immobile des battures altières
Entre vent et vagues, le combat des forces mugissantes
La Clepsydre du Temps,
Des Amants perdus, compte les heures
Du fond des millénaires
Elle annonce les retrouvailles des Solitaires
Ainsi pour eux la fin du Grand Chaos
Le fil d'Argent qui les relie
Apporte enfin son écho
Dans la traînée de poussières d'Étoiles
Que le Vent porte jusqu'à eux
La Déesse de l'Amour met les voiles
Renaissance des Amants de l'Arc Sidéral
De l'Univers poudré à la Source qui ruisselle
Aucune mort, aucune vie ne leur a été épargnée
Du grand Mystère du Cercle Rouge
À l'interminable attente où plus rien ne bouge
L'hyménée est enfin consumée
Dans le feu du ruissellement des corps de nuit
Ainsi, ils ont retrouvé de leur âme la claire pureté
L'Amour, par décret d'origine, s’élèvera-t-il comme aux jours premiers, à hauteur de la parole créatrice ?
© Ode
Extrait du recueil « Le Fleuve donne naissance aux Enfants des Etoiles » aux éditions
Les Poètes Français – Paris
Prix Alain Lefeuvre 2010
Visiter son site : http://zodode.5.50megs.com/
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits