http://www.kill-tilt.fr/le-blog-de-guimath/2013/09/30/bilan-septembre/
Je me souviens très bien de cette nuit-là
le soir indifférent glissait sans bruit
une lune amère inondait notre lit
ton ombre grise immense a lâché mes bras.
Satin froissé, oreillers blessés
sur notre couche ton corps puissant
a imprimé sa vie sur mes draps blancs
ces ruines ont hurlé l'adieu à l'aimé.
A six heures trente, l'horloge épuisée
martèle et cliquette ton départ
un rai de lumière tangue dans mon brouillard
mais il faut repartir et mon corps lever.
Grains de poussière qui dansent
rais de lumière qui tanguent
sur les oreillers consternés
l'amertume d'une larme séchée
© Claire Prendkis
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