14 septembre 2024
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Polhymnie (1869) de Giuseppe Fagnani
Figurez-vous qu’à l’origine
mon rêve le plus cher était de pouvoir intégrer un jour un orchestre symphonique.
Mais le hic,
c’est que la musique et moi
n’ayant à aucun moment réussi
à accorder nos violons sur le plan instrumental,
j’ai considéré qu’il valait mieux rompre avec elle
en continuant malgré tout à éprouver
un profond respect à son égard.
Et voilà qu’en lui faisant part
de cette décision mûrement réfléchie,
je me rendis compte aussitôt
que, dans son nom, il y avait Muse.
Et, du coup, Polymnie s’étant imposée à moi
au point de me charmer sur-le-champ
est arrivée, en guise de prélude
et ma qualité de nouvel amant,
à remplacer mon blues
par l’apparition d’une joie quasi-permanente,
l’une et l’autre – Honneur aux Dames –
heureux d’agir assidûment et, bien entendu,
toujours de concert.
©Michel Duprez
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