27 juin 2024
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Par Moreau.henri — Travail personnel, CC BY-SA 4.0
pour Marie-Josée Christien
On sent dans les cordages de nos âmes
souffler le vent des trépassés
au plus près de l’oiseau gisant
sur la falaise mortifère
Quelle épice engrangée du large
essaime ainsi ses fragrances fourbes
sur les rochers de noir bitume
et leurs mortels affleurements ?
Le mauvais œil le mauvais sort
résistent mal aux vivats des retours
quand tout se ligue pour l’octroi
de lendemains réinventés
Le phare éblouit même de jour
les coutumiers du vieux chenal
On le sait gardien des fantasmes
dont la haute mer surabonde
Deux goëlands endimanchés
avant de prendre leur envol
viennent amadouer les barques
et les thoniers en cale sèche
De peu s’en faut que j’accompagne
leur appel au calme ce soir
sur la jetée en perdition
bientôt rendue à son mystère
inviolé
Quelle épice engrangée du large
essaime ainsi ses fragrances fourbes
sur les rochers de noir bitume
et leurs mortels affleurements ?
Le mauvais œil le mauvais sort
résistent mal aux vivats des retours
quand tout se ligue pour l’octroi
de lendemains réinventés
Le phare éblouit même de jour
les coutumiers du vieux chenal
On le sait gardien des fantasmes
dont la haute mer surabonde
Deux goëlands endimanchés
avant de prendre leur envol
viennent amadouer les barques
et les thoniers en cale sèche
De peu s’en faut que j’accompagne
leur appel au calme ce soir
sur la jetée en perdition
bientôt rendue à son mystère
inviolé
©Pierre Guérande
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