Regarde, devant nous, ce jeune goéland
Il marche, à pas menus, remuant son derrière,
Ebouriffant ses plumes, il va faire le galant,
Se rengorge, se hausse : il cherche sa commère.
A quatre pas d’ici, il perçoit une oiselle
Avec l’oeil aguichant, parée de mille atours.
Aussitôt notre ami, vite, s’approche d’elle ;
Tous les sens en éveil pour lui faire sa cour.
De la tête et du bec, il lui conte fleurette,
Lui offre un vermisseau et, les yeux dans les yeux,
La caresse des ailes. Ils sont beaux, tous les deux !
Ils dansent dans le ciel et semblent si heureux…
La saison des amours, c’est la saison des fêtes
Pour tous les goélands, le humains, les poètes.
©Annie Leroy
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