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Illustrations Bernard Capelle
Le petit chien blanc s’approcha, que dis-je, courut vers une paire de baskets qui traînaient abandonnées sur le parquet. Il renifla, tourna autour, renifla encore, s’étonna qu’il y eût des fleurs dedans. Il tira sur les lacets et entendit : - ouille ! Surpris, il tira à nouveau sur un des lacets et à nouveau surgit un - ouille ! Cette fois, il était sûr d’avoir bien entendu, et en plus, que cela venait des chaussures.
- Tiens, dit-il, des chaussures qui parlent !
- Ben oui, lui fut-il répondu. Tu parles bien toi !
- Oui mais moi, rétorqua le petit chien blanc, c’est parce que je suis intelligent.
« Ah ! Parce que tu crois que c’est pas être intelligent, pour des chaussures, de protéger les pieds des gens ? dirent-elles en chœur.
- Bon, bon, ne vous fâchez pas. C’est parce qu’on dit bête comme ses pieds, alors les chaussures... Et pourquoi - continua le petit chien blanc, vous avez des fleurs dedans ?
- C’est elle qui nous met du parfum pour sentir bon. Les pieds, ça transpire, tu sais, après avoir beaucoup marché. Et nous ne sentons pas bon.
Elles soupirèrent.
Le petit chien blanc à la curiosité insatiable, allait demander : - qui elle ? lorsqu’il entendit : - Bastien, ne traîne pas et mets tes baskets !
Et Bastien sortit de son doux rêve. - oui maman !
Histoire extraite de HISTORIETTES et CHANSONNETTES POUR L’ENFANT QUI EST PARTI…
©Chantal Capelle.
Le 20 décembre 2017.
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