Salvador Dali
Le deux plain-chant de notre amour
quand viendra-t-il chanter matines
aux portes d’un naissant avril
et de ses noces incrédules ?
Il y avait eu ce destin
fêlure du dieu rassembleur
qui nous rendit sur d’autres rives
témoins de bonheurs désalliés
Il y avait bien ce passé
ténu, si gaiement illusoire
dont la douceur obstinément
lissait l’incantation des sources
Il y avait bien ces regrets
légers à force d’habitude
bientôt relégués sans merci
dans les sous-bois des remembrances
Ô Dieu des amours juvéniles
jamais ne perdent leur icône
les jours de secrète espérance
en des cheminements croisés
©Pierre Guérande
Pierre GUÉRANDE-Baronnies de l'imaginaire-Poèmes- Editions Saint-Honoré-Paris - ISBN:978-2-407-01519-1
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