j’avais tant à lui offrir
mais elle est passée
sans me voir
sans me regarder
et moi, coeur brisé
je m’en suis retourné
la vie est cruelle
à qui sait aimer
dans une époque
de fer et de cruauté
où on admire l’avoir
mais si peu l’être
nul n’est parfait
nous le savons bien
mais si aux femmes
nous offrons
toujours le respect
pourquoi n’être pas aimé
je l’ai tant attendu
l’amoureuse inconnue
qui me parlait
depuis l’éther
de l’univers
du ciel ou de l’enfer
je l’ai trop attendue
à en user
au jour le jour
mes blancs cheveux
et mes espérances
trop folles
je l’attendrai encore
au cas où
par miracle
elle entendrait
la voix de mon coeur
qui l’appelle toujours
je l’attendrai
au-delà de la vie
au coeur du néant
puisque jamais
l’amour ne meurt
son parfum toujours demeure
©Jean Dornac
Lannion, le 21 novembre 2022
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits