9 juin 2022
4
09
/06
/juin
/2022
06:37
Le poète se pense libre
Sous la verte conopée
Quand ses mots suivent le voyage
Du mouvement des vents
En forêt de pierres.
Ils cheminent du sang vers la lumière
Sur la sente ponctuée des épines
Des mal tentaculaire,
Portés par le bruissement
Du feuillage qui soupire.
Précédé par l’ombre
De son lien ombilical
Avec la nature,
Le veilleur poète se sublime,
Distille l’indicible
Pour déceler son centre
Dans la cathédrale du Verbe.
Paradoxe,
Mystère de la création
Qui ne libère l’être intérieur
Que pour mieux servir
L’univers.
©Nicole Portay
Extrait du recueil : Les racines du miel - Editions les Poètes français
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits